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Société

SOGEAR : «La libération du corps du défunt est une urgence»

06/02/2019 Commentaires fermés sur SOGEAR : «La libération du corps du défunt est une urgence»
SOGEAR : «La libération du corps du défunt est une urgence»
Philémon Itangigomba : « La Sogear n’a pas été informée de ce décès»

Interpellé par Kira Hospital, la Société d’assurance SOGEAR réagit. L’on se dirige peut -être vers un compromis pour que la dépouille puisse être enfin inhumée.

La SOGEAR refuse d’endosser toute responsabilité dans la retenue de la dépouille mortelle d’Alain Gahungu, cet infirmier décédé début décembre à Kira Hospital à la suite d’un accident de roulage. Le véhicule qui a causé l’accident mortel est assuré auprès de cette société d’assurance. Mais celle-ci indique ignorer le décès.

«Nous ne sommes pas informés de ce décès. L’hôpital ne nous a pas adressé une quelconque facture», a réagi Philémon Itangigomba, directeur de la SOGEAR, ce mercredi 6 février.

D’après lui, cet accident a été déclaré par l’assuré. Néanmoins, après cette déclaration, la police doit normalement leur transmettre un dossier répressif contenant un procès-verbal. «Ça se fait pour tous les accidents. Cela n’a pas été fait jusqu’à maintenant».

Il s’étonne que le corps ait été «emprisonné» plus d’un mois alors que l’assureur supposé régler ce cas n’est pas au courant. «Nous avons appris le décès ce matin par un collègue assureur via whatsApp».

Aussitôt, la SOGEAR a dépêché le directeur technique et le chef du service sinistres pour s’enquérir sur une quelconque prise en charge. «On a trouvé qu’il n’y a pas de prise en charge».
M. Itangigomba dit qu’il est préoccupé par la remise du corps à la famille depuis qu’il a appris cette information. «On est en contact avec l’hôpital pour s’entendre sur les modalités de libérer le corps de ce défunt. C’est urgent. C’est le minimum».

Mais la SOGEAR prévient : «Il faut qu’il y’ait un dossier répressif. Ainsi, la responsabilité de notre assureur sera engagée. Pour le moment, elle n’est pas officiellement engagée ». Il tient à souligner que l’assureur n’est pas tenu par la réparation quand la responsabilité n’est pas dûment rétablie. « Il faut que l’opinion soit clairement informée ».

Le directeur général de SOGEAR insiste sur le respect de la procédure. Si la responsabilité incombe à la SOGEAR, celle-ci va négocier avec l’hôpital des modalités de paiement : «Il ne s’agit pas d’un dossier qui nous fait peur. La SOGEAR est réassurée. Elle va supporter une partie et le réassureur, une autre».

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