Ce n’est pas une première. Le site des déplacés de Ruhororo n’en finit pas avec ses « guerres ». La dernière en date est celle de ce mardi 26 novembre. Et cette fois-ci, les jeunes étaient « montés au front » …
Malgré le soleil doux qui jette ses premiers rayons sur le site des déplacés de Ruhororo, le climat est lourd en cette matinée du 26 novembre. Voilà une armada de policiers, fortement armés, qui s’introduit à l’intérieur du site. Tous les issues sont investies. Personne ne bouge ! Pas d’école, ni d’activités champêtres. Quelques instants après, des arrestations commencent.
Selon des sources sur place, les cibles sont connues « d’avance » : de jeunes garçons, pour la plupart des élèves et des écoliers. Et ceux-ci, à la vue des policiers, prennent le large. Les hommes en uniforme les poursuivent.
Et c’est le désordre : des coups de matraque pleuvent, les femmes hurlent, les pick-up ronronnant en attendant d’embarquer ceux qui sont interceptés. Une vingtaine de jeunes gens, selon des sources proches de la police, sont arrêtés.
Loin de la route principale et des policiers, dans les artères qui serpentent le site, la tension a monté d’un cran. Les jeunes se sont organisés en bande pour guetter l’ «ennemi ». Chacun d’eux possède, au moins, une pierre. Des enfants, les deux mains sur la tête, parlent un autre langage : de 1993 : « Nous savons comment vous avez tué les nôtres. Nous n’étions pas encore nés mais nous sommes au courant de tout ». « De qui parlent-ils ? », se demandent les passant, qui, désarmés, assistent au spectacle : « Ces policiers ! », rétorquent les déplacés.
A quelques centaines de mètres, à la route asphaltée, l’opération de la police se poursuit, menée par le Commissaire régional de la police en personne, Eustache Ntagahoraho.
Mon appareil …
Malgré le calme précaire qui ponctue ces troubles, chaque nouvelle arrestation suscite de nouveaux remous et déchaînement au sein de la population. C’est ainsi que vers 11heures, deux jeunes, comme venus de nulle part, apparaissent, dans les mains de la police. Tout le site s’enflamme à nouveau. Mères et enfants regagnent de nouveau la rue. Les hommes, eux, sont introuvables. Tout le monde crie à la catastrophe. Les révoltés prennent la direction menant vers l’attroupement de policiers qui se tiennent à quelques mètres au bord de la route.
Les journalistes n’ont pas raté le rendez-vous. Enregistreurs allumés, cameras en mode « on », appareils photos en embuscade, rien ne nous échappe. Un véhicule policier réapparaît. C’est le commissaire régional qui revient. Mais rien n’est plus comme avant. Les jeunes filles et vielles mamans s’érigent elles-mêmes en barricade.
Voyant qu’il est impossible de foncer dans le tas, le pick-up s’arrête. Eustache Ntagahoraho, regard serein, sauta de la voiture. Sa première cible, mon appareil photo. Que faire ? Rien ! Il faut juste se recroqueviller quelque part pour éviter d’autres agressions …
Un ordre s’en suit : interdit à la population d’adresser la parole aux journalistes. Ces derniers sont sommés de vider les lieux.
Deux jours qui se suivent et qui se ressemblent …
Tout commence, d’après des sources au sein du site, la veille, lundi 25 novembre quand une équipe de policiers débarque à l’école primaire qui y est érigée. Mission : arrêter Désiré Nsanzamahoro et Emmanuel Manirambona pour « raison d’enquête sur une grenade qui a été lancée il y a quelques jours ». L’un est écolier, l’autre un élève du Collège Communal Ruhororo. Visiblement, selon des témoignages sur places, les autorités scolaires n’ont pas été averties de l’opération. Les agents pénètrent dans les enceintes de l’établissement et arrachent du banc Nsanzamahoro. Du coup des déplacés arrivent criant au scandale qu’ils viennent d’être attaqués, qu’il faut vite se sauver. Et le chaos se crée ! Des écoliers par-ci, des élèves par-là. Les uns sautent par les fenêtres. D’autres se bousculent à la porte pour échapper « à l’assaut. »
En moins de quelques minutes, tout le site est mobilisé. Les rues sont bloquées, les esprits chauffés à blanc : « Pas question d’enlever qui que ce soit de nous », crient-ils devant les policiers décidés, coûte que coûte, de mener à bout leur opération. Personne ne veut lâcher quoi que ce soit. Les hommes en uniformes allument la première mèche pour se frayer du chemin. Des rafales retentissent et les déplacés n’ont qu’à prendre la poudre d’escampette. Bilan : quatre blessés. Deux écoliers et deux policiers. Vite fait, un pick-up, avec les deux jeunes suspects à bord, en profite pour prendre la route vers le chef-lieu de la province Ngozi.
Vers 11heures 30. Aux habitants du site de sortir de leur cachette. Et de jeter leur colère sur les passants. La route principale Ngozi-Gitega est barrée. Les voitures qui passent essuient des jets de pierre. Les journalistes arrivent et allongent la liste des cibles. Il ne faut surtout pas descendre du véhicule pour tenter de prendre un son ou une image.
Le bouillonnement perdure jusqu’à l’arrivée d’une autre unité policière venue en renfort. Celle-ci est obligée de tirer, une fois de plus, pour dénouer la situation contraignant la quasi-totalité des habitants à rejoindre leur demeure. Et le calme revient, précaire.
Une jeunesse affûtée pour le combat
Toujours ce lundi-là, à 14h, un camion militaire fait son apparition. Les déplacés semblent être rassurés cette fois-ci et sortent, un à un, de leurs maisons. Les forces de défense et de sécurité en haut de la route. La population, elle, est entassée en bas. Mais une chose inquiète : les jeunes, pour ne pas dire les enfants, de l’école primaire se montrent plus actifs. Chacun avec un bâton au creux de sa main. D’autres des gourdins. Au bout de leurs lèvres sort un nom qu’il faut, à tout prix, combattre : Clément Baryakaziri, l’administrateur de la commune Ruhororo. Parmi ceux-ci, certains ont réussi à s’ériger en chef de bande. Ce sont eux qui décident s’il faut répondre à l’appel de telle autorité plutôt qu’à celui de telle autre, à donner l’information à tel journaliste et de tourner le dos à un autre. Pour les plus âgés, la scène est accablante : « C’est 1994 que nous revivons », murmurent-ils.
En fin d’après-midi, les autorités provinciales et régionales affluent les unes après les autres. Sous un climat lourd, celles-ci tenteront de calmer les esprits dans une réunion avec cette population aux nerfs tendus, mais en vain…
NDASHIMIRA RWASA YITOJEJE TURAZI KWAGIYE GUTSINDA NOGUCEMURA IBIBAZO VYUBURUNDI
Bon, la question du site de Ruhororo n’est pas nouvelle. Mais je pense que hashobora kuba abanyepolitike bacinyegejemwo. Mais ico nohanura mes chers collègues du site nuko batoza bahendwa n’abanyepolitike bakamenya kwifatira ingingo. Si non wewe yibera i bujumbura iyo abahamagariye kugumuka hama police ikaza gufata abateye umugumuko ce sont eux qui en subissent les conséquences wewe i bujumbura yibereye mu mahoro. Nongera nkebura n’abandi bose boba bagihendwa nabo ko bova i buzimu bakaja i buntu kuko ingaruka mbi zavyo zimaze kwibonekeza muri ubu burundi ni nyinshi twese ntitwozirengagiza.
Nosaba ko abanyepolitike bokwirinda kuvuga amajambo aca imitima.Ahubwo bafash mugutora umuti ibibazo vyose bibarizwa murico kibanza.mugushiraho imigwi ibafasha kumva ko botaha mugi hugu cabo arico catwese canke ico kibanza kikaba ikigwati c’amahoro citabiwe na bose:abahutu,abatutsi na batwa
Datus urumugabo sha naho ntakuzi,that s a message,harageze ko abarundi turengera amoko,ubu turi mwi higanwa rya East Africa ,abandi nabo baracari mu mazuru,bon ku kibazo co mu Ruhororo ,abagabo bijambo n ijunja,badatinya igitsure,nibake ariko bariho,nibahaguruke bicarire ico kibazo ,gitorerwe umuti,kuko guterana amajambo,inguvu z igipolisi n igisirikare ,ntaho vyigeze narimwe bitora inyishu y ikibazo, EX EGYPTE,LYBIE,TUNISIE.
MWARAMUTSE MWESE AHO MURI HOSE
Ssindavyumva naho vyakabereye mbe abo ba déplacé reta nivuge ko idashaka
ko babaho ko ishaka ko baja mukuzimu.
ivyerekeye kirya kibanza naco rurya nurwitazo gusa kuko niho RETA yariyabashize
namakungu aca arabubakira turya tuzu. harimwo abaHUTU naba TUTSI babuze ababo murirurya rwimo mutayobewe. ABABICIYE ABABO NIHO BAKIRI MUMIHANA
en premier lieu PETER NKUR.
hari vyinshi binyegejwe turabizi kandi abarimurivyo ntibavugwa raba kuri site: Bujumbura.be
AMARASO arahuma ni mwirambire muzobona ikizovamwo kazima twahejeje kuvyereka ONU Avec les 3 grandes pays ko bagomba kugira iyindi GENOCIDE
Amahoro yumuntu ari mumutima iwe. Nibahubake neza nabandi bahunguka bava muza Tanzania nahandi babane,gutyo kiba ikigwati CAMAHORO.
AHO USANGA ABAKURU BAHAKENEYE KUHUBAKA AMAZU YABO. Muzoba mumbarira.
Heyy,
Ariko rero n’iyi Leta sinzi ingene ikora.Voici un petit groupe y’abagumutsi politisés banka ivyo ubutegetsi bubabwira.Ese iyaba bavyanka bari mukuri hoho.Banyeneho barahakeneye,..nyarutsa rero muvemwo ntabindi.Ahubwo uyu mu commissaire kamunaniye,…urabona iminsi amaze kutuntu nkutu…Nibaharungike nyawe wirabire ko ata niminsi ibiri bahamamara,,murabona!!!Rwasa niyaza utuntu nkutwo ntazotwihanganira na gatoyi,…mbaye nkawawundi
Pourquoi tout le monde abonde ce probleme dans le sens de l’ethinisme ? il faut y mettre de l’etique car la juste sans l’etique n a aucune lecon de moral et ne conduit nulle part (Cfr Mr Mbaye 1er juriste senegalais) , prenons un enfant qui est ne dans ce site en 93 aujoud’hui il a 20 ans et n a jamais vecu la vie de la campagne pourquoi le contraindre a aller vivre a la campagne ? et si on allait moderniser ce village et le faire un village de la paix y amener les Hutus et le Twa , ………… reconciliation des peuples . L’esprit revenchard ne nous conduira nulle part !
Le problème dans cette histoire est ethnique mais n’est pas une raison.
Les habitants du site occupe un terrain appartenant à une autre personne.
Cette personne, vraie propriétaire est retournée de son exil semble-t-il de la Tanzanie et, est encore presque mendiante avec toute sa famille.
Les occupants exploitent à la sa terre et leurs terres d’origine en toute quiétude.
Mais ces occupants du site avancent qu’ils ne peuvent pas rentrer chez eux alors qu’ils y sont tous les jours pour labourer et récolter en toute quiétude.
Il y a aussi du mélange de politique de politique de certains extrémistes qui interdisent même à à certaines personnes qui voudraient évacuer le site.
Je me rappelle qu’il y a une télédiffusion (si pas à la RTNB, c’était la TR) des entretiens avec ces populations impliquées dans ce conflit. J’aurais souhaité qu’on rediffuse cette émission.
Que les gens cessent d’instrumentaliser l’affaire, mais qu’une solution soit trouvée sans heurts.
L’Uprona pourrait jouer son rôle déterminant si volonté il y a. Malheureusement, il me semble qu’elle est toujours le parrain des spoliateurs, ça n’avance pas le Pays. Et, pourtant dans cette histoire, des compensations peuvent se faire. Mais que certains occupent à la fois et leurs terres et la terre des autres tandis que d’autres sont forcés à la mendicité.
Ce que tu viens de dire et ce qui a ete propose par le comité yahawe kwiga ico kibazo , mais les deplacés ntibabishaka , none babagire gute? ingorane ni uprona ibaboheye amaboko imugongo kubera aribo bayitora. niyo mva ndabizi , si non samoko gusa kuko nuwatewe grenade n umututsi
Juste un petit message: Guhirwa n’isinzi ry’abahutu bakwirukako nk’impongo ataco uzira ntivyoroshe mu mitima ya bose. Hariho n’abahutu bahizwe bunyamaswa n’abatutsi dans les memes conditions. Hariho n’abaraswa/cumitwa atavyo bari biteze. Mu mitima, ibikomere nkivyo ntibizimangana ningoga co kimwe kuri bose. Ku baatwara, amahoro ni yose (ko twatsinze aritwe twatera intambara…ntabandi bohungabanya amahoro…), kandi harimwo ukuri n’aho kutuzuye! Gutaha kurima imivyimba y’abawe (abatutsi bishwe, abenshi bahambwa mu misarani y’abo), umwe yakwicira akurindiriye kandi? Bica kiriya gihe , ubu naho administration est hutue, bafise police et renseignements hutus, armee commandee par un bon nombre de hutus. La reconciliation « musclee » des DD ne fonctionnera pas. Les deplaces de Ruhororo n »ont pas totalement raison/tort, ils ont besoin de quelqu’un pour les rassurer, et ceci est aussi valable pour certains hutus. Des ecoliers qui sont poursuivis par une police armee? Akazoza k’abo bana si keza, ils sont entraim d’etre formes par la police pour un jour defier cette meme police.
Hariho aba DD bipfuza « GUSOTORA » abatutsi kugira barabe ingene bavyifatamwo, d’ou ses provocations qui ne cessent pas. Kumwe bamwe mu batutsi basotora abahutu mukwica Ndadaye (un tres different hutu est a sa place…); c’est fort possible que les DD n’auront pas a faire aux vieillards upronitses, mais bien a une generation differente.
La plupart de ces déplaces avaient déserté leur propriétés pour avoir la vie faciles sans travailler la terre.maintenant ils rêvent de déclencher une autre guerre pour continuer d’être assistés et recevoir des aides .Pauvres féneiants !!!
Ce commissaire régional devrait avoir été demis de ses fonctions depuis fort longtemps n’eût été le culte de la médiocrité et le régionalisme dont il peut se targuer.
Rappelez-vous des tueries chez les adeptes de ZEBIYA.
Un officier de police compétent ne peut pas se permettre de confisquer le matériel d’un journaliste qui fait correctement son boulot de chercher l’information pour informer.
Si on est convaincu de ce que l’on fait en public, pourquoi vouloir le cacher à la face du monde ? Dans le cas contraire, pourquoi continuer à travailler sans conviction ? juste pour faire plaisir à ses supérieurs ?
Aux déplacés de Ruhororo,
Ils pouvaient y avoir autant de Ruhororo au Burundi mais parfois les Ruhororo se sont déplacés quelques part au Congo et en Tanzanie et d’autres Rohororo ont été des mouroirs dans Bujumbura Rural . Tous ces Ruhororo ont fermé leurs portes et ceux qui y habitaient ont regagné leurs collines parce que la paix collines est là même si la misère guette. Ne nous dites pas chers habitants de Ruhororo qu’à l’heure actuelle des hutu et des tutsi s’entretuent sur les collines, ou que des militaires tirent sur tout ce qui bouge ou que des sans échecs brulent vivants ceux qui ne sont pas du bon « bord ». Ces temps sont révolus. Hutu et Tutsi tentent panser les plaies en attendant que la justice soit faite, si un jour justice ait lieu.
Il est temps de rentrer sur vos collines, retrousser vos manches, travailler pour votre survie comme l’ont fait les Ruhororo d’ailleurs. Il en va de sa dignité
Réconciliation iracari kuri nkukwezi mugihugu cacu uravye qlq commentaires zirihano. Hama iyo site ya Ruhororo yarikuba yarabomowe kuva kera kuko la majorité ya ces déplacés baja kurima amatongo yabo pendant la journée, bagataha mu ma 18:00. Hari nabararayo rimwe na rimwe. Bahebe babe intagondwa hari la police et l’administration. Ikindi nuko iyo probleme ya ba déplacés mugihugu cose Nkurunziza yarakwiye gufata décision kugira izo nduru zihagarare.
Hagarara bwuma bavukanyi bo kur Ruhororo kuko ni mwataha, bazoca baheraheza igikorwa batanguye muri 1993. nta numwa abanezwe. ascension yahora abigisha kkwikingira aba DD bakiri mw’ishamba, ubu asangira nabo, nta numwe abanezwe bavukanyi.
Gumura abantu usumvye ng’aho!! aho wosanga wibera ku Mugoboka mwabirya bi villas nabo bagorew harya mw’irya nkambi. Aho wobahanuye kuva mu matongo yabandi. Imvugo nk’izo zarataye igihe mugenzi. Gira amahoro.
@haragezwe Uragenda ubafashe nimba ubababaye caane!! Kurya no kuba mu vyabandi kunguvu n’ umuvumo kur ‘ibo n’abana babo!! lero nimba ubakunda ‘Urabahanura nkuko bikwiye’! Mwitwaza za injustice na genocide z uburofa, bigiye kubatekurukana tubona!! Mukomere!
Ariko abo ntavuze ntibahaha!!! ntibarunva yuko abatutsi ari akadakorwako!!! mu nyuma yinrwano zimyaka 20 mu karere, amahonyabwoko, mu rwanda, mu burundi eka no muri congo hari umuntu akiciyunvira kubatsembatsemba. Bararaba aba congoman banesheje M23 bwaca ngo ni vyo twari twishakira nayo ivyo kwihora ngo twoba duhaye inyenda muvano urwanda kwinjira Congo.
Uwo musitanteri we bariko barakoresha aragowe. Ico nzi co izo ndwano abazungukiyemwo turabazi. Ehe muragume musafisha muri rural nayo ibindi mu bireke bizobafasha.
@Mututsi
« Ariko abo ntavuze ntibahaha!!! ntibarunva yuko abatutsi ari akadakorwako!!! »
Ngiyo imvugo y’intagondwa zivurwa!!! Muri USA aba KKK birirwa barayagura nk’uko nyene mugabo ntikibuza ko Obama abatwara imyaka 8 kandi bamwita inguge!!!!
Izo camps de concentration crees par Buyoya et sa clique devraient etre detruits depuis fort longtemps. Ces desplaces devraient retourner chez eux mu matongo yabo. Il faut les rassurer et les retourner ku misozi iwabo ahandi ho hazokwama akajagari. Ces deplaces ont ete utilises par des politiciens mal intentionnes et continuent de l’etre malheureusement…
Iryo jambo uvuze niryo
Ariko none abo benewacu bakiri mu makambi y’impunzi bazogeza ryari kumva ko bikenewe ko baheba ka gatima ka ca gihe c’1993 n’ivyakurikiye? Mbe jewe aho mperereye ko ata « mututsi » n’umwe yagize ikibazo 1993, twabakingiye, tukabanyegeza, sibo bagarutse kudutikiza bari kumwe n’abasoda???? Baza batora umwe umwe agenda ntagaruke, wahuba ugaca kw’ikambi yambi ntiwarengana. Nca nibuka ukuntu umugabo araho yajanye abasoda n’impunzi kwereka aho abantu bahungiye mu mwonga, ico gihe hapfuye abarenga 600. Ariko sha mube mureka kutwibutsa agahitiye!!!!!!
Hewe ntiwibaze ko abantu ari ibigugu igambe kuko birere kana ko amaraso ari ku ntoke zawe {¡¿izompuzizo ku ruhohoro ntanimwe itabuze¿¡ yiciwe na baDD none ubu kubera mudashaka ukuri muriko murabirukana <¢ gerageza kuko nivyo vyabereye₩`»¡
Au problème, une réponse! Quand il n’y en a pas , c’est à dire qu’il n’y a pas des hommes à la place qu’il faut! Ce problème du site de Ruhororo commence à perdurer! Je pense que les autorités administratives (Admicom et Gouverneur) éprouve des difficultés pour résoudre cette équation à plusieurs inconnues! Déjà, les commentaires haineux que je viens de lire ici me montre combien ce cas est délicat! Je demande à la société civile de s’impliquer pour dénouer ce conflit interminable. D’autres personnes qui peuvent être utiles, ce sont les natifs de Ruhororo qui peuvent apporter leur concours. Si demain ce problème occasionne des victimes , mwese muzobibazwa!
Hama ça ne sert à rien de mettre des propos déplacés dans ce blogue, c’est ridicule, ça ne vous honore pas, au Burundi, ni Hutu, ni Tutsi ni Twa ne pourra vivre après avoir exclu l’un des trois ethnies!! Ntakundi none ko Imana yaturemye twese, dutegerezwa kubana coûte que coûte!!!
Imana iduhezagire, iduhe abakirisu benshi kuko ndavye amajambo mbona turagwaye bagenzi!
Toute violation de la loi doit etre punie en bonne et due forme. Abarundi dukwiye gutandukanya ibihe. Du temps des MPORONA, igisoda n’igipolisi vyari vyiharijwe n’ubwoko bumwe, abatutsi. Ubu hari agahengwe kuko ces deux institutions zategereye igikorwa kijejwe n’uko umutekano wobungabungwa mu gihugu cose. Kibi ni uko hari bamwe bamwe, abanyepolitike cane cane, bagishaka kwikika mu kiza mu ntumbero yo guhurubir’amada yabo gusa. Alors, si les agents de la police sont intervenus dans ce camp de deplaces de Ruhororo pour arreter des personnes presumees coupables de l’attaque a la grenade, il faut qu’ils fassent leur travail. Inkozi z’ikibi zose zibwirizwa kurengutswa imbere y’intahe. Et la maniere dont la police s’est comportee face aux aggresseurs/ locataires du camp Ruhororo, je ne fais que les feliciter et les encourage a aller de l’avant pour l’etablissement de la paix dans notre pays, le Burundi. Wabaya washindwe kwa jina la Yesu
Eh bien moi j’abonde dans le sens de la commission qui a ete nomme par le gouverneur de Ngozi pour regler la question de ce site. Il faut que ce dernier soit transforme en village de paix ou cohabite HUTU, TUTSI et TWA. Comme ca, ils vont se marier, il y aura des HUTSI, TSIHU, TUTWA, TSITWA qui vont au fur des annees peupler ce village. Il n’y aura plus de suscipicions ni tueries entre ces occupants! Meme auj’ourd’hui ces nouveaux occupants HUTSI, TSIHU, TUTWA, TSITWA existent, mais comme ils sont minoritaires dans ce site, leur voix pacifique est inaudible!
Abo ba Tutsi nivasubibire kumitumba iwabo iyo baje bava kuko amahoro Ni wararaye. Mbega mwari muziko ahimbere yiyo camp yabo atamuhutu yashobara kuhaca mumamagume Baca bamena unitwe?
Uriko urabatamba kumuvyimba ariko mugabo uratwenga ugeguza ivyisi bihinda bihera, iritararenga ntawuritera ingata. Hari igihe ako gatwengo utazokibuka.
Kubera iyo kambi bayijemwo kugushaka kwabo ngira?? abari babatumye baza muri iyo kambi ntabo uzi??
sha abo bana barabahenze , sibimwe vya kera impunzi za tegera abantu zikabicira muma kambi. Ivyari imagera vyarageruwe,nibave ibuzimu baje ibuntu
Ruhororo est devenu une zone de non-droit!!!
Cela existe dans quelques quartiers des grandes villes des pays développés! C’est l’oeuvre de la mafia et autres escrocs!!!!
Que ces jeunes tutsi rentrent chez eux. La guerre est fini. Reprendre le travail des sans échecs barabireka kuko n’aba mbere ntivyabahariye.
Pauvres déplacés de Ruhororo depuis bientôt 20 ans…!!! Mbe aho baba ubu hari bande? Mbe nta muti ushobora gutorwa utwo dusigarira tw’ihonyabwoko, isegenya yo muri 1993 yakurikiyen iyicwa rya Ndadaye tugasubira mu matongo yatwo…? Et les Upronistes dans les institutions politiques, que font-ils pour qu’une solution soit trouvée et que ces déplacés retournent chez eux, dans leurs propriétés? Turagowe kandi cane…!
Ce sont les uproniste bashaka ko bagumaho si non bamwe bamwe baratashe kandi babaye mumahoro. nabo nyene bararima mumatongo yabo bagataha rimwe rimwe muma sits.aho ingorane siyindi n amatora kuko baroroshe guhendwa no gusukwa ngo babatore iyo bari hamwe.
Pour ceux qui disent du n’importe quoi, il sied de vous rappeler ce qui suit:
1. La police faisait son travail quotidien en enquêtant sur une grenade qui a
explosé chez Monsieur Rivuzimana occasionnant un bon nombre de dégâts chez la victime.
2. La victime de cet acte criminel est tutsi.
3. L’Uprona, pêcheur en eau trouble, compte sur cette situation pour s’approprier les voix de ces
déplacés tutsi en 2015, vu que grand nombre de ceux-ci commençaient à rejoindre le MSD et le
CNDD-FDD. D’où raison d’attiser le feu.
None abanyaruhororo babatutsi bijunja canke abanyengozi ntabariho bovuguruza abo baporona ko mbona namaradio apfha kuvuga ivyatazi , renaissance yoyo umu reporteur wayo yaraye ankuyeho,; nuwutize comms ou journalism arafise ahageza.
Aba Eustache, aba Baryakaziri (wew izina niryo muntu) bamenye yuko amaraso y’abo batutsi azobahumira! Uwo musitanteri arabaza uwamubanjirije en 1993, Mr Liberat ko adapfuye yangara nka Gahini?
Nukuri nbabwiye ivyo vyose biriko bikogwa na Uprona irondera amajwi kurabo ba deplacés , none karaciye ingani ngo abantu batere ama grenade hama babareke bidegemvye!!! ivyo ntibishoboka police yari kukazi kayo. kandi ndashimye ko bavyifashemwo neza atawahasize ubuzima. ikindinaco mwebwe muvuga ivyo mutazi muratohoza uwatewe grenade numututsi sumuhutu. je le connais bien
Igituma naco iyo site itera ingorane nuko hari abubatse mumatongo yabandi. kandi commission yagiyeho ngo itore umuti yarakoze isaba abari mumatongo yabandi kuhava bakubakigwa mugice ca reta mais impunzi zarananye. kuberiki??? baza abaporona.
Ivyo mu Ruhororo bisiga ubwenge ariko uwukurikirana ibibera mu Burundi bikorwa n’iyi ntwaro ya CNDD-FDD ntiyotangara. Haheze imisi itari mike bivugwa ariko nta muti utorwa. Umuntu yokwibaza igituma ari iyo site yonyene yama itera ikibazo? Ikibazo bakibajije umushikiranganji ajejwe abo bapolisi avuga ngo hari abanyapolitike bari inyuma yabo. Iyo ni imvugo twokwita échappatoires ou une fuite an avant twama tubona muri abo bategetsi bavuye muri DD. Ko mbona abanyepolitike bakorera mu gihugu cose, ni kuki bumvirwa n’aba déplacés bo mu Ruhoro gusa? Uwo binaniye avuga ngo ikirago kiranyerera. Abo batware duhereye kuri Administrateur gushika kuri Gouverneur nibicarire ico kibazo batunganirize izo mpunzi mu gihugu cabo, babatekanirize imitima yabo yahahamutse kuko barazi neza yuko abo bapolisi baza guhagarika abana babo aribo babiciye ababo muri 1993-1994. Ni bareke guta umwikomo kubanyepolitike. Ni kuki batavuga uruhara rw’izo mbonerakure zishobora kuba zibateranya n’ubutegetsi?
Pauvre Eustache!!! Waranyoye umufa w’igihuna ariko uzogukora umusi uri izina
I Ngozi kwa Peter je nagira atunganiriza boose ,,he ntaho kagiye rero kuko ivyo mu Ruhororo bimaze imisi ,,ariko ba Ntwari n abandi ba dd b abatutsi na mme la vice Mwidogo bariko bararya imikate n amavoka gusa peter yabahaye nka opium au peuple pauvres tutsi dd,…Mbega utwo tu deplaces mwaraduhevye ngo turibwe namwe murye.
Pauvre comune Ruhororo!!!
Abapoliso bakoze nabi kwiyadukiza kw ishuli batavertishoje aba autorites baho encore batatanze na mandat ngo abagirizwa bijane canke bareke haze barafatwa ingingo ari uko izambete zinaniwe. Ikindi, ko bene gufatwa ataco biyagiriza bari kugenda mumahoro . La population yagumutse, ishigikiye inkozi z ikibi!! Muri ivyo vyose uruhara rwa administration ruri he!! Vyose ninuruvyaga!! Womengo nta n umwe azi amategeko!!