61 officiers, 328 sous-officiers et 1.570 hommes de troupes, c’est l’effectif des militaires formés en droits de l’Homme.
Remise de certificats aux 16 officiers formateurs des Forces de Défense Nationale (FDN), lors d’un atelier sur la diffusion des Droits de l’Homme (DH) au Burundi, ce mardi 13 août. Le Chef d’Etat-major général, le Général Major Prime Niyongabo, reconnaît que « les résultats déjà atteints en matière de diffusion des DH sont encore loin des performances visées ». Le Ministère de la Défense Nationale et des anciens combattants (MDNAC) veut avoir formé tous les militaires en 2015. Le Général Major Prime Niyongabo assure que les bénéficiaires de cette formation sur les différentes positions ont déjà intégré les enseignements reçus. Le chef d’Etat-major général reconnaît, cependant, que les militaires formés n’ont pas encore été sérieusement éprouvés puisque le pays est en période de paix.
D’autres corps de forces de l’ordre se sont exprimés
Le chargé des questions juridiques au Service National de Renseignements (SNR), Jérôme Kantanta, a lui aussi loué les performances du SNR en matière du respect des DH : « Depuis le début de l’année, aucun cas de violation des DH n’a été signalé au SNR ». Il prend l’office burundais des DH pour témoin. Et de signaler que plusieurs formations ont déjà été organisées à l’intention du SNR.
Quant au représentant de la Police Nationale du Burundi, il a présenté l’état des lieux de la formation en DH et droits des enfants au sein de la PNB. « Sur un effectif de 2.380 brigadiers, 1.928 ont été formés en DH. Sur 12.070 agents policiers, 1.420 ont bénéficié d’une formation de masse, il reste à former 10650 agents ».
Il est bon de former tous les agents de l’ordre en la matière, mais le problème majeur se trouve encore chez celui qui commande tous ces corps. Je veux dire celui qui est à la tête du système.
Tout ce que un bon citoyen doit esperer c’est que si un jour un dictateur potentiel demande a ces militaires et policiers de tirer sur la foule entrain de manifester leur mecontentement sur un sujet ou un autre, Esperons que ces fils et filles du burundi pourront dire non non non.
On avance enfin dans les DH. Mais les exécutions extrajudiciaires doivent aussi cesser, et souvent ce sont des policiers qui sont cités, ce n’est plus le SNR non plus la FDN, mais les policiers et on relâche Rwembe….
Biriko biraza. Komeze.
ZAbapolisi barabenshe kuko mu gutyoza agateka kazinamuntu baranyomoje
Mwihenze uyo ni Gén Gaciyubwenge !!!