Cela fait un moment que les propriétaires des maisons situées dans le périmètre de la station d’épuration des eaux usées de Buterere ont été sommés de quitter les lieux. Mais jusqu’aujourd’hui rien n’a été fait.
Des délais ont été fixés pour que les habitants aux environnons de la station d’épuration des eaux usées de Butere de la commune Ntahangwa en mairie de Bujumbura, quittent ces lieux, mais en vain. A un certain moment même le Sénat burundais a intervenu.
Deux commissions, à savoir la commission permanente chargée des questions économiques, de l’environnement, des finances et du budget et celle chargée des questions institutionnelles, juridiques et des droits et libertés fondamentaux y sont déployées.
Ainsi, les sénateurs ont demandé la démolition de quelques maisons et la restitution de cet espace aux Services techniques municipaux(Setemu) pour le bon fonctionnement de cette station.
Mais, jusqu’aujourd’hui rien n’a été fait. Les habitants de ce quartier continuent de construire des maisons malgré leurs lamentations : « Ces eaux qui se dégagent des odeurs nauséabondes vont nous causer des maladies liées au manque d’hygiène et cela fait beaucoup de temps qu’elles ne sont pas traitées », se plaint un habitant du quartier.
Chose que Franck Ernest Ntandikiye chef de zone Ngagara ne comprend pas : « Comment est-ce qu’ils continuent de se plaindre alors qu’on les a demandés de quitter cet endroit et qu’ils continuent de refuser ? »
Quant à la question d’où ils en sont sur la délocalisation des riverains de ce centre d’épuration des eaux usées, cet administratif fait savoir que cette question le dépasse : « Nous l’avons même présentée au sénat, on ne sait encore ni quand ni comment ils seront délocalisés ».
Il demande donc aux habitants proches de cette station d’épuration des eaux usées de Buterere de chercher un autre endroit pour se protéger contre ces maladies qu’ils évoquent eux-mêmes.
Pathétique.
Nous savons tous comment on recoit les parcelles à Bujumbura.
Demandez à ces pauvres burundais les frais légaux et illégaux de viabilisation payés.
Demandez leurs, le sang qu’ils ont versé pour pouvoir construire une maison.
Vous les sommez de détruire une économie de toute une vie pour aller ou?
Pourquoi , ici au Burundi on ne pointe jamais la responsabilité de ceux qui ont attribué ces parcelles?
L etat devrait construire d’autres maisons à ces citoyens qui ont payé des frais de viabilisation et divers impots