Le Mercredi 15 Juin 2011, dans la salle de réunion du Secrétariat Exécutif des Technologies de l’Information et de la Communication (SETIC), se sont déroulées les cérémonies de Signature du Contrat de Construction du Réseau National à Fibre Optique dénommé Burundi Backbone System (BBS).
Cette signature a été concluen entre la Burundi Backbone System Company SM, (BBS) représenté par Monsieur DAVID EASUM, Directeur Général de BBS Company, la Société ZTE Corporation représentée par Monsieur Gui Xiao Dong, Représentant Légal, ainsi que le Secrétariat Exécutif des Technologies de l’Information et de la Communication (SETIC), représenté par Monsieur Salvator NIYIBIZI, Secrétaire Exécutif.
En effet, cette Infrastructure est mise en place dans le cadre d’un Partenariat Public Privé (PPP) qui a vu cinq opérateurs locaux du secteur des TIC se constituer en un Consortium dénommé BBS Company pour conclure avec le gouvernement, une convention de Partenariat, précisant les conditions d’installation et d’exploitation de ladite infrastructure.
Les cérémonies ont été rehaussées par la présence de Madame Concilie NIBIGIRA, Ministre des Télécommunications, de l’Information, de la Communication et des Relations avec le Parlement entourée des hauts cadres et du Ministère et de l’Equipe de Gestion du Secrétariat Exécutif des Technologies de l’Information et de la Communication.
La mise en place de la Dorsale Nationale à Fibre Optique est un projet au coeur de la stratégie nationale de développement du secteur des TIC au Burundi. Elle constitue sans aucun doute, un témoignage très éloquent du degré d’engagement du Gouvernement dans la promotion des Technologies de l’Information et de la Communication en général et, en particulier, dans le traitement, la gestion, l’échange et la diffusion de l’information.
Ainsi, la demande de plus en plus croissante en Bande Passante et en connexion Large Bande due à la forte augmentation des besoins en services de données, elle-même conséquence directe d’une bonne évolution de l’économie nationale dans son ensemble, trouve une solution dans le déploiement du réseau de transport et de réseaux d’Accès Large Bande. Cela va booster et rendre possibles les services exigeants en vitesse et en qualité de connexion tels que les transactions financières et échanges bancaires, l’administration en ligne, la vidéoconférence, l’enseignement en ligne, l’E-health, les services web et autres.
Par cet événement, nous venons de franchir une étape très importante longtemps attendue qui clôture un long processus d’élaboration d’un mécanisme, du cadre et d’un environnement propices pour les travaux de construction de cette dorsale nationale à fibre optique comme l’a souligné Madame la Ministre dans son allocution prononcée à cette occasion. Une fois en place, a-t-elle ajouté, cette infrastructure permettra l’accès à une connectivité à haut débit sur toute l’étendue du pays et sur l’extérieur.
De plus, il importe de rappeler que la dite infrastructure est un, parmi les grands chantiers initiés par le Gouvernement Burundais dans le secteur des TIC, à travers le Secrétariat Exécutif des technologies de l’Information et de la Communication (SETIC). Aussi, étant donné l’impact transversal des TIC, son succès constitue un pré-requis pour la réalisation et la réussite de tous les autres projets connexes initiés dans tous les secteurs de la vie socio-économique du pays.
Aux termes de ce contrat, la Société BBS confie à la Société ZTE, la mission d’installer, sous le contrôle du SETIC, un Réseau de Communication Large Bande à Fibre Optique qui interconnecte tous les chefs-lieux de provinces du pays et six points frontières avec nos pays voisins. Les travaux de construction devraient démarrer dans les deux mois à compter de cette date pour se compléter dans un délai ne dépassant pas vingt-quatre mois.
Ces travaux étant programmés en phases, le Burundi devrait pouvoir enregistrer les premières retombées positives dès la fin de la première phase prévue pour la fin du mois de Mars 2012 au cours de laquelle notre pays sera connecté sur le câble sous-marin via le Rwanda et la Tanzanie.
{Le Secrétariat Exécutif des technologies de l’Information et de la Communication SETIC}