La classe politique apprécie le calendrier électoral confectionné par la CENI. Toutefois, elle constate deux problèmes majeurs : la non concertation et l’ « exclusion » des acteurs politiques dans le processus électoral. Spès Caritas Ndironkeye assure que la CENI ne fait qu’appliquer la loi.
Pourquoi avez-vous décidé d’élaborer le calendrier électoral sans le concours des acteurs concernés ?
L’élaboration du calendrier électoral n’est pas leur rôle. Elle rentre dans les missions de la CENI. Nous avons des références pour confectionner ce document à savoir la Constitution et le Code électoral. Nous avions promis de partager ce calendrier avec tous les acteurs engagés dans le processus électoral. Chose promise, chose due. La CENI les avait conviés vendredi dernier lorsqu’elle a porté à l’opinion nationale et internationale le déroulement de toutes les activités liées à ce processus. Ce calendrier satisfait toutes les tendances parce qu’il obéit à la fin des mandats des institutions en place.
Dans le cas contraire, la CENI aurait-elle considéré leurs propositions ?
Pourquoi pas ? Le calendrier n’est pas tombé du ciel. Il a été tiré d’un vaste chronogramme d’activités. La CENI est un cadre technique. Et son travail consiste à mettre des clignotants sur les activités phares afin de permettre à tout le monde de se préparer en conséquence.
Que les gens ne pensent pas que la CENI est en train d’échafauder quelque chose derrière leurs dos.
Lors de la présentation du calendrier, on n’a pas vu les « acteurs politiques » …
La CENI a la difficulté de gérer ce nouveau concept. Nous avons exprimé notre inquiétude. La Constitution reconnaît les partis politiques, les coalitions et les indépendants. Nulle part dans la loi, leur place n’est mentionnée. La question des acteurs politiques dépasse la CENI. Nous sommes dans un contexte qui doit essayer de coller au maximum à la loi. La CENI n’est pas responsable de l’exclusion des acteurs politiques. Cette question doit être gérée ailleurs.
Où ?
Il y a d’autres niveaux qui doivent veiller à la participation de tous les citoyens burundais. Nous demandons toujours une liste actualisée au ministère de l’Intérieur. La CENI n’a aucun intérêt que tel ou tel ne participe. Notre souhait est que la question des acteurs politiques trouve une solution afin d’organiser une compétition qui soit à la hauteur. Et c’est possible car il y a encore du temps.
Vu les promesses déjà concrétisées par rapport à vos prévisions budgétaires, ne craignez-vous pas que les élections ne soient pas financées ?
Nous sommes très confiants à la CENI. Nous venons de mener une activité sur la cartographie électorale sur le financement du gouvernement. La République française a déjà posé un geste de 200 mille euros. Nous attendons d’autres partenaires financiers amis du Burundi qui ont promis de réagir dans les jours à venir. Nous ferons en sorte que dans la gestion de l’enveloppe, on exécute les activités comme elles sont inscrites sur le chronogramme. Nous sommes sûrs que tout va très bien se passer.
Deux constatations de ma part:D’abord, il est inconcevable d’organiser des elections dans un pays dit independent et attendre en meme temps des fonds de financement venus de l’exterieur.Qui paie commande, donc ce sont les bailleurs de fonds etrangers qui organisent ces elections et attendant des resultats qui les arrangent et respondent a leurs attentes et leurs interest.
Ensuite, cette CENI n’est « independante » que de nom.C’est un instrument comme l’est le parlement aux mains du pouvoir CNDD-FDD.La CENI est chargee d’organiser un referendum avec le but ultime de securiser un troisieme mandat pour le President sortant Pierre Nkurunziza.C’est tout.Pour le rste la democratie et la primote de la loi au Burundi pourront attendre encore pour longtemps.
We wa mupfasoni, mbe nta soni mukigira?
Uvuze ngo: Nous sommes sûrs que tout va très bien se passer!
Kiretse, niwaba ushatse kuvuga ko ivyo wipfuza arivyo bizoba, ariko naho nyene urihenda!
Nturi Imana!
Je vais te dire une chose:
Les elections de 2015 seront libres et democratiques ou ne seront pas!
La Ceni des elections de 2015 sera une institution independante et non affiliee au Cndd ou a Peter ou tout simplement n’aura pas lieu!
Pour cela, tous les politiciens Burundais doivent disposer tous leurs droits d’y participer, ceux qui sont a l’etranger ou en prison, doivent etre la et c’est au gouvernement de creer ce climat apaise!
Tous les partis politiques doivent detenir les memes droits de se faire connaitre, et leurs membres doivent pas etre persecutes!
La loi doit etre observee par tous sans exception!
Ne parlez pas de l’Afrique, ici c’est le Burundi! On a trop souffert pour recommencer a zero!
Les elections de 2005 ont permis au Burundi de franchir une etape decisive de notre histoire et personne n’a interet a ce qu’on retourne en arriere, sauf bien sur les ivrognes!
Et on ne les laissera pas faire!
Le mandat de notre cher President se termine en 2015.
Qu’il nous epargne les mauvais souvenirs!
De toutes les facons et malgre tout, le Burundi est un vrai Etat, ce n’est pas le Gabon, le Congo ou la Cote d’Ivoire, qui sont toujours en quete d’identite nationale!
Nous voulons juste avancer!!!
Bonnes de choses a Peter partant!
abarundi mutera inkuru! ubuzimz bwanyu bwose ni comedie! none ntakintu na kimwe ciza ga kiri mwubwo burundi bwanyu???? (ne vous en faites pas ntakibuza ko umuntu avuga ko ibintu vyera kandi vyirabura! me ikiryoshe nuko biguma bisa uko vyasa!) nimba rero @david ubona bidakenewe kugira amatora ni usemerere mu mureke yitwarire mbon umengo ntibimurwa nabi!
ntahantu nahamwe higeze haba amatora ari transparents kandi ntaho azokwigera aba…c est ca la stabilite politiques! hama divide per impera izokwamaho! ba murenza amaso inyuma y amzuru yanyu!
Nduwimana Edouard a affirmé que le gouvernement pourra financer les élections, raison pour laquelle il n’a a peur de violer la feuille de route, une grande préoccupations des bailleurs. Je pense que c’est pour cette raison que vous n’avaient aucune inquiétude. Je pense que c’est ridicule quand des pays civilisés financent des élections truquées et tronquées comme celles en préparation au Burundi. Les magouilles ont commencé car les participants à la compétition n’ont pas les mêmes droits pour rencontrer leurs membres: certains utilisent la police pour faire même ce qui n’est pas légal (Ex:CNDD FDD et Concilie), d’autres utilisent la police pour empêcher ce qui est légal, la justice est instrumentalisée, la RTNB ne diffuse que la propagande du parti au pouvoir tous les week end, ni akamaramaza! En tout cas, les chances d’avoir des élections démocratiques transparentes sont régressent de jour au jour. En tout cas, cette CENI contestée dès sa mise en place, devait œuvrer pour gagner la confiance qu’elle n’a jamais eu de la part de l’équipe adverse!
Mais quelle mouche a pique les Barundi? Comment imaginer qu’ il y aura des elections qui empechent les Upronistes, les sympatisants de Rwasa Agathon et d’ Alexis Sinduhije de voter?
Pourquoi perdre du temps a organiser des elections alors qu’ il y a de graves problemes auxquels il faut d’ abord trouver une solution?
CARITAS ico mutegerezwa kwibuka n’uko iyo constitution ifatanye na Accord d’Arusha.Ntihagire uwo muzobwira ngo mwisunze constitution mutaravye na Arusha ico ivuga.
C’est malheureux quand on remarque la partialité de la CENI. Sa complicité avec le cndd-fdd saute sur les oreilles.
tu chantes bien madame. Ne jamais sortir pour mentir, tu as déjà pris la couleur de NDAYICARIYE et prosper.
Manges ton pain et gardes le silence.
Cette responsable de la CENI n’est là que pour protéger son morceau de pain. Les questions de transparence ou de vote sécurisé ne la concerne pas. C’est pourquoi elle donne des réponses d’un rêveur et renvoie le journaliste ailleurs. Elle a même peur de préciser que cet « ailleurs » est bel et bien chez Edouard NDUWIMANA, le faiseur des chefs et acteurs politiques. Quant à son optimisme sur les moyens financiers promis, attendons voir comment son gouvernement va s’y prendre.