L’ancien président Ntibantunganya était présent aux deux sommets extraordinaires de Dar-Es-Salaam pour donner sa contribution. Pour lui, le message des chefs d’Etat de la CEA est clair : privilégiez l’intérêt supérieur de la nation.
Quelle lecture faites-vous des conclusions du sommet de Dar-Es-Salaam ?
Le report des élections est une ouverture importante donnée à l’action politique et diplomatique pour résoudre tous les problèmes qui entourent le processus électoral. Ils ont insisté que ce sera une période consacrée à des consultations entre les différents protagonistes afin de trouver des solutions à toute une série de questions posées qui constituent de véritables handicaps pour des élections inclusives, libres, transparentes et apaisées. Il est donc du devoir des Burundais de toutes les tendances de mettre à profit cette situation.
Quel est le message des chefs d’Etat?
Le message donné à tous les Burundais à commencer par le président Pierre Nkurunziza, c’est de considérer l’intérêt supérieur des Burundais. La tension très exacerbée doit diminuer afin d’organiser des élections crédibles et apaisées. Il faut mettre de côté les aspects d’ordre légal ou juridique tels qu’interprétés par les uns et les autres, selon nos petits intérêts.
Pensez-vous que ce report sera utilisé à bon escient par les différents protagonistes ?
C’est là que réside le problème. Ce communiqué devrait être expliqué aux Burundais par ceux qui l’ont assumé. Personnellement, je souhaiterais que le président de l’EAC et éventuellement même celui de l’Ouganda viennent ici pour expliquer son contenu. Et ce, devant le Parlement, avec la présence de tous les corps constitués et de tous les partenaires du processus électoral. Pour que chacun sache le contenu de la bouche la plus autorisée. Ainsi, les protagonistes électoraux pourront éviter toute spéculation dans son interprétation.
Cette période d’un mois et demi suffira-t-elle pour lever tous les obstacles à la tenue d’élections crédibles ?
Les résultats de ces négociations peuvent aller au-delà de ce délai. Le devoir premier d’un responsable politique, à commencer par le président de la République, c’est de prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des citoyens. Le courage et le patriotisme exigent que nous nous mettions ensemble pendant cette période que les chefs d’Etat de la région nous ont prescrite pour qu’on voie ce qu’on peut faire ensemble, que ce soit dans les limites constitutionnelles ou pas. Dans tous les cas, il y a beaucoup de formules qu’on peut emprunter et développer si on accepte de se mettre ensemble.
La crainte d’un vide institutionnel tant décrié par le pouvoir est-elle une éventualité ?
C’est une des questions difficiles qu’il faudrait avoir le courage d’aborder pendant ces négociations. C’est ici que nous allons voir si réellement il y a des leaders courageux dans ce pays. Le rôle d’un leader est de tout faire pour sortir le pays de cet engrenage. Ce n’est pas lui-même qui s’y est mis, mais son parti en assumant la promotion d’une candidature aussi controversée par son anti-constitutionnalité avérée. Le Cndd-Fdd ne mesure pas les conséquences que cette candidature est en train de produire sur la paix, la sécurité, l’unité des Burundais, sur les libertés publiques.
Certains protagonistes veulent que M. Nkurunziza parte, d’autres estiment que cette question constitue une ligne rouge à ne pas dépasser …
Ce sont des positions que les gens adoptent quand des négociations décisives commencent à se profiler, et c’est normal. Si par exemple ce qui est appelé ligne rouge aujourd’hui s’avérait être une menace fondamentale sur la paix, la dignité, la liberté… est-ce qu’on foncerait la tête baissée ? Si cette situation conduit à la confrontation, ils auront de lourdes responsabilités face aux Burundais et à l’histoire.
On n’a pas entendu la position du sommet sur la troisième candidature. Pourtant, certains présidents avaient laissé entendre son illégalité…
Je ne voudrais pas m’adonner à des supputations. Cependant, la question de candidature ne peut plus aujourd’hui être considérée uniquement en elle-même. Il faut plutôt analyser les conséquences qu’elle est en train de causer.
Quid du rapport de la commission des experts juristes ?
Certainement qu’il a été entendu au conseil des ministres et au sommet. Dans les coulisses, j’ai appris que le rapport arrivait sur des conclusions sans appel sur l’inconstitutionnalité de Pierre Nkurunziza.
Et quel est votre message ?
Pierre Nkurunziza doit changer de cap pour trouver une bonne issue à la crise actuelle. S’il veut faire la paix, le président de la République lui-même entrera dans le jeu, parce que nous avons besoin de gens qui incarnent réellement les divers groupes et non des seconds couteaux. M. Nkurunziza doit avoir le courage de se transformer comme Saint-Paul sur le chemin de Damas.
Paul ne s’est pas transformé, il a été transformé par le Seigneur Jésus Christ. Et toi?
FELICITATIONS AU PEUPLE BURUNDAIS !!!
Voici un extrait d’information diffusée par RFI.
« Le chercheur français André Guichaoua, professeur de l’Université Paris 1 (Panthéon Sorbonne), spécialiste des Grands Lacs et témoin-expert du bureau du procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda, vient de passer deux semaines au Burundi. Il s’est entretenu avec les différents acteurs de la crise à Bujumbura. Quelques jours après son retour, il livre à RFI sa lecture de la crise qui traverse actuellement le Burundi. »
« Enfin, parce que six semaines après le début d’un séisme qui bouleverse toutes les stratégies et alors que la paix est une nouvelle fois devenue l’otage d’enjeux politiciens subalternes, la grande majorité des Burundais fait preuve d’un incroyable sang-froid pour supporter les graves incidences de la crise sur leur vie quotidienne, pour affronter la peur, et surtout éviter que des dérives irréversibles ne se produisent. Cette maturité et cette force sont à ce jour encore les plus fermes remparts contre les prophètes de malheur et la régression ethnique. »
ENCORE UNE FOIS FELICITATIONS AU PEUPLE BURUNDAIS !!!
Mutama Ntiba jewe ndamwubaha mugabo yibagira ningoga, amazirantoke bamuteye umusi uraho yaramaze kuvyibagira, nicatumye bayamutera nibaz ko atigeze akimenya, birababaje!!!!!!!
Wumvirije ama discours yiwe, ntanakimwe yemera canke ngo ahakane, umuntu nkuyo rero,ntaco amaze!!!!!
Dar salam nareke kubesha ntamuntu n’umwe babonanye,navuge umutegetsi umwe babonanye?
Ahubwo bakomye umurongo bazi yuko bagiye kugabura ibiti bagarutse bikoreye amaboko.
None aho mwese ntimubona ko iyo migambwe bavuga ngo barafise ko ari kumazina gusa?
Atazi urwitwazo rutagira aho rufatiye, icobuza ko amatora aba ni igiki?
Tuvugishe ukuri: BARATIYA AMATORA.-.-.-
Le facilitateur de l’ONU dans le conflit Burundais vient de s’en aller (BBC).
« Said Djinnit dit avoir pris acte de la position exprimée, il y a quelques jours, sur son rôle de facilitateur par des représentants de certaines parties des acteurs en présence au Burundi.
Avant de partir, il a rencontré les membres du corps diplomatique à Bujumbura… Lors de cette rencontre, l’Envoyé spécial a fait le point sur le dialogue qu’il a facilité à compter du 5 mai 2015 à la demande des parties burundaises qui avaient arrêté, elles-mêmes, l’ordre du jour et la liste des participants… »
C’est normal vous ne pouvez pas réconcilier les gens où une partie ne veut pas de vous. Certains diront « 2ème victoire » puisque la première victoire était « Report des élections ». Et ces victoires ne font que bloquer et retarder la vie nationale. Mes chers amis, si vous suiviez les informations mondiales, vous comprendriez que vous êtes en train de vous faire du mal vous-mêmes. Aujourd’hui c’est l’opposition et la société civile qui contestent et demain si ces blocages conduisent à une transition (je ne le souhaite pas) , celui qui va piloter cette transition trouvera devant lui un pays ingouvernable (la somalisation du Burundi , celui contre qui vous vous opposez aujourd’hui va s’opposer contre vous demain) avec les conséquences néfastes directes sur les pays voisins: c’est la politique du chaos pour toute l’Afrique centrale. Personne ne va plus parler de démocratie, de mandat, de pouvoir, d’opposition,de société civile , de constitution, de droits de l’homme, etc. Nous serons en train d’attendre la nourriture des organisations humanitaires internationales et les Belges, les Américains, les Français etc. ne seront pas avec nous pour attendre cette nourriture. Nous seront réduits à des éternels mendiants. Si vous êtes en dehors de cette sous-région et résidez ailleurs, vous feriez mieux de ne pas jeter le huile sur le feu, ne fussent que pour des raisons humanitaires.
Qui survivra verra !
Pourquoi on ne publie pas ce rapport des experts juristes que les Chefs d’ Etats de l’ EAC au sommet de Dar -es Salam ont exmine lors de ce meting ???? Et pourtant, et le Gouvernemnt Nkurunziza et toute l’ opposition Burundaise( Partis politiques et Societe civile) avaient bien fait entendre qu’ ils vont accepter le veridict contenu dans ce rapport !!! eEt je crois bien que c’ est pour cette raison ( suite a ce rapport) que ces Chefs d’ Etat sont restes bouche cousue sur la question de la legalite ou de l’ illegalite de cette candidature au 3 em mandat ! Qui pourrait nous reveler le contenu de ce rapport ?????????????
Monsieur « Ukuri ». Sur ce site vous ne suivez pas ce qui se passe sur le dossier burundais. Vous vous êtes enfermés dans votre raisonnement et vos souhaits. Juste avant la réunion des Chefs d’Etat le Ministre tanzanien des Affaires étrangères avait déclaré: « Nous étions pour deux mandats, mais comme la Cour constitutionnelle a déjà tranché, nous respectons la souveraineté du Burundi ». Avant la réunion des Chefs d’Etat l’Envoyé spécial de l’ONU avait rapporté au Conseil de Sécurité des Nations Unies que les Etats de l’Afrique de l’Est avaient demandé au Président Pierre Nkurunziza de prendre un engagement solennel que ce 3ème mandat était le dernier et c’est ce qu’il a fait. A leur sommet les Chefs d’Etat ont préféré ne plus faire des déclarations sur la question du 3ème mandat. Le Représentant de OIF dit qu’il faut respecter la souveraineté du Burundi. L’ONU et l’UE soutiennent l’actuel Envoyé spécial au Burundi alors que les contestataires l’ont récusé et demandé son remplacement. Celui qui réfléchit a déjà compris mais celui qui s’entête dans ses positions ne comprendra rien.
« privilégiez l’intérêt supérieur de la nation ». » Il faut mettre de côté les aspects d’ordre légal ou juridique tels qu’interprétés par les uns et les autres, selon nos petits intérêts ». « Cependant, la question de candidature ne peut plus aujourd’hui être considérée uniquement en elle-même. Il faut plutôt analyser les conséquences qu’elle est en train de causer. » « S’il veut faire la paix, le président de la République lui-même entrera dans le jeu, parce que nous avons besoin de gens qui incarnent réellement les divers groupes et non des seconds couteaux. M. Nkurunziza doit avoir le courage de se transformer comme Saint-Paul sur le chemin de Damas ».
Voici mon commentaire:
Pour l’intérêt supérieur de la nation chacun ira aux élections et convaincra le peuple avec son projet de société, comment il veut mieux développer le pays . Il ne s’occupera que des candidats de son parti.
« Mettre de côté les aspects d’ordre légal ou juridique ». pour l’intérêt supérieur de la nation il faut dire ce qui a été dit: »Mettre de côté les aspects d’ordre légal ou illégal ou juridique »: C’est ce que j’ai déjà dit « Veuillez laisser votre texte à Arusha et entendez -vous pour nous laisser vivre ».
« S’il veut faire la paix »: Et vous vous ne voulez pas faire la paix ? Les Burundais ont un raisonnement particulier: « Moi je garde ma position radicale et toi tu dois abandonner ta position parce que c’est toi le problème »
» nous nous avons besoin de gens qui incarnent réellement les divers groupes et non des seconds couteaux »: le « nous »c’est qui ? Qui sont ces gens qui incarnent les divers groupes ? Et qui sont ces groupes ?
» M. Nkurunziza doit avoir le courage de se transformer comme Saint-Paul sur le chemin de Damas »: Prendre des gens par des sentiments religieux. Un homme qui croit réellement en Dieu ne se fait jamais prendre par les sentiments religieux: il n’est influencé que par la vérité clairement établie.
«M. Nkurunziza doit avoir le courage de se transformer comme Saint-Paul sur le chemin de Damas». Iyo ni 1-0, niho vyugariye, ntakijijwe, nakizwe.
Ntiba n’ikijuju et il n’a rien à dire parce que son temps est passé kandi yibagira n,ingoga. Aba Frodebu barafise vyinshi bazobazwa rero nibatekereze. Ubwoba bwabo n’akaranda. I bugendana yibagiye akavyino yavyiniwe : » Ntiba ntibakubariye uraga…….. ». Avuyeyo yashikiye he? Muri Ambassade au lieu yo guhumuriza no guhoza abarundi ku bantu bari bamaze kugandagurwa. Nguwo umu président akirota kugaruka gutwara uburundi. Qu’il se repose il est rendu vieux et il ne sait plus quoi faire. Niyicare kwa Paulo amuvugutire twa tuzi.
President ntiba nivyiza ariko rero uryamushingantahe ntiyumva ariko amenye yuko
1) Ugutwi kwimpene kwumva bakubabuye
2) Uwikoreye urupfu asumbwa kumva nuwikoreye ibihunda
Mr Ntibantunganya semble nous dire qu’il faut tout négocier. Mais devant des textes on ne peut plus claires je pense qu’il n’y a pas lieu de considérer la candidature de Nkurunziza qu une violation de la constitution. Le Burundi existera après Nkurunziza et tout un chacun saura que jamais on ne viole pas la constitution. Les temps ont changé mr le président et vous ne pouvez rien y changer.
NTIBANTUNGANYA avuze neza cane. Ndagushimiye uri intwari.
Floues les réponses de Ntiba. Il parle longuement et rien ne filtre. None aho avuze iki?
Iwacu musigaye mugira remplissage. Ntimwopfuma basi muvuga ko mannif igenda itakaza inguvu, photos des embouteillages dans les rues de Buja à l’appui: iyo yoba inkuru, mugabo ko iremesha muca muyihoza ndabazi
Nta nakimwe wumbise?? Subira mwishure! Ksndi uhere mu wambere!
« Il faut mettre de côté les aspects d’ordre légal ou juridique … » Le problème est le manque de culture juridique, la discipline et le respect des institutions entre autres. L’histoire apprendrait au monsieur auteur de l’expression « agashavu » que le vrai auteur de l’agashavu n’a encore rien dit. Il attend. Ibihuha bishobora guhuhuka. La liesse populaire qu’a provoqué le retour du Président Nkurunziza Pierre devrait faire réfléchir plus d’uns: Sa démission ne pourrait-elle être assimilée au même titre que le coup d’Etat contre le Président Ndadaye Melchior en 1993? (Il faut aussi penser à ce scénario et ses conséquences). Et pourtant les putschistes avaient porté à la tête de l’Etat Ngeze François. Cela n’a pas marché. Pourquoi aujourd’hui ça marcherait?
Ooooh Mr.Nstibi…Arretez de comparer 2 situations qui n ont rien de comparable!!!!!
EST ce que Tu Croix une seconde que si Peter disait aujourd,Hui qu il fait un pas de côté , les burundais iraient manifester pour le supplier de revenir? Les temps de la mystification sont révolues!!!!vous même qui faites cette analyse, perdriez vous quelque chose si un autre candidat du CNDD-FDD était proposé? Moi personnelement non!!!! je suis plutôt trop inquiet, mes compatriotes qui fuient, qui sont tués, qui sont malmenés, sous écoute 7 sur 7, 24 sur 24, non Mr. Peter peut mettre un pas de côté, personne ne va le réclamer, et il n y aura pas de tueries!!!
Fraternellement quand même,
« mes compatriotes qui fuient… ». Je ne vous croyais pas burundais avec ces pseudo de « kello » et l’orthographie osée sur mon nom. Si vous étiez sincère vous parleriez à découvert et le dialogue s’en trouverait rehaussé. Si possible on s’inviterait même à continuer l’échange.
Ntiba reste égal à lui et pour toujours: un discours flou que lui seul est capable de comprendre. On sent chez lui un leger changement par rapport à la candidature de Nkurunziza. Hier il était catégoriquement contre, aujourd’hui on le sent hésitant, pas clair dans son propos, tournant autour de la casserole ect…….
Mr le sénateur retenez ceci: nous avons un problème et sa solution à la fois càd Nkurunziza Pierre. Par son entêtement il vient de plonger 80 familles dans les tourments de toute leur vie et tout le pays dans un marasme économique pour 10 ans au mois!!!! On pansera les plaies après son départ pas avant, c’est tout.
Kibwa
Madame Elyse ,Mr Ntibantuganya etait en Tanzanie lors du sommet du 31 mai tout comme beaucoup de Burundais mais n’etait pas present lors de la rencontre n’ayant ete invite.Veillez corriger car il n’y a pas participe et sa contribution n est pas clairement etablie
Si mr le senater Ntibantunya était a Darsalaam lors du sommet des chefs d’État j’aurais aimé qu’il nous dise les solutions qu’il a proposées pour sortir de la crise.Si non grammaticalement son français est correct mais je trouve inutile son déplacement à Daresalaam.