Désertion d’officiers, démantèlement ou délocalisation de camps, attentats contre un membre du haut commandement, des arriérés d’indemnités, arrestation d’un officier, fouille perquisition chez certains officiers à la retraite.
1. Des désertions embarrassantes
Après le départ, cette semaine de deux officiers, le major Emmanuel Ndayikeza, Commandant en second du Camp Muha, appelé Bataillon support de la première région militaire et le lieutenant-colonel Edouard Nshimirimana, chargé de transmission à l’Etat-major général, la FDN minimise.
Le porte-parole de l’armée burundaise, le Colonel Gaspard Baratuza confirme ces deux désertions mais apporte une nuance. Pour le moment, précise-t-il, il ne s’agit pas encore de désertion mais de manquement au service, ils sont en situation d’irrégularité. «Nous avons constaté qu’ils sont absents au service dès ce lundi 28 septembre 2015.
C’est cela leur position administrative. Le règlement militaire parle de désertion après le 8ème jour d’absence ou bien quand l’intéressé le déclare le même jour de son départ.»
Aujourd’hui, souligne le colonel Baratuza, comme nous ne sommes pas en période de guerre déclarée, nous attendons les 8 jours. Après cette période, avertit-il, ils seront déclarés manquants et des messages de recherche vont sortir.
«Les gens ont avancé des chiffres de 150 départs au Bataillon support. Je ne sais pas ce qui se cache derrière cette surenchère. Même les AT (agent de transmission) sont restés alors que ce sont les premières personnes à partir», indique le porte-parole de la FDN.
Pour ce qui est du matériel informatique que l’officier responsable des transmissions aurait pris avec lui, souligne le colonel Baratuza, c’est une affaire interne de la FDN. «A l’armée, le commandement n’est jamais vacant, son second qui assumait presque les mêmes fonctions a pris la relève directement.»
2. Des arrestations inquiétantes
Vendredi le 25 septembre, des agents du SNR (Service national de renseignements) procèdent à l’arrestation du colonel Léonidas Hatungimana alias Muporo. Cette opération sera menée dans les enceintes de l’Etat-major général. Cet officier est soupçonné d’avoir donné des armes à un pasteur.
Avant d’entrer à l’armée, explique-t-il, tout militaire prête serment qu’il va servir sa nation. «Sa nation uniquement, pas les individus. Celui qui passe outre en paie les conséquences», insiste-t-il.
Pour le colonel Baratuza, il est incompréhensible qu’un officier prenne son arme et la donne à un civil qui ne sait pas peut-être l’utiliser, ou qui peut la retourner contre les citoyens, c’est-à-dire le peuple burundais. «Chaque militaire a l’obligation de protéger tous les citoyens au péril de sa vie. C’est cela son serment, l’intégrité du territoire, la souveraineté de la nation, l’indépendance du pays. Violer ces principes, c’est se mettre en dehors de la loi.» D’après le porte-parole de la FDN, le malaise viendrait de celui qui est en dehors de ces principes.
Les proches de ce colonel affirment qu’il a été arrêté à l’Etat-major. «Il a été conduit au bureau du Service national de renseignements à Ngagara, puis à Rohero près de la cathédrale Regina Mundi », témoigne un membre de la famille du colonel Léonidas Hatungimana.
La famille dit que cet ancien combattant du Cndd-Fdd aurait été torturé. « Je suis allé le voir ce lundi mais l’OPJ sur place ne m’a pas permis de le voir», déplore un proche. Toute la famille est inquiète. «Nous espérons le retrouver vivant parce que nous savons qu’il est emprisonné au cachot des services secrets burundais. » Et de demander aux responsables de l’armée de suivre ce cas.
Selon le colonel Gaspard Baratuza, «il y a des effets militaires importants, un nombre consistant, saisis lors d’une fouille perquisition chez un civil et ce dernier au cours des interrogatoires a dénoncé cet officier et c’est là qu’il a été interpelé pour s’expliquer . Il est dans les mains de ceux qui sont en train d’instruire le dossier. S’il est coupable, il va répondre de ses actes».
D’après le porte-parole de la FDN, le lieu de l’arrestation importe peu : « On peut être arrêté au service ou en dehors du service. Il n’y a pas d’immunité à l’Etat-major général, il y a des services chargés d’interpeler des fautifs et qui acheminent le dossier aux organes compétents en la matière», tente de justifier le colonel Baratuza.
3. Des arriérés qui fâchent
Avec plus de 10 mois d’arriérés, voire plus pour les militaires en mission de maintien de la paix, les concernés ruminent leur colère.
Les militaires qui sont rentrés de la mission de maintien de la paix en République Centrafricaine réclament des indemnités cumulées de 9 mois. Ceux qui ont servi en Somalie attendent le paiement des arriérés de 3 à 5 mois.
«Cela crée des frustrations car les militaires pensent que leur argent est en train d’être utilisé pour d’autres fins. On ne nous donne pas non plus d’explications et cela est exaspérant. Pour ceux qui avaient des projets ou des dettes, cela devient compliqué», confie le caporal-chef G. N.
«A l’armée, nous sommes au courant de ce problème mais nous ignorons les causes. Il y a des explications dont nous ne disposons pas pour le moment», explique le porte-parole de la FDN, sans convaincre.
Pour les missions de maintien de la paix de l’Union africaine où j’ai servi pendant 19 mois, raconte-t-il, les transferts se font à partir de l’UA, ces indemnités passent par la banque centrale avant d’être acheminées vers les comptes individuels de ces militaires ouverts dans différentes banques du pays.
Les formalités administratives se font au niveau du ministère de la Défense nationale qui procède à la vérification des numéros de compte. Ces derniers existent à l’UA. Des inspecteurs envoyés par cet organisme viennent régulièrement s’enquérir de l’état des transferts opérés conformément au mémorandum d’entente signé avec le pays contributeur de troupes. «S’il y a violation du mémorandum, des sanctions sont prévues et aucun pays, encore moins le nôtre, n’a été puni pour manquement. Nous n’avons pas d’explications pour ce qui est de ce retard. Il faut les chercher à la source», assure le colonel Baratuza.
D’après lui, il y a beaucoup de spéculations sur ces arriérés, il y en a qui avancent que le Kenya et l’Ouganda auraient déjà versé ces indemnités à leurs troupes. «C’est faux, quand on donne c’est pour tout le monde. Il se raconte aussi que les autorités auraient détourné cet argent pour d’autres fins. Ce n’est pas possible, personne ne peut endosser la responsabilité ou le fardeau de ces sanctions évoquées ci-haut. Aucune personne ne peut se porter garante.»
Mais quelles explications face à cet état et aux frustrations qui s’accumulent ? «Malaise ou pas, moi, je parle des principes, de ce qui doit se faire normalement, celui qui comprend, comprend. Celui qui ne veut pas comprendre, je n’ai pas d’autres remèdes», lâche le colonel Baratuza, un brin énervé.
4. Des délocalisations mal vécues
Désormais, le 11ème bataillon blindé est délocalisé à Muzinda en province Bubanza et le 121ème bataillon des parachutistes à Mujejuru dans Bujumbura rural à partir du 18 septembre 2015. Seuls quelques militaires qui assurent la sécurité des locaux appelés « gardes locaux » restent là pour quelques jours seulement.
L’ordonnance ministérielle n°520/234 portant implantation et délocalisation de certaines unités ne donne pas les raisons. Cette ordonnance précise seulement que « le groupement des études militaires supérieures est délocalisé du quartier industriel au quartier Kinanira et implanté dans les anciennes casernes du 11ème bataillon blindé et du 121ème bataillon des parachutistes. »
Des sources proches du ministre de la Défense justifient cette délocalisation par une trop grande proximité entre les installations militaires et les habitations civiles. Après la tentative du putsch du 13 mai 2015, le président de la République avait promis d’éloigner les « putschistes.
Dans son discours suite au putsch manqué, Pierre Nkurunziza avait évoqué la nécessité d’éloigner de Bujumbura les deux camps militaires, qui sont à l’origine de la plupart des coups d’Etat au Burundi ces dernières décennies. «Nous allons délocaliser les deux camps militaires qui ont développé un vilain réflexe de coup d’Etat, comme on en a vu en 1993 », a-t-il déclaré.
Une mesure mal accueillie
Des militaires des deux camps délocalisés affirment avoir appris cette décision le 20 septembre 2015 vers 17h. «Au 121ème bataillon des parachutistes par exemple, notre commandant nous a informés ce même jour que les derniers éléments seront à Mujejuru au plus tard le 26 du même mois», explique un militaire. Quant à leurs familles, notre source raconte que le commandant du camp leur a accordé une semaine seulement.
Cette fois-ci, la Grande muette a posé quelques questions : «On voulait savoir le sort de 92 familles du bataillon para et de 42 du bataillon blindé, l’objectif de ce démantèlement au moment où notre commandant a été primé par le président de la République, que deviendront les deux camps, pourquoi on n’a pas permis aux militaires de se préparer car nos enfants étudient à Bujumbura…» Néanmoins, nos sources indiquent que la seule réponse reçue est d’exécuter la décision du ministre de la Défense : « Cela nous a choqué.»
Pour nous calmer, estiment ces militaires, le chef d’Etat-major a sorti ce mardi 29 septembre une lettre demandant à toutes les familles vivant dans les camps militaires de déménager jusqu’au 12 octobre 2015. «Nous pensons que c’est pour ne pas frustrer les militaires des deux camps délocalisés car la question des familles préoccupe tous les militaires», confie une source à l’armée. Ces hommes en uniforme reconnaissent que le statut de 2010 ne permet plus aux militaires d’avoir des familles dans les camps : «Mais celles qui y habitent déjà quitteront quand le père de famille sera à la retraite, un principe que notre commandement est en train de violer.»
Des stocks d’armes peu protégés
Les militaires assurent qu’il n’y a pas eu de préparatifs avant de déménager. Faute de bâtiments suffisants, nos sources à la brigade de Mujejuru font savoir que les militaires vivent sous la tente. « Nous allons essayer de nous adapter », renchérit un d’entre eux. Mais le grand problème qui les préoccupe reste la gestion des magasins militaires. En principe, raconte un militaire, les stocks d’armement doivent être bien fermés et n’ont aucune fenêtre pour éviter la disparition des armes.
Pourtant, les militaires de Mujejuru affirment que les deux magasins d’armement ont des fenêtres et les portes ne ferment pas convenablement. « Les responsables de ces stocks doivent être prudents pour que d’autres militaires ne trompent pas leur vigilance et partir avec des armes surtout dans cette période où nous assistons à des désertions à l’armée», avertit un militaire.
Interrogé par Iwacu, le colonel Gaspard Baratuza n’a pas voulu s’exprimer sur cette délocalisation des deux camps militaires.
5. Un attentat qui a laissé des traces
Que de faits troublants. Vendredi 11 septembre 2015, un groupe d’hommes en treillis lourdement armés a tendu une embuscade contre le véhicule du Général-major Prime Niyongabo. A part son escorte qui a été touchée, il est sorti indemne de cette attaque.
Deux personnes tuées du côté de l’ennemi sont des militaires de la brigade logistique, ancienne base des forces armées. L’assaillant blessé au bras est également de l’unité militaire appelée «Police-militaire.» Deux autres militaires de l’ISCAM (Institut Supérieur des cadres militaires) accusés d’avoir participé à cet attentat ont été également arrêtés. Ils tentaient de regagner la RDC en passant par Gatumba.
6. Des fouilles mal acceptées
Des opérations de fouille perquisition menées chez des anciens hauts gradés de l’armée burundaise ont fait beaucoup de bruit. Il a même été demandé aux concernés de renouveler leurs permis de port d’arme. Avec la nouvelle loi, il leur a été signifié qu’ils sont tombés en caducité. Le commentaire fait par le porte-parole de la FDN est concis : « Il n’y a pas de retraité qui aurait distribué des effets militaires.»
>>> Réaction
Le corps reste uni malgré les désertions
Le colonel Baratuza, en bon porte-parole, relativise le malaise pourtant perceptible. Ainsi, pour les désertions, il estime que ces « départs » ne datent pas d’aujourd’hui. A un certain moment, raconte-t-il, il y a eu des désertions de militaires fraîchement rentrés des missions de maintien de la paix, les gens n’en ont pas parlé. «Ils revenaient avec des montants qui leur permettaient de se lancer dans les affaires. Il y en a qui ont prospéré et d’autres qui sont revenus demander une réintégration quand leurs affaires ont mal tourné. Cela ne se fait pas», signale le porte-parole de l’armée.
Mais aujourd’hui, note-t-il, deux cas d’officiers manquant à l’appel sur un effectif de 30.000 hommes, font beaucoup de bruit. «Cela dépend de la situation politique actuelle. L’armée est aujourd’hui dans le collimateur de beaucoup de gens. On dirait qu’il y a certains Burundais qui aimeraient voir ce corps échouer dans ses missions », déplore le colonel Baratuza.
«La FDN est venue de loin. Il y a des Burundais qui croient en elle, qui veulent la voir unie, professionnelle même si elle a été sollicitée à maintes reprises dans plusieurs affaires difficiles ou louches», regrette le porte-parole de la FDN.
Il fait une révélation : «Il y a dans ce corps, des membres qui se voient promettre des choses alléchantes et qui acceptent facilement. Mais il y a d’autres qui restent fidèles à leur serment et attachés à leur mission jusqu’au sacrifice suprême. Etre militaire n’est pas une fonction mais une vocation.»
Quand un militaire n’est pas dévoué, fait-il remarquer, il devient facilement manipulable. La FDN traverse certes une zone de turbulence, «mais elle triomphera toujours, elle est parvenue à franchir le cap de l’intégration.»
Sans aucun doute, l’armée actuelle déjà divisée se disloquera bientôt pour ensuite se reconstituer en une armée unie et nationale après le changement qui viendra au bon moment.
«Il y a dans ce corps, des membres qui se voient promettre des choses alléchantes et qui acceptent facilement ». C’est exactement le cas pour le Gnl Niyombare. Bamubwira ngo Nkuru ntaco amurusha. No yoberwa n’ubu président. Ngo ni Intore! None inda ndende ihumira indya.
@Mutana M.
Ici vous semblez accuser l’opposition politique burundaise (et peut-etre meme certains pays/puissances etrangeres) de promettre/offir des gains materiels/DES CHOSES ALLECHANTES a certains militaires burundais mais vous oubliez que c’est avant tout le Gouvernement burundais en place/au pouvoir qui tient deja les ficelles de la bourse des depenses publiques dans LE BEAU PAYS DE MWEZI GISABO.
Monsieur le Président : nous vous saurions gré de bien vouloir revenir aux sources de la sagesse : https://www.youtube.com/watch?v=GkSjDP3g-yo
Nous savons tous ce qui mine l’armée burundaise – si on peut toujours parler d’une armée- son principal talon d’achille est le régime en place . Il faudrait qu’on nous explique certaines choses :
1 Pourquoi les es FAB et ex FNL et en particulier les tutsi sont maltraités ? En soumettant les ex fab à tous les brimades possibles et imaginables , le pouvoir de Bujumbura croit les affaiblir , en réalité il forme un front commun contre lui , car ils se sentiront unis dans le malheur. Ils n’ont rien à perdre , sauf la vie .
2 Pourquoi les soldes des militaires partis en Somalie ne sont pas réglés? En décidant de ne pas les virer – et sans explication valable- le régime en place croit affaiblir les ex fab ou tutsi . Eh non il affaiblit tout le monde hutu et tutsi compris et se rend de plus en plus impopulaire , un jour le vase sera plein et va déborder de colère . Sous le régime Bagaza , un jour les hommes de troupe furent pris de colère , ils occupèrent alors le rond point du Novotel en réclamant un meilleur solde. On rapporte alors que Bagaza aurait dit » Bahe amazi » ( lancez sur eux des camions anti incendies) , il a changé d’avis rapidement et il a augmenté leurs soldes , les hommes de troupe ont regagné les casernes. Aujourd’hui les ex fab sont harcelés , le régime le paiera cher. Ceci n’est pas un jugement de valeur ce n’est qu’un jugement d’existence , mais très peu de militaires parlent publiquement , nous le savons bien qu’ils le sont ils le disent dans le cercle familial et certains entre eux .Rappelons nous que lorsqu’un burundais ne dit rien ce n’est pas parce qu’il n ‘ a rien à dire mais parce qu’il ne veut laisser transparaitre ce qu’il ne peut dire pour des raisons de sécurité.
Le problème de l’armée est le pouvoir politique , c’est pour la première fois que cela se passe au Burundi.
3 En choisissant de déplacer certains camps militaires , les populations de bujumbura qui y voyaient un certain rempart contre les exactions de la police s’en trouvent terrifiés , ce n’est ni pour la rassurer encore moins l’armée elle même . Et si on accordait à ces camps militaires davantage d’espace pour agir ? Qui aurait le plus de regret ? Comme il faut tout délocaliser il faudrait aussi délocaliser la RTNB , elle qui est toujours la cible des putschistes de tout acabit ! Délocaliser les services de la présidence , des services de renseignements
« Affaiblir » les ex FAB?. Donc ce sont eux seulement qui partent en somalie? Je ne les savais pas.
@ Mutana M. et Gaheto
Vous devez certainement être ou bien un ignorant ou un mauvais lecteur ou alors un mauvais connisseur des arcanes politiques burundaises ou alors tout en même temps. Voudriez vous donc répondre à mes questions ? Qui sont les principaux officiers harcelés par le pouvoir de Bujumbura ? les CNDD , les FAB ou les FNL ? Ou bien sur les FAB et les FNL bien sur et bon nombre sont tutsi ? Ignoriez vous donc que les officiers FAB sont principalement tutsi ? Je n’y change rien
@ Gaheto Je n’ai jamsi dit que seuls les ex fab vont envoyés en Somalie . Cependant la guerre est une « boucherie »comme disaitVictor Hugo , on y part sans jamais être sur d’en revenir . Mais il y un autre argument , il y a des burundais qui n’ont plus rien et qui sont prêts à offrir leur vies et faire vivre leurs familles . Après tout ca vaut mieux que mourrir au Burundi . Il faudrait être particulièrement vicieux pour ne pas comprendre cela.
wewe wiyita PCE nibaza ko ufise amacakubiri akomeye cane,none muri Somalie hajayo aba EX FAB gusa? heba
iyo manipilation yanyu.tugonbu bumwe mubarundi bose,nomubasirikare bacu.
Cette politique de division ne vous amenera pas nul part. Le compte a rebours a commence, on suit ou on ne suit pas. La loi en avant et le respect des institutions.
Adieu la grande muette et bonjour les dégâts.
A lire cet article du journal iwacu, je peux dire que finally le Burundi n’a plus d’armée. Surtout quand je me rappelle que le Ministre est un civile, et que le CEM est un Général qui vit en cachette pour etre recherché par des gens qu’il ne maitrise plus!
Baratuza n’y peut rien. Le règlement militaire lui interdit de démissionner de son poste de porte parole. La réalité actuelle ne lui permet pas d’etre informé sur les motifs des différentes mesures prises par Nkurunziza contre l’armée.
Bravo! Des fois nous autres Burundais nous sommes nos pires ennemi. Meme si on n’aime pas les regimes il y a des institutions qui doivent etre en dehors du debat politique notamment l’armee. Car lorsque l’armee se desintegre C’est le Mali, la RCA ou encore pire la Somalie. Donc arretons avec nos histoires plutot encourageons les forces de defense a reste united. Par contre il faut des reformes a la police et la SNR
Je préfère le Mali au Burundi.
Le Gén. NIYOMBARE, lorsqu’il était encore au service en tant que responsable des services secrets, avait déjà prédit cette désintégration des FDN si son chef P.N. ne renonçait pas à ses ambitions de 3ème mandat. Il n’a pas été entendu, et voilà, nous sommes déjà dédans.
Ndi LOLOLO,
Umugumyabanga