Le secrétaire général des Nations unies a transmis un rapport sur le Burundi, le 23 février dernier, au Conseil de sécurité. Bujumbura monte au créneau et parle d’un rapport fondé sur des informations erronées. La tension monte alors que le Burundi était à l’étude, ce jeudi 9 mars, au Conseil de sécurité.
«Depuis deux ans, l’impasse politique n’a fait que s’aggraver. L’espace de dialogue politique s’est rétréci davantage du fait de la répression», indique le secrétaire général des NU, Antonio Guterres, dans un rapport transmis au Conseil de sécurité qui porte sur la période écoulée depuis l’adoption de la résolution 2303, le 29 juillet 2016.
D’après lui, au lieu d’un véritable dialogue, l’échange des vues politiques, essentiellement sous forme d’accusations et de contre-accusations, intervient à travers les médias sociaux et les communiqués. «Fait nouveau, le Président Nkurunziza a déclaré à la fin de 2016 qu’il pourrait briguer un quatrième mandat (…) situation qui pourrait plonger le pays dans une crise encore plus profonde», souligne le SG.
Antonio Guterres se dit très préoccupé par cette récente déclaration du numéro Un burundais. L’adoption d’une révision constitutionnelle allant à l’encontre des dispositions de l’Accord d’Arusha ferait courir le risque, dans les circonstances actuelles, de faire replonger le pays dans un conflit armé. Avec des conséquences imprévisibles pour la région. «Si les Burundais ont le droit souverain de modifier leur Constitution conformément à leurs propres lois, il faut rappeler que c’est la décision du président Nkurunziza de briguer un troisième mandat qui a provoqué la plus grave crise qu’ait connue le Burundi.» Selon M. Guterres, une adoption des conclusions du rapport d’activité d’août 2016 de la Commission nationale de dialogue interburundais (CNDI), prévoyant d’annuler la limitation du nombre de mandats présidentiels et d’autres amendements constitutionnels, iraient à l’encontre de l’Accord d’Arusha.
Une sécurité précaire
Le secrétaire général trouve que malgré une baisse de la violence et une réduction du nombre d’affrontements armés, on continue de signaler des violations des droits de l’Homme, notamment des meurtres, des disparitions forcées, des cas de violence sexiste, des arrestations et détentions arbitraires, des cas de torture et de mauvais traitements, ainsi que la présence de corps non identifiés. «Plus de 200 cas de disparition forcée ont été signalés depuis octobre 2016, suscitant de graves inquiétudes. Le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme a établi qu’il y avait eu 593 violations du droit à la vie entre avril 2015 et le 31 décembre 2016 et des centaines de personnes continuent d’être arrêtées chaque mois.»
Alors que les violences qui avaient marqué le début de la crise en 2015 étaient largement concentrées dans la capitale et ses environs, poursuit Antonio Guterres, des problèmes ont régulièrement été signalés ailleurs dans le pays en 2016, en particulier dans les provinces de Bururi, Cibitoke, Gitega, Kirundo, Makamba, Muyinga, Ngozi, Rumonge, Rutana et Ruyigi. «Qui plus est, il semblerait que les Imbonerakure, la milice des jeunes du parti au pouvoir, soient plus actifs que par le passé, ce qui alimente le sentiment d’insécurité et le climat de peur. Des actes d’intimidation, des activités criminelles, de mauvais traitements, des patrouilles nocturnes et des entraînements paramilitaires ont été souvent signalés dans plusieurs provinces.» Selon ce rapport, les Imbonerakure participeraient fréquemment à des opérations conjointes avec la police et les services de renseignement.
Pour le SG, les informations selon lesquelles les ex-FAB seraient de plus en plus souvent pris pour cibles sont préoccupantes. «La cohésion a pu jusqu’ici être préservée, mais elle risque d’être mise à mal si de hauts responsables, y compris des officiers de la FDN, continuent d’être pris pour cibles.»
Opposants traqués et liberté d’expression inexistante
D’après ce rapport, les membres des partis d’opposition et ceux qui sont perçus comme des adversaires continuent d’être victimes d’arrestations arbitraires, de placements en détention, de mauvais traitements et de disparitions forcées. «Les individus présumés coupables de violations des droits de l’Homme continuent de jouir d’une impunité totale et presque rien n’a été fait pour enquêter sur les atteintes portées aux droits de l’Homme par des agents de l’État ou des Imbonerakure.»
Le rapport revient sur des discours des politiques qui incitent à la haine et à la violence. Depuis le début de la crise, écrit Antonio Guterres, les personnalités politiques emploient un langage incendiaire et haineux dans leurs discours, dans les médias sociaux, dans leurs communiqués et dans la presse. «Cette rhétorique est tissée d’incitations à la violence, ainsi que d’attaques contre l’opposition et la société civile. Les pays voisins étant accusés d’être impliqués dans des tentatives d’assassinat.»
Le patron des NU trouve aussi que la liberté d’expression et celle de la presse sont restées limitées. «Les journalistes des médias privés et indépendants ont continué de faire l’objet de campagnes de harcèlement allant parfois jusqu’à des arrestations arbitraires, des placements en détention ou des disparitions forcées.» De plus, assure le SG, la répression s’abat toujours sur les organisations de la société civile. Et de souligner la radiation et la suspension de certaines organisations de la société civile.
« Je suis convaincu qu’il est urgent de réagir à la crise. Ne pas intervenir tout de suite, dans le cadre d’un dialogue ouvert à tous, reviendrait à prolonger les souffrances de la population et l’on courrait le risque de voir réduits à néant plus d’une décennie d’efforts en matière de consolidation de la paix.»
La faute à Jamal Benomar
Dans un communiqué du 27 février 2017, Bujumbura annonce qu’il a appris par voie des médias qu’un rapport sur la situation au Burundi «aurait été déposé au Conseil de sécurité des Nations unies.» Dans la foulée, il reconnaît qu’il en ignore le contenu, le rapport ne lui ayant pas été officiellement signifié.
Bujumbura se réjouit du travail accompli de commun accord avec les NU particulièrement à partir des années 2000. Toutefois, il dit regretter que certains lobbies aux intérêts et positions avérés contre le Burundi semblent avoir la main haute sur certains organes des NU jusqu’à influencer certains rapports.
Bujumbura incrimine le conseiller spécial du SG pour le Burundi, Jamal Benomar. «Le Gouvernement du Burundi voudrait rappeler à son Excellence Monsieur le Secrétaire Général de l’ONU que l’auteur du rapport, à savoir M. Jamal Benomar, a été officiellement désavoué par le Gouvernement. Il ne peut donc pas, ne serait-ce que du point de vue moral, présenter un rapport neutre ou équilibré sur le Burundi.»
Selon le gouvernement burundais, le rapport évoque des faits non avérés et prête des intentions aux plus hautes autorités de la République. «Ainsi, par exemple, la référence au « 4ème mandat » du président de la République est incompréhensible.»
Le 6 mars, le gouvernement envoie une lettre au Conseil de sécurité par le biais de son ambassadeur aux NU, Albert Shingiro. Bujumbura estime que le rapport du SG contient des informations non vérifiées et qu’il oublie de mentionner les développements positifs. «Le Burundi fait face à des problèmes politiques, sécuritaires, humanitaires, de droits de l’Homme et de développement, comme tous les pays. Il est clair que certains faits mentionnés dans le rapport ont été exagérés et d’autres rapportés sans preuves.»
D’après Bujumbura, il y a eu des progrès du point de vue politique. Il mentionne la mise sur pied de la CNDI, le retour de certains opposants politiques et de 100.000 réfugiés burundais qui ont regagné le pays jusqu’au le 31 décembre 2016.
Sur le plan sécuritaire, le gouvernement reconnaît qu’il y a encore quelques défis, mais que par rapport à 2015, la situation sécuritaire s’est améliorée. Il subsiste quelques cas isolés de banditisme que le gouvernement s’efforce d’éradiquer. Bujumbura réfute les allégations de disparations forcées. D’après lui, les jeunes qui ont fui le pays pour aller faire des entraînements militaires dans des pays voisins ont été déclarés personnes disparues. Et d’affirmer que parmi les 150 jeunes revenus de la République démocratique du Congo, en février dernier, certains avaient été déclarés portés disparus.
«Les Imbonerakure ne sont pas une milice»
Bujumbura s’insurge aussi contre le terme «milice» utilisé dans le rapport pour qualifier les Imbonerakure. Il s’étonne, d’ailleurs, du fait que le SG n’ait pas mentionné «les jeunes de l’opposition qui ont lancé des grenades dans des lieux publics, qui ont tendu des embuscades aux leaders du parti au pouvoir et attaqué des camps militaires.» Il est clair, poursuit Bujumbura, que cette omission a été faite délibérément.
Concernant la liberté de la presse, Bujumbura brandit la réouverture de trois radios détruites, lors du coup-Etat manqué du 13 mai 2015. Et de signaler que le Burundi compte aujourd’hui sept stations TV, plus de 24 stations radio publiques et privées, 24 journaux, 17 sites d’information. De plus, ajoute le gouvernement, ni un journaliste ni un activiste des droits humains n’est en prison actuellement.
Bujumbura demande à la communauté internationale de comprendre que la crise burundaise est politique et non ethnique. Pour lui, il faut plutôt assister le gouvernement dans la relance économique des communautés locales.
Adama Dieng ajoute une couche
Dans une lettre envoyée, le 7 février dernier, au Conseil de sécurité des NU, Adama Dieng, conseiller spécial des NU pour la prévention du génocide, alerte sur les violences massives qui pourraient survenir. « La qualification du conflit burundais de faible intensité par certains experts ne doit pas occulter aux yeux de la communauté internationale les nombreux indicateurs qui montrent que le Burundi court aujourd’hui le risque de violences de masse.» Pour Adama Dieng, il ne faut pas ignorer que le Burundi a connu des violences ethniques dans le passé. « Je crains que si l’atmosphère actuelle de la peur et de divisions politiques se poursuit, il pourrait y avoir une augmentation de la violence dans laquelle les individus pourraient être davantage ciblés en fonction de leur affiliation politique ou ethnique.» Il indique que cette préoccupation est causée par les violations des droits humains et des abus perpétrés par des éléments des services secrets, de la police, de l’armée et des Imbonerakure. Le conseiller spécial exhorte le Conseil de sécurité à prendre des mesures énergiques.
Même son de cloche de la part de 19 organisations non gouvernementales étrangères et locales. «Le Conseil de sécurité des NU devrait imposer des sanctions ciblées contre des responsables burundais.» C’est le cri de ces organisations dans une lettre conjointe envoyée au Conseil de sécurité des NU.
« Les services de renseignements burundais, la police, et des membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, se livrent à des meurtres, à des disparitions forcées, et à des actes de torture, alors que les autorités refusent de coopérer avec la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU pour le déploiement de policiers ou des enquêteurs sur les droits humains», souligne Ida Sawyer, directrice pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch, une des organisations signataires. Pour ces organisations, des sanctions ciblées comme des interdictions de voyager et des gels des avoirs enverraient un message fort aux dirigeants burundais ayant été peu inquiétés pour avoir continué de perpétrer de violents abus contre leur propre population. «L’obstruction de la compétence de l’ONU de documenter et de limiter les violations perpétrées par le gouvernement devrait astreindre les membres du Conseil de sécurité à prendre des mesures fortes.»
>>Réactions
Armel Niyongere
Pour cet activiste des droits humains, le rapport du SG des NU au Conseil de sécurité est un message d’alerte que cette autorité onusienne lance à son endroit pour qu’il prenne une décision urgente. «Nous espérons que le Conseil va tenir compte des rapports déjà produits afin de prévenir une guerre civile.»
Pour Armel Niyongere, le gouvernement devrait savoir que les NU ne se basent pas seulement sur ses rapports ou sa position. Au lieu de nier tous ces rapports, indique-t-il devrait montrer comment ces rapports sont biaisés. Cela pourrait prouver qu’il y a des informations non vérifiées. «Malheureusement, ce gouvernement est incapable de donner des justifications suffisantes sur les cas documentés.»
Ambassadeur Albert Shingiro
Concernant le rapport envoyé par le SG au Conseil de Sécurité, l’Ambassadeur du Burundi aux NU a réagi à travers un tweet en disant qu’en principe les NU sont de bonne foi mais certains fonctionnaires agissent contrairement aux principes et aux valeurs de cette organisation. Concernant l’alerte d’Adama Dieng, Albert Shingiro estime que son contenu est une mise en scène théâtrale pour influencer le briefing du Conseil de Sécurité et un coup d’accélérateur à un agenda caché.
Pour le président du parti Radebu, M.Adama Dieng devrait se rendre au Burundi pour corroborer ses affirmations gratuites avec la réalité sur terrain. Avant d’ajouter que ses dernières recommandations au Conseil de Sécurité pour le Burundi lui font perdre toute crédibilité et le déshonorent.
Willy Nyamitwe
Le conseiller principal en communication à la présidence de la République s’étonne des propos d’Adama Dieng comme si les membres du Conseil de Sécurité ne savaient pas à quoi sert ce jeu de tenter d’influencer des décisions contre le Burundi.
Léonce Ngendakumana
Il ne faut pas que le gouvernement réfute ce que tout le monde ne cesse de dire depuis longtemps : «L’opposition n’abuse pas la communauté internationale en lui fournissant de fausses informations comme il veut l’accréditer.» Et d’expliquer que ces fonctionnaires des NU travaillent avec leurs collègues qui sont au Burundi : «Ils ont plus de moyens et d’expertises que n’importe quelle organisation politique au Burundi et donnent la réalité sur terrain.» Et d’appeler le pouvoir burundais à être humble afin d’aider le peuple burundais à mettre un terme aux violences, à se réconcilier et à instaurer un état de droit au Burundi. Sinon prévient-il, le pays risque d’être détruit de même que le peuple burundais.
François-Xavier Ndaruzaniye
Pour le président de la ligue Izere Ntiwihebure, ce rapport contient des informations tronquées et surtout des préjugés : « Il n’y a pas de violations massives des droits de l’Homme au Burundi mais une criminalité et un banditisme comme partout ailleurs. »
Bien plus, estime-t-il, il n’y a pas de désastre au Burundi car la situation sécuritaire s’est sensiblement améliorée alors que ce rapport voudrait imputer tous les crimes commis au Burundi aux institutions républicaines, comme l’armée, la police, le SNR etc. « Au niveau de la Ligue Izere Ntiwihebure, nous constatons que tout ne marche pas bien mais que tout n’est pas mauvais non plus. »
Pire, François Xavier Ndaruzaniye accuse Jamal Benomar d’avoir rédigé un rapport dont l’objectif est de torpiller le régime actuel car il ne l’a jamais soutenu. « Ses écrits de 2015 prouvent qu’il a soutenu ceux qui ont organisé des manifestations violentes, qui ont tenté de renverser le pouvoir le 13 mai 2015. »
Et de marteler que ce rapport ne vise qu’à ternir l’image du Burundi comme d’autres rapports influencés par Jamal Benomar. Et pour cause, explique-t-il, pourquoi mentionner un éventuel 4ème mandat alors que le Président de la République ne l’a pas encore annoncé officiellement : «Cela démontre à suffisance que ce rapport contient des préjugés et des mensonges. »
@NDEKATUBANE,
Malheureusement, le passé dont vous parlez ne passe pas.
J’ai l’impression qu’on reprend toujours les mêmes pour recommencer la même chose.
La JRR qui opérait sous MICOMBERO en 1972 est très bien représentée sous Mr NKURUNZIZA par sa milice IMBONERAKUIRE qu’on pourrait même assimiler aux Interahamwe de sinistres mémoires.
Chaque fois qu’on vous met devant vos responsabilités, vous invoquez le passé comme si vous étiez au pouvoir pour le passé. C’est ridicule.
@ ndekatubane
A quel groiupe faites-vous allusion quand vous parlez d’un droit imprescriptible – et rêvé – d’assumer le pouvoir ?
Vu de ma lointaine Europe, je ne sais pas décider lequel de ces groupes est le plus coupable. Peut-être que tous les Burundais devraient réviser leurs conceptions et leurs attentes en ce qui concerne l’exercice du pouvoir … Si cette crise pouvait aboutir à une telle prise de conscience, elle n’aura pas été totalement inutile.
Je répète cette phrase de sagesse cueillie dans le livre d’un Africain de l’ouest : si l’on n’y prend pas garde, quand on croit détenir le pouvoir, c’est le pouvoir qui vous tient.
Je ne sais si les gens savent bien le rôle du SG de l’ONU! Le Secrétaire reste secrétaire peu importe l’organisation qu’il est sensé diriger! Vous devez savoir que ce n’est pas lui qui a recueilli les informations contenu dans ce rapport! Par ailleurs, Antonio Guterres est encore nouveau dans ce poste, ce qui peut nous amener à pense à une possible désinformation. Quand il affirme que la situation s’est aggravée se demande à quelle période s’est-il référée? Si la situation d’aujourd’hui est plus grave que celle de 2015, il fallait une comparaison des faits (Ex 5morts/jous en 2015 – en 2017 10morts/jr; 2 disparutions en 2015- en 2017 4disparutions/jr; 10 cas de tortures en 2015-en 2017 15cas, etc.). Sinon dire: « la situation s’est aggravée sans donner aucune donnée comparative, est une pure diversion ou une manipulation!
De plus, la révision constitutionnelle n’engage en aucun cas le Secrétaire Général ni le Conseil de Sécurité de l’ONU! La population a le pouvoir souverain de décider de réviser ou non leur constitution! Toutefois, je ne soutiens pas la révision dans le but d’accorder un autre mandat au Président!
C’est David contre Goliath, mais quand on pense que David n’arrive même plus à nourrir tous ses enfants, il est téméraire d’engager de tels combats.
@ndekatubane
« …récupérer les rennes du pouvoir qu’ils croient leur appartenir de père au fils. »
Attention! Cette tentation de s’approprier le pouvoir n’est pas une exclusivité de certaines personnes. Elle trouve ses racines dans l’égoïsme instinctif de tout être humain. C’est pour cela que les pays qui ont érigé suffisamment de balises contre ce réflexe sont relativement protégés contre cela! Est-ce le cas du Burundi? Chacun a sa réponse.
A mon avis c’est le SG ONU qui a frappé en premier. Le titre serait alors, Nkurunziza: cible de Gutteres?
Guterres est en place depuis deux mois, impossible d’affirmer qu’il a frappé en premier. Merci, et au revoir
L’acharnement pour spolier les richesse naturelle du Burundi. Le Nickel, l’or et autres matieres premieres. Les blancs via les politiciens sans assise politique vont continuer à diffuser de faux rapports sur le Burundi et le peuple Burundais est au courant pour affronter cette mafia.
hahahahahah…ou est cette richesse? les gens meurent de famine et toi tu reves des richesses qu’on t’a raconte a l’ecole primaire….la mafia regne chez nous depuis 2005 au cas tu l’aurais oublie
@Minott
« ….la mafia regne chez nous depuis 2005 au cas tu l’aurais oublie »
Qu’est-ce qu’il y avait avant 2005? Le paradis ou la Camorra?
@Micombero/HIMA Jérémy : toujours les mêmes affirmations dénuées de tout fondement, et comme à chaque fois que l’on vous demandera de prouver vos assertions, vous resterez muets… auriez-vous des perroquets parmi vos ancêtres ? Quel gachis
Le problème du Burundi est le suivant: certaines personnes ne veulent pas évoluer avec le temps et restent prisonniers du passé où le Burundi étaitun espace « réservé » à un certain petit groupe de gens qui se croient toujours supérieurs aux autres. Ils n’ont pas pu digérer que le pays puisse être dirigé par quelqu’un d’autre et essaient toujours de récupérer les rennes du pouvoir qu’ils croient leur appartenir de père au fils. Pour y arriver ils utilisent laforce (qui ne leur réussit pas) et le mensonge (toujours mis à nu) mais ils sont tenaces et vont continuer peut êtreà jamais. Messieurs et mesdames les extrêmistes-hégémonistes, il faut changer et voir le pays d’un regard positif autrement vous continuerez à faire comme ces animaux domestiquesqui aboient mais qui ne peuvent pas stoper la caravane. A bon entendeur salut.
@Ndekatubane
1. La chanson « Je vais a Yaoundé » (1972) du camerounais Andre-Marie Tala commence avec les mots : Ou vas-tu paysan avec ton boubou neuf, ton chapeau bariole, tes souliers ecules?…
(Voir Andre-Marie Tala: « Je vais a Yaoundé » (1972), http://www….?).
Ici aussi l’on pourrait se demander OU VA CETTE CARAVANE BURUNDAISE dont vous nous parlez.
2. Surtout que meme la Banque Africaine de Developpement parle d’un BURUNDI EN BOULEVERSEMENT/COUNTRY IN TURMOIL (dans son rapport pour la periode 2004-2015).
« The (evaluation team) progressively discovered grey areas in the implementation of programs, where data on development outcomes WAS EITHER UNAVAILABLE OR WHERE AN UNDER-CURRENT OF SELF-INTERESTBIASED THE RESPONSES… ».
(Voir Independent Development Evaluation (IDEV): « The AfDB in Burundi: Evaluation of A COUNTRY IN TURMOIL », http://www.afdb.org, 9 March 2017).