Les militaires burundais en mission dans le cadre de l’Amisom donnent une assistance humanitaire aux populations somaliennes. Le commandant du 10ème contingent burundais se dit satisfait du travail accompli par ses hommes. Ils ne cessent de gagner la confiance de ce peuple meurtri.
Chaque semaine, confie le Général de brigade, Victor Nduwumukiza, il y a un jour de jeûne et la collecte des vivres est donnée à la population somalienne qui est affamée.
Ce commandant de près de 5.500 hommes fait aussi savoir qu’ils ont construit des latrines pour la population vivant dans des camps de déplacés où l’hygiène fait défaut.
Avec des moyens « limités », selon le Général de brigade Nduwumukiza, les militaires burundais ont pu construire un puits d’eau et en réhabiliter d’autres. Avant de regretter : «On aurait aimé faire plus».
Quant aux relations entre son contingent et les autorités somaliennes, il rassure qu’elles sont bonnes et « cela se manifeste en actes’’ : «Le cas le plus récent est que lors de la fête de Ramadhan, ils nous ont donnés 10 vaches en signe d’amitié malgré leur pauvreté. Ils ont pu collecter cela».
Il promet d’intensifier la collecte pour les démunis, en essayant de joindre même les positions les plus éloignés. Lors de l’attaque du 14 octobre qui a emporté la vie de plus de 500 personnes, rappelle-t-il, les militaires burundais ont organisé une collecte de sang pour les blessés.
Quid de la discipline
«Le contingent burundais est parmi ceux qui ont commencé la mission. Pas mal de points stratégiques que l’Amisom occupe aujourd’hui ont été conquis par notre contingent. La bravoure de nos hommes n’est plus à démontrer. Pas de bavures», se réjouit ce Général.
En ce qui est du respect des droits de l’Homme,il reconnaît que ses troupes font la différence. Et de confier que c’est grâce à la formation reçue de certaines organisations comme le CICR.
Le Commandant du contingent burundais en Somalie affirme que les militaires burundais s’adaptent bien au climat désertique de ce pays : «La plupart de nos hommes ont été au moins une fois en Somalie. Ils savent comment s’y prendre».
Selon lui, le grand problème, c’est l’adaptation des militaires somaliens, surtout quand il faut les encadrer : «Nous connaissons une barrière linguistique. Mais cela étant, il y a de l’espoir en cette armée, elle est partie, je dirais, du point zéro».
Les militaires burundais occupent le secteur 5 contenant certaines zones les plus éloignés et certains territoires non encore conquis. Le Commandant du contingent burundais se trouve à Jawhar à 91 km de Mogadiscio.
On aimerait avoir un point de vue d’un simple soldat. Avez-vous oublié le vol de vivres par les officiers? Avez-vous oublié la vente de munitions par certains de ces soldats aux Shabaabs? Avez-vous oublié les tyrannies internes résultant en dénonciations et en désertions par peur de châtiment? Il est facile de s’autoévaluer!
L’armée nationale a toujours su montrer le courage et l’assiduité dans toutes les missions de paix où elle est impliquée à travers le monde. Je salue le bon comportement de nos militaires !!!! Vous faites la fierté du pays.
Avant de se taper d’éloges, commencer par securiser le pays natal où les paisibles citoyens sont assassinés comme des moutons à cause de leur appartenance politique et ethnique par les milices imbonerakures.Allez demontrer vos biceps au pays natial.
@Source du Nil
Vous voulez dire que les soldats burundais en Somalie sont des mercenaires des NU?
@Ndabaza:Avant de nettoyer la maison du voisin, commencer par balayer devant ta maison Tu ne peux pretendre etteindre la case du voisin alors la tienne est entrain de brûler