Le Général Major à la retraite, prévenu coupable dans le dossier des assassins de feu président Ndadaye, serait en danger de mort. Seul problème, si l’on en croit sa famille, le ministère de la Justice « rechigne » à donner son accord pour un transfert dans une structure de santé adaptée.
Des pieds enflés, une jambe droite quasi insensible, à peine pouvant se tenir debout. Depuis son incarcération, témoigne une parenté son état de santé n’a cessé de se détériorer. « Souffrant depuis 20 ans d’hypertension artérielle, le récent accident vasculaire cérébral qu’il a foudroyé empirera la situation ». D’après cette parenté, il a causé au passage une hémiplégie. Des séquelles, explique-t-il qu’il tentait de se remettre n’eut été son insuffisance rénale qui s’est compliquée.
Incapable de marcher sans l’aide des béquilles, son état de santé ne cessant davantage de se dégrader, notre source indique que l’administration pénitentiaire de Muramvya où il est incarcéré, de commun accord avec les médecins de l’hôpital de Muramvya où il est soigné, ont décidé qu’il soit transféré l’hôpital militaire de Kamenge .Selon la correspondance adressée au responsable du département des affaires administratives et juridiques du ministère de tutelle, « toutes les mesures de sécurité et de sûreté seront de mise , en attendant qu’il fassent tous les examens ».
Une peine perdue. Car, au moment où nous mettons sous presse, notre source indique que la ministre de la Justice a refusé de les recevoir, arguant « que les vendredis elle n’accorde pas d’audience ».
De quoi se poser des questions : « Quand bien même il serait coupable d’un crime sans nom, un prisonnier, mis de côté qu’il ne soit pas libre de ses mouvements, pourquoi, on lui refuserait le droit de se faire soigner d’autant plus que si rien n’est fait dans l’immédiat, il risque de mourir ?», se demande un proche de cet ancien officier.
Pour rappel, Célestin Ndayisaba est incarcéré à la prison de Muramvya depuis novembre 2018 dans l’affaire de l’assassinat du président Melchior Ndadaye et ses proches collaborateurs.
Abarundi basigaye bigira abavugabutumwa,des prophetes,des pasteurs,des réverands…..Même les grand criminels se cachent derrière la bible.Iyo bamenya Imana Uburundi ntibwari kugwa mukaga.Tout se paie d’ici bas.Ubutungane nibukore akazi kabwo.
J’ajouterai « Quand bien même il serait coupable d’un crime sans nom… », il n’est pour autant pas condamné à mort. Et même s’il l’était, on doit prendre soin de sa vie jusqu’à la date d’exécution. Son état de vieillesse et de santé défaillante devrait interpeller la justice pour assouplir sa situation carcérale. Il n’est plus dangereux.
Twashize Imana imbere. « Yezu ati Dawe barekuririre ntibazi ico bakora ». Iryi ni ijambo ry’Imana
@Maningo Jean Claude
Kenshi ivy’uko Imana twayishize imbere tubivuga kumunwa gusa (juste pour avancer un argument, ou juste pour jouer sur la psychologie des burundais).
Uravye mu gihugu cose, wosanga hariho amabi akorwa yiyongereye gusumba aho tutari bwashire ivy’imana mw’ibwiriza shingiro.
None ni kuki abarundi bamwe baduze ruguru iyo bakomoka (canke na jewe ntashe i Burundi mba nipfuza cane kurara mu nzu dawe yasize yubatse) dutinya ko twogirigwa nabi n’inkozi z’ikibi ziri ku mitumba y’iwacu kandi wewe uvuga ko igihugu bagishize mu minwe y’Imana?
None ni kuki abarundi bemera kurya igiturire/ruswa (mu bikorwa vya Reta, mu gutanga igitoro kuri station d’essence n’ahandi) kandi wumva twashize imana imbere?
@Maningo Jean Claude
Mugihe i Burundi moralité itisununuye cane gusumba ibindi bihugu vyo mu karere canke ahandi kw’isi, jewe mbona ivyo vyo kuvuga ngo Imana twayishize imbere (kandi ntumva ko n’abepiskopi n’abasheh b’abaislam birigwa babiririmba) ni simple slogan politique canke bimwe ku ntaro ya Mao Tsetoung mu Bushinwa bita « Religion comme opium du peuple ».
Bica vyoroha gusigura igituma imigambi y’iterambere aha na hariya itashoboye kurangurwa, tukavuga ngo n’uko Imana rugiravyose itabishatse kandi hariho des saboteurs économiques birigwa mu bikorane vy’amashengesho alors qu’ils devraient rendre compte de leurs actes de déstabiliser le développement durable et équitable du Burundi.
@ Jack & Kagabo
Reka ivyo vyiyumviro vy’ ububisha basha nibajane mutama kwa muganga hanyuma il faut penser au pardon et réconsiliation! !! Muri abo bamuhohotera harimwo les participants au génocide de Bugendana, de Buta, holocoste de Kibimba etc ariko twarabagiriye ikigongwe ntakundi
Uyo mutama navurwe mugabo abandanye igihano arimwo niho abantu bazogira ico basonera.
Ikindi kandi abarundi twese tumenye ko nta bwoko busumba ubundi .
Uwo yariko aravuga kibimba na Buta kuki atavuga 1972,1988 na mbere yaho .
Ko mutavuze aba 1965,1969, 1972-1973(Génocide reconnu) ivyo vyose muriko muravuga ndabona bitanguye kuba propagande et manipulation. None ibuta hapfuye abantu 40, Mw’isoko mucibitoke en un coup abasoda bica 800 dans une journée, en 1972, bica plus 300000. injustement. Hewe ndabona bizotugora kuriyo Réconciliation muvuga!!!!
Yaramenje muri kahise kandi ibi bibere icirwa kiremwamuntu cose na cane cane abitwa ngo baciye ubwenge kubera amashure (abishe Président bari barize ama kaminuza ariko ibikorwa vyabo vyari ivyubunyamaswa biri hasi cane yabatigeze babona ishure). Ibisigaye amategeko nakurikizwe muri vyose no kuvuzwa kwiwe.Igihambaye nukwubaha nugukurikiza amategeko atabishobisho canke amayeri.
Biroroshe gucira imanza abandi. Aho ndakugarika na bagenzi we ni beranda!
@Mutima utunganye.
sinzi y’uko ushatse gushira jack muri uwomur.wi w,abakunda gucira imanza abandi. Jack avuga ati amategeko akurikizw Kandi n,uwo murwayi avugwe.
Jewe simbona ingene ivyo Ndakugarika n’abo bandi uvuga boba bakoravyoza ku justifia ivyaha uwundi muntu yakoze.
Chacun est responsable de ses propres actes.
Arrêtons de chercher a toucher sur les émotions des gens!!! Est ce qu’ils ont pensés qu’un jour eux aussi leurs vies puissent basculer? iciza n’uko wewe ntawabumutwaye, Uwoza aramenya ko twese ariyo nzira, Nimureke kumugira ikigongwe kuko kuko nawe yarambuye abandi ubuzima. En plus la vie d’un président yatowe. Ubwo rero mugabanye ibigongwe kuko nawe ntaco yagiriye abandi
La majorité de nos compatriotes est chrétienne. Alors, losqu’il s’agit de se demander ce qu’il faut faire dans un cas comme celui de cet officier malgré ce que le pouvoir lui reproche, la référence est la nouvelle loi de Jésus relative au vrai bonheur. Voici ce qu’indique 5,43 de l’évangile de Jésus-Christ selon Saint Mathieu:
Vous avez appris qu’il a été dit: »Tu dois aimer ton prochain et détester ton ennemi ». Mais moi je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haissent et priez pour ceux qui vous calomnient et qui vous pérsécutent. Alors vous serez vraiment les enfants de votre Père qui est dans les cieux. En effet, il fait lever son soleil sur les bons et les méchants. Il fait tomber la pluie sur les justes et les injustes.
@Rushubije
1. Vous écrivez:« Alors, losqu’il s’agit de se demander ce qu’il faut faire dans un cas comme celui de cet officier malgré ce que le pouvoir lui reproche, la référence est la nouvelle loi de Jésus relative au vrai bonheur… »
2. Mon commentaire
Dans son pragmatisme, ici sur terre, le Burundi est obligé de suivre sa constitution et d’autres lois adoptées dans le pays.
« Il faut rendre à César ce qui appartient à César ; et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Ce proverbe d’origine biblique, est extrait de l’Évangile selon Saint Matthieu. Il est prononcé par Jésus face aux pharisiens.
https://www.linternaute.fr/proverbe/472/il-faut-rendre-a-cesar-ce-qui-appartient-a-cesar/
@Stan Siyomana
Le préambule de la constitution de la République du Burundi dit: »Conscients de nos responsabilités devant Dieu ». Tout est dit dans ce préambule. L’autorité qui est interpellée en première ligne pour rester vigilant face à ces responsabilités devant Dieu est le président de la République. C’est un très bon chrétien. Or, parmi les choses qui sont très agréables à Dieu qu’il doit pratiquer, c’est de NE JAMAIS ABANDONNER LE PROCHAIN DANS SA DETRESSE! Célestin Ndayisaba, d’après le reportage d’Iwacu, se trouve dans la détresse.
Excellence M. le Président de la République, permettez à cet homme de se faire soigner. Le Tout-Puissant dont vous êtes le serviteur vous en saura gré ici-bas et dans l’autre VIE!
@Rushubije
Tout n’est pas dit dans ce préambule.
La Constitution parle de Dieu/ Imana/ Allah (selon la langue et la religion).
Mais, comme les burundais sont répartis dans plusieurs religions, nous devons faire attention, la loi burundaise ne peut pas être interprétée selon telle ou telle théologie (comme l’évangile selon Mathieu, parce qu’aujourd’hui on a un président qui est un bon chrétien).
Si demain on élit un président musulman, il ne va pas imposer la Sharia à toute la population (selon laquelle un voleur peut voir son bras coupé).
La loi burundaise donne droit au prisonnier pour se faire soigner, ce n’est pas du tout nécessaire d’avancer des principes de telle ou telle religion (wosanga nk’umuntu yiyemerera Kiranga atigeze azumva).