Des pharmacies privées relèvent des difficultés consécutives à la pénurie de devises et craignent le pire. La Camebu tranquillise : pas de risque de rupture de stock de médicaments.
« Les médicaments n’ont pas encore manqué. Mais le stock a fortement diminué. » Leitmotiv des pharmaciens privés. ABACUS PHARMA, par exemple, indique qu’auparavant, elle avait un stock de 3 milliards de Fbu.
Actuellement, elle estime son stock à 1,5 milliards. Ses importations se font à petits lots en fonction de la disponibilité des devises.
Suite à la pénurie des devises, certains pharmaciens n’excluent pas une éventuelle rupture de stocks. Un pharmacien, qui a requis l’anonymat, explique que normalement des fournisseurs étrangers expédient des médicaments par le crédit documentaire (Credoc), un engagement de paiement souscrit par la banque d’un acheteur vis-à-vis du vendeur. De l’Europe à Bujumbura, par exemple, les médicaments sont couverts par l’assurance d’une société étrangère, COFACE. Une fois les produits livrés, les pharmaciens présentent la licence d’importation et la facture du fournisseur aux banques commerciales pour avoir les devises promises par le Credoc afin de payer le fournisseur étranger. Mais depuis décembre, « une facture peut facilement passer deux ou trois mois sans être payée alors qu’auparavant, la facture était payée après une semaine ou deux au plus tard. »
Pour bien des pharmaciens, et même pour les commerçants en général, c’est que même si la banque centrale met régulièrement sur le marché un certain lot de devises nécessaires, notamment pour l’importation des produits stratégiques (carburant, médicaments et engrais chimiques), la demande reste forte. Qui pis est, en complicité peut-être avec des importateurs avides de gains rapides et sans risque, les banquiers détourneraient une partie des devises au marché noir. L’on se souviendra que la différence entre le taux officiel du dollar à la banque et au marché noir peut s’élevait à 450 Fbu. Des fois, des pharmaciens sont alors obligés de se rabattre sur ce marché noir pour sauver leur crédibilité auprès des fournisseurs.
Des conséquences en cascade
Toujours selon cette source, face à cette incapacité des pharmaciens burundais d’honorer à temps les factures, des fournisseurs européens ont pris la décision de plafonner les livraisons à destination du Burundi à 50 mille dollars.
L’assureur COFACE s’est retiré. Certaines sociétés comme GSK (Glaxo Smith Kline) ont arrêté de travailler avec le Burundi. A leur tour, ces pharmaciens locaux peinent à honorer les commandes des clients dans les délais convenus, ce qui les expose aux pénalités de retard.
Rupture de stock : « une rumeur sciemment entretenue »
Inquiétude des pharmaciens privés, mais sérénité à la Centrale d’achat de médicaments essentiels du Burundi (Camebu), la société parapublique auprès de laquelle s’approvisionnent tous les districts sanitaires du pays. « Les information faisant état d’une éventuelle rupture de stock sont des rumeurs diffusées par certains partenaires pour tenter de créer une situation d’urgence. » Propos du directeur général, Sef Cély Sabushimike.
Il fait observer que la Camebu n’a pas de problème avec les fournisseurs étrangers, encore moins avec les fournisseurs européens. « La plupart des médicaments fournis par ceux qui ont gagné le marché en 2015 et qui sont utilisés en 2016 sont d’origine indienne. » Et de glisser qu’il peut arriver que des devises soient données à un fournisseur qui les oriente dans d’autres activités. Comme tout retard de livraison entraîne des pénalités de retard, le fournisseur peut prétexter le manque de devises. Pour ce, la Camebu compte ouvrir une ligne de crédit documentaire directement à la BRB.
Et pour étayer l’idée qu’il n’y a pas éventualité de rupture de stock, la Camebu rappelle qu’en 2015, elle a réalisé 728 millions de Fbu de profit, à côté de 1,1 milliard versé au trésor public. Les lettres de commande pour les médicaments à utiliser en 2017 seront disponibles entre août et septembre. De là, les premières livraisons tomberont quatre mois au plus tard.
Bonjour Monsieur Kagabo,il ya longtemps j’ai lu un livre intitulé les identités meurtrieres d’Amin Maalouf,l’auteur explique le problème des gens qui ont des problèmes d’identités ,ils ont des problèmes pour avancer dans la vie raison pour laquelle ,ils peuvent pas faire avancer la société ,est Dieu seul sait combien des dirigeants burundais sont comme SEFU,le livre en question,questionne la notion d’identité et les conflits qu’elle peut occasionner
Si tu as bien lu mes critiques vers la fin ,il ya de l’empathie « qui est une faculté intuitive à se mettre à la place de l’autre et de comprendre ses sentiments et ses émotions biensur il faut SEFU dégaine pour que je puisse compatir
Monsieur Kagabo ,le critique doit être où pourrait être une richesse pour autant qu’un respect
s’installe de la part et d’autre ,il faut pas tout catégoriser,il faut pas coller des étiquettes à tout critique ce serait préjudiciable ce qui mène à des conflits
Pour autant l’identité n’est pas donnée ,elle se construit et se transforme tout au long de l’existence,c’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances et c’est notre regard qui peut les libérer,je sais que pour SEFU le fait d’être
HUTU et MUSULMAN est une situation fort spécifique et pas toujours facile à assumer
Alors je dirais à notre ami SEFU que ce qui est sacré dans la démocratie,ce sont les valeurs,pas des mécanismes ,comme j’ai parlé des mensonges dans mes critiques je dois le démontrer :d’abord l’entrepôt qu’on nous montre n’est pas au Burundi,il suffit de regarder les palettes vous verrez qu’elles ont des normes européennes en suite…bon je crois qu’il faut savoir s’arrêter
Kana umze imyaka ingahe utinjira muri CAMEBU? Zirya palette nizomuri CAMEBU erega natwe twarateye imbere jew ndaheheruka il y a 8 mois haruko
grâce au financement conjoint gouverneur -PTF,les capacités de stockage de la CAMEBU ont triplé en 2013, passant de 10000 metre cube (2009)à 30000 mètre cube ja kuri site ya Minisante urondere politique nationale de santé 2016-2016 page 29
Que des mensonges,ce Monsieur s’appelle SEFU SABUSHIMIKE,il est originaire de mon village à Ngozi,,il est parti en 1993 en Belgique pour étudier la pharmacie ,deux ans après il a abandonné ses études pour faire des job ce qui est normal,je ne sais pas comment il a fait pour devenir SEF CELY puisque il était d’origine musulmane ou peut être un ex-musulman mais aller jusqu’à changer sont prénom SEFU pour encore ajouter CELY bon il faut être un DD pour le faire,…. »
Maintenant il veut créer des problèmes avec des pharmaciens qui connaissent bien son passé en Belgique,sans diplôme pourtant il est dans le secteur médical,pas d’expérience mi de compétence en plus des mensonges à ce qui concerne les stocks des médicaments
J’espère que SEFU mon lira bientôt et que il aura le courage de mon répondre Insh ‘Allah surtout concernant le changement de prénom au tout simplement la négation de ce qu’il est,peut être que je comprendrais son assimilation pour survivre
Kana Eric, aho ubona Atari amatiku uriko uravuga???? cette façon de faire nivyo bizingamitse igihugu cacu. il faut être créatif et positif mes chers frères. Ababa mu Bubirigi ho umenga mwararonzwe muri iyo ngeso!!!! Ubana na Suneba ngo ugasuneba nkawe??