Les pensionnaires de la prison de la commune Shombo dans la province de Karuzi transférés dans un container pendant presque une semaine ont regagné leurs cellules. C’est un ouf de soulagement pour ces prisonniers et une satisfaction pour les défenseurs des droits de l’Homme qui avaient sonné l’alerte.
Espérance Nahimana, administrateur de la commune Shombo a décidé ce vendredi 22 juillet de réparer la porte du cachot communal qui avait été à la base du transfert de ces prisonniers dans un container.
Elle avait invoqué le manque de prérogatives pour débloquer les fonds nécessaires pour la réparation de la porte du cachot de cette commune.
Sommes-nous un peuple maudit? Pourquoi « cette super ingeniosite » pour faire souffrir les autres de la part de ces « leaders DD »? Sans doute, cela n’est pas un plan du parti…
La haine fera du Burundi du cendre! Une fois sortis de la, que feront ces gens qui furent emprisonnes dans des contenaires (il parait qu’il y en un bon nombre a Buja, les uns tout pres de la place de l’independance et meme pres du Hero national Ndadaye). Pourtant ca devrait etre simple, la porte de la prison peut-etre reparee tout en ayant des prisonniers a l’interieur. Il est question de securiser le lieu.
Isayas Afewerki de l’Erythrée est passé maître dans cette technique de maltraitance des détenus. Il les fait enfermer dans des containers en plein soleil où la température ambiante dans cette zone sahélienne dépasse souvent les 50 degrés celsius. Les détenus n’en sortent que deux fois par jour. Ceux qui parviennent à échapper à cette torture préfèrent de loin mourir noyés en mer Méditerranée que de retourner dans le pays.
On n’enferme même pas les bêtes dans des containers. C’est de la torture ni moins ni plus; l’administrateur doit l’assumer.