Dans un communiqué de presse publié, vendredi 12 mai, le secrétaire général du Cnl fustige des cadres du parti qui se livreraient à des ‘’campagnes d’intoxication’’.
Le député Simon Bizimungu fait savoir que son parti suit avec attention les propos mensongers et calomnieux développés par des cadres et anciens membres du Bureau politique du parti.
Suite à ce qu’il appelle ‘’une campagne de désinformation’ et de calomnie’’ développée à l’endroit des dirigeants du parti, le secrétaire général avance qu’en date du 12 mars 2023, le parti a tenu son congrès ordinaire conformément à l’article 47 des statuts de cette formation politique. « A ce congrès, trois de ces anciens membres du Bureau politique étaient absents », signale ce cadre du parti.
Au cours de ce congrès, indique le député Bizimungu, le Bureau politique du Cnl a apporté des modifications à ses statuts et règlements d’ordre intérieur, toujours dans le respect des textes en vigueur. « L’un de ces cadres, ancien membre du bureau politique, a même proposé des modifications qui ont été insérées dans ces textes légaux avant d’être approuvées à l’unanimité par les congressistes, y compris ces cadres ».
Poursuivant sur cette lancée, M. Bizimungu rappelle que le 30 avril dernier, le Cnl a organisé un congrès extraordinaire afin de mettre en place les organes qui se conforment aux nouveaux textes. « Un nouveau Bureau politique, à l’œuvre maintenant, a été ainsi unanimement approuvé par ce congrès extraordinaire auquel participaient ces cadres, anciens membres du Bureau politique ».
Sabotage du parti
S’exprimant au nom de son parti, le député Simon Bizimungu dit trouver indécent que quelques anciens membres du Bureau politique et membres du Cnl cherchent à mettre des bâtons dans les roues du nouveau Bureau politique approuvé « par le seul motif qu’ils ne se retrouvent pas là-dedans alors qu’ils sont d’office membres du Conseil consultatif, conformément aux statuts en vigueur ».
Enfin, de tout ce qui précède, le secrétaire général du parti d’Agathon Rwasa déclare que le Cnl est ouvert au dialogue et à la résolution pacifique des conflits et s’insurge contre des cadres qui mettent en avant leurs intérêts personnels à la place de l’intérêt général du parti. Il leur demande de cesser « leurs campagnes d’intoxication » et se joindre aux autres militants pour la préparation des échéances électorales prochaines et menace de sanctions contre « quiconque tentera de perturber le fonctionnement normal du Cnl ».
Rappelons que dans une lettre du 28 avril, huit anciens membres du Bureau politique, députés pour la plupart, ont dénoncé l’absence de démocratie interne au sein de leur parti et ainsi ont rejeté les résultats du Congrès extraordinaire du 30 avril dont ils disent que la tenue a violé les règles en vigueur au sein de ce principal parti d’opposition.
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