« La voie que j’ai prise est très bien connue du Sahwanya Frodebu, mon parti, de la coalition Adc Ikibiri, dont il est membre », précise Sylvestre Ntibantunganya, au lendemain de son dépôt de dossier de candidature à la présidentielle.
En effet, samedi 9mai la Ceni accueillait les derniers dossiers. Sept candidats ont déjà déposé leurs dossiers, mais aucun de l’Adc-Ikibiri. Pourtant, depuis 2010, l’Adc n’a pas cessé de déclarer qu’elle va participer aux élections de 2015.
A la dernière minute, aux environs de 19 heures, Sylvestre Ntibantunganya, ancien président de la République et membre fondateur du parti Sahwanya, se présente à la Ceni. Il surprend : il n’est envoyé ni par son parti, ni par la coalition Adc-Ikibiri. M.Ntibantunganya est candidat indépendant sous l’appellation de « Gira Ijambo » ou « Aie la parole ».
D’après Sylvestre Ntibantunganya, c’est le jeu d’un homme politique, surtout dans une situation comme celle-ci. « Mon objectif est d’apporter ma contribution pour résoudre les problèmes qui se posent. »
Momentanément, précise-t-il, à travers cette voie. Il estime que la voie n’est pas encore fermée : « Pour ceux qui font de la bonne politique, il s’agit d’une flexibilité. »
« Je suis et je mourrai membre du Sahwanya Frodebu »
Contrairement à une opinion qui craint son exclusion du parti, suite à cette décision, Sylvestre Ntibantunganya tranquillise : « L’exclusion ne serait qu’un acte d’ordre administratif. Personne ne peut prendre cette décision. Je suis parmi les personnalités au sein du Frodebu qui portent ce parti dans leur cœur. »
Il rappelle qu’il est l’un des membres fondateurs du Frodebu : « Depuis 1986, je n’ai jamais participé à aucun autre parti et je mourrai membre du Frodebu pour le respect que j’ai à l’endroit de ses fondateurs. »
Le parti Sahwanya Frodebu n’est pas un parti à problème, souligne le sénateur à vie, mais plutôt un parti à solution : « Nous participons à toutes les stratégies possibles pour que les Burundais inversent la tendance, aujourd’hui. »
Sylvestre Ntibantunganya estime qu’il l’homme qui, dans sa carrière politique, essaie de bousculer les lignes pour avancer, mais sans jamais se mettre en contradiction idéologique avec les autres. Il se dit flexible comme son parti et l’Adc Ikibiri : « Les portes restent ouvertes, d’ici peu, il peut y avoir une évolution. »
En fait le problème que nous avons, nous les Burundais, est que tout le monde veut devenir « Président de la République ». A titre indicatif, citons quelqu’uns parmi ces ambitieux : NKURUNZIZA Pierre, NTIBANTUNGANYA, NDAYIZEYE, MUTABAZI, NDUWAYO Gérard, BIGIRIMANA Jacques, RWASA, RUFYIKIRI Gervais, Pie NTAVYOHANYUMA, NTISEZERANA, NGENDAKUMANA Jérémie, NYANGOMA, Léonce NGENDAKUMANA, NYABENDA Pascal, RUKARA, NDITIJE, NDUWIMANA Onésime, HATUNGIMANA Léonidas, … et cela constitue une menace pour la paix au Burundi.
Urne yiwe iri hewe? Iriko insake igifise umusanda? Nyereke gusa aho iri nyaruke nterereyo agakarata.
Oya kabisa nta Ntibantunganya notora, pas même Ndayizeye et encore moins Minani, ils sont tous déconnectés de la réalité des jeunes d’aujourd’hui! Uburundi bwishwe no kutita k’urwaruka. Aba jeunes batari mu mashure ni abashomeri dans les villes et villages. Rindira nabo babereke ico abo bategetsi babamariye! J’espère que ça va donner une bonne leçon aux dirigeants, nouveaux peut-être, qui auront à les affronter dans les rues au prochain round!
1. J’apprecie bien la contribution de nos aînés, de tout bord. Mais de grace, ne revenons pas en arriere. Qu’ils restent où ils sont; nous ferons appel a eux, pour des conseils eventuels, de sages (pas ceux de cet autre conseil de sages, bien sur).
2. Le Burundi a besoin d’une revolution radicale dans la gestion de la cité.
3. Il nous faut un leadership jeune, tres jeune, de technocrates qui maitrisent les outils modernes du developpement. Et nous en avons.
4. La resistance en cours veut imposer ce nouveau leadership et des standards contraignants pour y acceder. Cela passe par une transition où les leaders des RESISTANTS doivent avoir une place de premier choix, pour porter haut nos revendications.
5. Nous n’acceptons plus de TYRANS DEMOCRATIQUEMENT ELUS. Ca suffit!
Les politiciens faut même pas se prendre la tête pour eux que ça soit en afrique ou en Europe ils pensent qu’à remplir leurs proches avant de sauver des gens pfffff
J’apprécie son initiative. Le président NTIBANTUNGANYA reste aujourd’hui plus qu’hier l’homme qu’il faut pour ce pays. Seulement les burundais que nous sommes, ignorons , ou sommes pas capables d’apprécier la valeur réelle de nos hommes leaders. Sylvestre Ntibantunganya est un homme juste, intelligent, courageux, un homme respectueux des idéaux démocratiques, un homme humble et simple, en fin, un homme sage. En tout cas, il est de loin supérieur en qualité et compétence à son « excellence » Pierre Nkurunziza. Je serai ravi au cas où la coalition ADC-IKIBIRI l’avaliserait comme son candidat aux présidentielles.
@BIZUMUREMYI Jean-Marie
« Je serai ravi au cas où la coalition ADC-IKIBIRI l’avaliserait comme son candidat aux présidentielles. »
Trop tard! Avant l’heure ce n’est pas encore l’heure! Et après l’heure, ce n’est plus l’heure! ADC-IKIBIRI a pris une autre option! ADC mène la guerre d’usure! Sachant bien que la vengeance est un plat qui se mange froid!
@BIZUMUREMYI Jean-Marie : «Je serai ravi au cas où la coalition ADC-IKIBIRI l’avaliserait comme son candidat aux présidentielles.»
Désolé, votre option ne tient pas debout car trop tard, vous avez manqué le train!
La seule option qui pourrait être envisagé présentement, entre Ntiba et l’ADC-Ikibiri n’abandi bavyipfuza bose, c’est de se rallier à cette candidature comme on l’a vu entre Rwasa et Nditije. Ariko rero Ntiba ntaduhende, kuko harya arafise abamurungitse kubahagarikira naho atashatse kubisobanura neza, canke azobivuga uko biri mu misi iza. Je le dis ainsi parce que le cas de Rwasa, indépendant, est déjà clair kuko arafise abanywanyi umurengera de son ancien parti FNL avec évidemment le courant de la majorité qui veulent voir partir Nkurunziza à cause de sa candidature incontitutionnelle. Et sur le plan partisan frodebiste, Ndayizeye est déjà casé dans le RANAC, Minani garde sa formation habituelle dit «nyakuri». Mais Ntibantunganya qui s’est invité dans la cour des présidentiables indépendants et ce, sans tambour ni trompette mais fidèle toujours à l’ancien Frodebu, s’en va réellement où? Faut-il dire qu’il [Ntibantunganya] sera vu comme un authentique indépendant rassembleur de la course ou s’il sera pris comme un sauveur des nostalgiques de l’ancien Frodebu c.à.d. avant l’éclatement total du parti de Ndadaye? Le temps nous le dira…
RWASA a commis une erreur en se coalisant avec NDITIJE qui n’a pas de membres alors que RWASA draine derrière lui beaucoup de monde.
Le probleme avec Monsieur le Sénateur, c ‘est sa langue de bois, franchement dire « Pour ceux qui font de la bonne politique, il s’agit d’une flexibilité. », Quelle flexibilité et pour quelle finalité
On est en face à un violation flagante de la loi fondamentale, des droits fondamentaux de chacun humains, des principes democratiques ..
Les gens se font descendre par la police avec des balles réelles parce qu’ ils exercent des droits que la constitution leur garantit.. Et Monsieur le Candidat, Sénateur à vie, nous balance la « flexibilité », franchement j’y perd mon latin..
@gahomera
« Et Monsieur le Candidat, Sénateur à vie, nous balance la « flexibilité », franchement j’y perd mon latin.. »
Moi non plus, je n’appelle pas cela de la flexibilité! Je parlerais plus tôt de compromis à la limite de la compromission!
Ceci dit, mon ami Ntiba que j’ai connu autour de nos 20 ans est assez futé, mais, il semble que dans un environnement politiquement turbulent et chaotique, sa malignité atteint vite ses limites. Par ailleurs pour le moment, il a accumulé de l’expérience et c’est probablement pour cela qu’il voudrait tenter une seconde chance après son échec humiliant de 1994-1996! Ses fans tel que BIZUMUREMYI Jean-Marie ci -dessus n’ont qu’à s’y mettre! Pourquoi pas ?
M. Ntibantunganya vous êtes un homme de grandes sagesse et vos conseils touchent à fond pas mal de gens; mais vous n’avez pas la carrure d’un chef d’Etat car vous avez déjà fait vos preuves même si les temps en ce moment étaient durs.
Oui, peut-etre, ce passe « passe » mais qui revient toujours vivant….. mais ce sont les imbeciles qui ne changent pas d’idee aussi! En termes democratiques et morales, cet homme est de loin superieur a ce que le Burundi dispose actuellement! Il a beaucoup evolue! Je l’encourage.
Certains de nos politiciens ne se rendent pas comptent jusqu’à quel point leur passage accidentel ou mérité au sommet de l’état ou dans d’autres postes de responsabilité les ont rendu indésirables auprès de la population.
Où étaient ces illustres invités au sommet de Dar Es Salaam qui siègeaient dans les institutions clé du pays depuis des décennies et surtout depuis 2005 lorsque cette CENI et cette Cour constitutionnelle étaient mises sur place et bourrées d’inconditionnels du candidat président.
Le problème avec nos politiciens est qu’ils sont semblent hantés par la pauvreté relative dans laquelle ils ont grandi par rapport à l’opulence des postes qu’ils ont occupés.
Franchement, il ferait mieux dans sa position de Senateur à vie et son parti peut toujours contracter un marriage politique de raison dans une coalition sans perdre son identité de Frodebiste.
Quant au sommet de Dar Es Salaam, il ne devrait pas ignorer ou laisser à l’écart les figures légitimes du mouvement Arusha de même que les membres clés du pouvoir actuel à l’origine de la situation actuelle. De plus, il devrait avoir sur la table plus de batons et moins de carottes pour tous ce que de droit!