La famille des défenseurs des droits humains est sous le choc, après la mort inopinée de l’activiste survenue le matin de ce dimanche.
Elle allait avoir 50 ans cette année. Mère de deux enfants, aînée d’une famille de 6 enfants, ses proches l’appelaient « Mami » suite à l’attention accordée aux siens depuis la mort de son père, tué en 1993.
Solange a étudié l’anglais à l’Université du Burundi, qu’elle a terminé à l’âge de 25 ans. Son rôle dans la société civile burundaise a été crucial. C’est Pacifique Nininahazwe, ancien président du FORSC, qui la décrit mieux sur sa page Facebook : « Au cours des quatre ans que j’ai passé à la tête de FORSC, elle a été un appui solide pour moi, c’est l’une des rares personnes en qui je pouvais avoir totalement confiance. Elle a joué un rôle central dans la Campagne Justice pour Ernest Manirumva et dans la Campagne contre la vie chère. Elle était le recours, le soutien et la conseillère de tous les défenseurs des droits de l’homme burundais en danger. Je n’oublierai jamais que c’est la seule personne qui m’a rendu visite durant mon bref moment d’exil de novembre – décembre 2009 à Nairobi. Elle a fait cela pour tous autres défenseurs de droits humains burundais convoqués en justice, emprisonnés ou qui avaient besoin d’être évacués chaque fois qu’elle en a eu connaissance. En plus de sa passion pour les droits des femmes (elle fut présidente de la CAFOB), Solange était sur tous les fronts de droits humains au Burundi. Amnesty International et l’Université de Gent avaient d’ailleurs salué son œuvre en lui décernant un prix en mars dernier. Une mobilisatrice hors pair, une combattante engagée et courageuse, une travailleuse infatigable, un grand cœur nous quitte! »
Gerard Nzohabona, ancien président de l’Association burundaise des journalistes, qui l’a connue et cheminé avec elle un bon bout de temps dans la société civile, témoigne aussi dans le même sens : « Solange avait un courage et une volonté hors norme. Son engagement pour les bonnes causes la menait à se jeter corps et âme dans tout ce qui était lutte pour le droit de tout un chacun. Elle ne tarissait pas d’initiatives pour les actions de plaidoyer à mener a l’endroit tant des pouvoirs publics que de la communauté international. Elle était extrêmement humble, elle était l’exemple même de la femme modèle dans tout ce qu’il y a de noble dans la pensée et dans l’action. Et, bien sûr, ce sourire qui ne la quittait jamais, invitant tout un chacun à prendre la vie du bon coté. »
Les cérémonies d’hommage auront lieu vendredi. La visite à la morgue est prévue à 7h30 à la Clinique Prince Louis Rwagasore. Elle sera suivie par une messe en sa mémoire qui aura lieu à la paroisse Regina Pacis jusqu’à 10h. Après on dirigera le corps de la défunte à Mpanda pour en fin clôturer l’hommage vers13 heures au Cristal Palace.
Je voudrais aussi me joindre à ces qui précèdent et exprimer, à titre personnel ainsi que au nom de toute l’équipe de Front Line Defenders, nos condoléances le plus sincères à la famille de Solange Habimana.
Nous étions tous choqué d’apprendre cette triste nouvelle. Nous avons eu le plaisir et le privilège de travailler avec Solange pendant les années et d’apprécier son profond engagement pour la cause des droits humains. Son départ va laisser un vide profond dans la communauté des défenseurs des droits humains.
QUE LA TERRE LUI SOIT LEGERE
Ubutwari bwa Solange, yarabuvukanye, jewe yari marraine wanje mu ba Jéciste à l’école secondaire. Yahora atwigisha kugira utwigoro ngendegwako ku indwi, n’ubu ndacakagenderako iyo hageze kwihanganira ibintu bigoye.Namwe iryo ragi abasigiye murarigendera. Narashoboye kuja kumwunviriza kenshi yaje mu Bubiligi, yari intwari ikunda igihugu cayo kandi ikeneye ko cokogorora.
Sola, les Anges mwaramanye, Imama ikwakire yongere ikuzigamire abo usize.
Que Dieu aie ton âme chère Solange! tu étais une brave femme ,défenseure des droits humains. Je profite de cette occasion pour adresser mes vives condoléances à la famille éprouvée en particulier et à tout les défenseurs des droits de l’homme en générale.Ton rôle dans la campagne « justice pour Manirumva et la vie chère » reste gravée dans ma mémoire,ton courage et ta simplicité étaient irréprochable.
Que la terre te soit légère!
solange ;tu viens de nous quitter sans vivre les finalités de la justice sur manirumva que la terre te soit légère ;tout en priant pour notre cher burundi qui est en situation economique et judiciaire critiques .avec manirumva qui vous etes ensemble aux cieux vous resterez dans nos mémoires
Je voudrais me joindre a tous ceux qui ont côtoyé Madame Habonimana pour exprimer toute la douleur qui a été la mienne quand j ai appris la nouvelle et offrir toute ma sympathie a sa famille et a la société civile burundaise. Une digne fille du Burundi et une citoyenne engagée vient de nous quitter. Le seigneur qui nous l avait donnée, c est le même qui nous la reprend; que le nom du seigneur soit béni comme disent les Écritures.
C est certain qu elle nous manquera mais son héritage nous réconfortera et nous renforcera toujours.
Le titre de ce texte devrait plutot etre : « Solange Habonimana selon Nininahazwe ». Sinon c’est une perte pour la nation qui a besoin de citoyens engages.
Mes cndoleances a la famille eprouvee.
Je ne manquerais pas moi aussi de rendre hommage à Solange Habonimana, une femme défenseure des droits de l’homme engagée et courageuse, indépendamment des risques et menaces potentiels.
Au delà de la « Campagne Justice pour Ernest Manirumva » dont elle était parmi les principaux animateurs, elle plaidait particulièrement en faveur des défenseurs des droits de l’homme en situation difficile (en détention notamment) et jouait un rôle de premier plan dans la coalition naissante des défenseurs des droits de l’homme burundais.
Solange Habonimana vient de nous quitter en nous laissant un excellent souvenir d’une femme leader attachée aux valeurs de dignité, d’égalité, de liberté et très efficace dans le plaidoyer en toute simplicité et courtoisie.
Puisse son exemple servir de référence aux autres défenseurs des droits de l’homme et que le TOUT PUISSANT l’accueille dans son royaume éternel.
Par JMV Kavumbagu
Kenshi turatinya kuvuga nabi uwitavye Imana canke uwo twicaranye. Birahimbaye iyo tumuvuze neza ari vyo. Birahimbaye kuko nanje ako namubonye kose nabna ari umuntu yuzuye. Arigiriye iyo intore zija zikarama. Ni yigire Iwabo heza kandi nemera ko tugifiseyo ikibanza ni yo tutakora nabi. Twigumye twese dukwirikize akarorero yaduhaye kandi uru rupfu rwiwe rutumye ivyo yakoze bimenyekana kurusha.
Que Dieu ait son âme, intore ntiziramba, je n’oublierai jamais sa manière de modérer les ateliers , très gestionnaire et rigoureuse du temps quand elle t’accordait la parole.
Dieu a repris son enfant. Il faut se consoler ainsi.