Les délégués des organisations de la société civile en exil ont participé, du 24 au 25 mai, à Entebbe, à une rencontre organisée par la facilitation. Certains saluent cette rencontre. Mais pour un politologue burundais, elle n’a été qu’une perte de temps.
Après ces deux journées de briefing, les organisations de la société civile en exil ont fustigé le document présenté par le bureau de la facilitation au début des travaux et l’ordre des points qui y figuraient. Ils disent ne pas comprendre comment certains acteurs consultés présentent la situation prévalant au Burundi comme étant une situation normalisée.
Pour elles, il est important que le bureau de la facilitation reconnaisse que la situation sociopolitique, économique et humanitaire prévalant au Burundi est plus que jamais préoccupante et que l’urgence est d’arrêter la violence et la catastrophe humanitaire en cours.
Et de poser des conditions préalables pour qu’il y ait une véritable résolution pacifique de la crise burundaise : l’arrêt immédiat des violences et des discours de haine, la suspension immédiate du processus de révision de la Constitution, l’arrêt de la révision du Code de procédure pénale, la suspension des activités de la CVR au Burundi, la définition objective du conflit burundais et du contexte sécuritaire, l’identification objective des véritables parties prenantes au conflit burundais et la levée immédiate des mandats d’arrêts internationaux émis depuis la crise de 2015 contre les responsables de ces organisations, etc.
Concernant l’arrêt des violences, ces organisations estiment que Bujumbura n’est plus à même de protéger sa population et demandent à la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est de conjuguer ses efforts avec l’UA et l’ONU pour que la résolution du Conseil de Paix et Sécurité de l’UA visant à déployer la Mission Africaine de Prévention et de Protection au Burundi (MAPROBU) soit réactivée le plus rapidement possible.
« La facilitation n’a pas à s’ingérer dans la désignation des représentants des groupes… »
Bien plus, ces organisations demandent le déploiement des 228 policiers tel que décidé par le Conseil de sécurité de l’ONU et des observateurs des droits de l’homme de l’UA et du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme.
Et de conclure qu’il faut le rétablissement immédiat de la liberté de la presse et d’expression conformément à la Constitution et à l’Accord de paix d’Arusha ainsi que l’arrestation et la traduction en justice des commanditaires et exécutants de la destruction des médias, mais également la réhabilitation des infrastructures des médias détruits.
Pour Pacifique Nininahazwe, président du Focode, cette rencontre a, au moins, montré à la facilitation que même en l’absence des leaders sous mandats émis par la justice burundaise, des vérités sont dites : « C’est une erreur grave de chercher à personnaliser notre lutte comme le fait Nkurunziza. C’est une lutte d’un peuple et toutes les parties doivent être équitablement respectées. »
Selon M. Nininahazwe, la facilitation n’a pas à s’ingérer dans la désignation des représentants des groupes, elle a plutôt le devoir de protéger les délégués. Et de saluer la lucidité et la solidarité de leurs représentants à Kampala. Quant aux résultats, conclu-t-il, on les mesurera dans le comportement ultérieur de la facilitation.
Analyse
« Les idées de la société civile sont connues de tous. Ils ont rédigé beaucoup de déclarations depuis le début de la crise. La médiation les connaît déjà », assure le politologue Achille Barancira.
La vraie question, pour M. Barancira, est de savoir à quoi cela sert d’inviter des gens dont on connaît déjà les positions ? Et de constater que la médiation fait perdre du temps aux gens : « Elle connaît bien le problème, mais s’empêche de le résoudre. On joue sciemment aux prolongations, dans l’entre temps, le 3ème mandat fait son bonhomme de chemin. » Pour ce, il suggère le changement de la médiation : « On ne peut rien attendre d’une facilitation qui a déjà pris parti. »
Aujourd’hui, soutient ce politologue, tout laisse à croire que l’irréparable peut se commettre d’un moment à l’autre au Burundi, mais ni cette facilitation, ni la région, ni l’UA, ni même le Conseil de sécurité, personne ne semble prendre la chose au sérieux. « Quand on est sérieux, on ne peut pas passer deux ans à seulement dire qu’on est préoccupé par la détérioration d’une situation alors qu’un système est, quant à lui, occupé à tuer en toute impunité. » Et de conclure qu’un devoir de responsabilité s’impose plus que jamais. Au stade actuel, les Burundais veulent du concret, plus de déclarations souvent sans suite ni effets.
« La médiation déplace sciemment les vraies questions »
Un autre politologue abonde dans le même sens : « La médiation a pris parti au conflit au lieu de rester neutre et à la hauteur des enjeux de la crise. » Le problème, explique le politologue, c’est le troisième mandat illégal du président Pierre Nkurunziza et ses conséquences (assassinats, disparitions forcées, exil, fermeture du champ médiatique, muselage des « redresseurs des torts de l’Etat », asphyxie de l’économie, mise en quarantaine du pays, etc.). « La médiation déplace sciemment les vraies questions, alors que le troisième mandat est le nœud du problème. »
Et de souligner son scepticisme sur les retombées positives de cette rencontre d’Entebbe : « La politique obéit à une logique de rapport de force. Aujourd’hui, ce rapport de force n’est pas là. Personne ne négocie quand il n’y est pas contraint. » De surcroît, constate ce politologue, le Conseil de sécurité des NU, l’UA, la région, tous semblent dubitatifs à l’idée de contraindre sérieusement Bujumbura.
Ils peuvent aller faire des reunions et pavaner a l`etranger, c`est bien beau. Ecrire des rapports contre le Burundi aussi ils peuvent le faire mais la realitee est que les DD sont bien implantee au Burundi, dans toutes les provinces ils sont la et dirrigent. Les caisses du gouvernement sont au main du gouvernement qui payent tout les fonctionnaires, hutus comme tutsis. Bien evidemment le gouvernement peut decider de suspendre le paiement de tout citoyen tutsi opposant !!! Mais cette sadique idee n`est pas encore envisageable car le pays est dans les mains des DD. Tout action visant a nuire le gouvernement aura aussi des repercusions sur nos opposants qui je le sait bien ne vivent pas tous a l`etranger.
Meme ceux qui ont fuit vont revenir, le passeport burundais s`obstient uniquement au Burundi!!!
@Dodo :ces gens qui ont fuit risquent de ne pas revenir. L’amour pour sa terre natale est forte chez tous les autres humains, mais l’instinct de survie l’est encore plus. Tant que des gens tels que vous séviront au Burundi, ils attendront. Et leur patience sera récompensée, tôt ou tard : tous les régimes bâtis sur la violence et la répression finissent par s’effondrer, un jour ou l’autre. Et ce jour, cela pourrait être votre tour de devoir fuir…
Cher dodo,
Je pense que tu devrais retirer cette phrase:[Ndlr: « Bien evidemment le gouvernement peut decider de suspendre le paiement de tout citoyen tutsi opposant !]. Aucun gouvernement du monde ne peut décider cela. Ce que les autres ont fait dans le passé ne ressemble pas à celui-là. Certes, ils ont tué les hutu, forcé les autres à l’exil, d’autres se sont trouvé discriminés voire exclus mais ils n’ont jamais décider de ne pas payer le hutu. Si le gouvernement décidait de le faire un jour, même le hutu dirait non!
Je l’ai toujours dit et je le dirai encore. Tant qu’il n’y aura pas des définitions claires concernant la « Société civile » et sa mère « Communauté Internationale » il y aura toujours des problèmes en Afrique. Quelques pays et/ou Organisations occidentales qui veulent exercer des pressions sur les pays pauvres (surtout africains) se surnomment « Communauté Internationale… Quelques ASBL qui se regroupent ensemble pour servir les intérêts occidentaux, sont automatiquement dénommées « Société civile » comme si les autres ASBL n’ont pas droit de faire partie à cette société??? Rien n’est étonnant car ces ASBL dénommées malignement « Société civile » sont financées par ceux-là par les organisations occidentales.
En réalité, tout est déjà, même un enfant le sait déjà. Au Burundi il n’y a de société civile au vrai sens du terme car tout le monde fait la politique du simple citoyen au Chef de l’Etat. Tout est politisé! Même un simple citoyen qui se chamaille avec un voisin, on s’intéressera avant tout à leurs appartenances ethniques, politiques ou régionales. S’agissant de ces soi-disant activistes de la « société civile » qu’ils soient « pro ou anti » sont des politiciens déguisés. Chacun sait pour qui il sert. En regardant leurs statuts et leurs objectifs on ne peut que rire car, vous les trouverez très loin de la mission qu’ils sont assignée! Que Dieu sauve l’Afrique de la pauvreté car elle est la seule et unique source de cette cacophonie!
Je suis d’accord avec Nininahazwe dans son appel à la non-personalisation du conflit. Aujourd’hui, les Burundais sont pris en otages dans une guerre d’égo où ils risquent de sortir vaincus quel qu’en soit l’issu.
Et puis il ya la rubrique « analyse » dans l’article, où s’expriment deux politologues. Je m’attendais à une analyse, parce que les deux se sont exprimés en tant que politologues n’est-ce pas? Des spécialistes des questions politiques, quoi? Mon constat est sans équivoque: Pas besoin d’être politologue pour livrer une telle « analyse ». Il n’y a, dans cette « analyse », aucune trace de politologue.
Quelle soudaine offensive des DD-fanboys. Is, Gacece, Karundi, il ne manque plus que Fofo pour se plaindre de la notion floue de « société civile » et Ayahu et sa clique pour que l’équipe soit au complet. Mais pendant qu’ils perdent leur temps à essayer de nous convaincre que son Altesse est l’homme providentiel pour sauver le pays (« oubliant » qu’il a eu dix ans pour le démontrer mais qu’il y avait déjà largement échoué), celui-ci coule, encore et toujours plus profondément, dans les bas-fonds des indicateurs économiques et de la mauvaise gouvernance. Cela, ce sont les faits, et rien que les faits.
@Yves
« …dans les bas-fonds des indicateurs économiques et de la mauvaise gouvernance. »
Je vous rappelle que la mauvaise gouvernance est la norme dans les pays des Grands-Lacs même si cela ne me console pas.
@Bakari
Si tout n’est pas rose dans la gouvernance des pays de grand-lacs,chez les dd vous êtes incomparable au sujet de la mauvaise gouvernance! Quand un ménage doit faire tout Bujumbura pour pouvoir attraper quelques cuillères de sucre vous avez touché « les bas-fonds de la mauvaise gouvernance ».
Mais toujours la même maladie partout c’est autant dans les grand-lacs!! Clothaire Rappaille a bien diagnostiqué cette obsession comme un profond complexe d’infériorité.J’ai pitié de vous,ne perdez pas votre temps à expliquer l’indéfendable!
@Meurlsaut
Vous voyez partout des complexes! Sûrement que vous devez avoir un souci de ce côté-là.
@Bakari
Il vous faudrait utiliser des arguments qui se tiennent au lieu des attaques gratuites et infondées! Mais je vous comprend la médiocrité c’est votre valeur et votre morale chez les dd.
@Yves,
Merci d’évoquer les indicateurs économiques. Vous avez raison, la situation économique du Burundi n’est pas présentement bonne. S’en référer pour dire [Ndlr: « oubliant » qu’il a eu dix ans pour le démontrer mais qu’il y avait déjà largement échoué] ça peut être vrai mais dites-moi ce que disent les indicateurs macro-économiques des pays européens? D’après les données de la banque mondiale, il y a des pays européens qui ont un taux de croissance économique négatif. Pourrions-nous dire qu’ils ont échoué aussi? Si oui pourquoi ne destituez pas leurs dirigeants?
@Fofo : des diversions, encore toujours des diversions… Pour commencer, seule la Grèce a une situation économique aussi catastrophique que le Burundi, je vous défie d’en citer d’autres. Pourquoi les Grecs ne destituent-ils pas leurs dirigeants, est-ce réellement cela votre question ? Ma foi, demandez-leur… ^^ mais permettez-moi humblement de vous donner un indice : ils disposent encore d’une liberté d’opinion politique et ne risquent pas d’être emprisonné ou éliminé pour avoir exprimé une opinion contraire à celle du pouvoir, eux…
@Yves,
Merci d’évoquer encore la liberté d’opinion. Certes, ils sont libres d’exprimer leur opinion mais chacun connait ses limites sinon le risque d’être emprisonner est aussi là. La liberté d’expression a des principes et des règles à respecter. La liberté d’opinion ne donne pas droit de mentir, d’injurier ou inciter les gens à la violence. Qui tente fait ça en Occident est automatiquement interpelé. Combien d’interpellés lors des manifestations au USA, en Belgique l’an dernier et récemment en France pour le cas d’un jeune d’origine Africain violenté par la police française? Si c’était en Afrique, les voix occidentales allaient se laver pour dénoncer la répression contre les opposants? Malheureusement, en Afrique tout est conçu à l’occident et nos frères ne font qu’exécuter la volonté de leur bailleurs de fonds.
Comprenez-moi, je ne suis pas ici pour soutenir l’insoutenable. Je sais qu’il y a parmi les autorités, policiers et militaires qui abusent de leur pouvoir, en Europe aussi et partout ailleurs ces genres des personnes existent. Nous avons vu comment certains policiers des pays occidentaux traitent les étrangers surtout les noirs, pourrions-nous dire que la police occidentale est raciste? Loin de là, les bons et les méchants existent et existeront. S’il faut dénoncer, il faut dénoncer les coupables et non toute l’institution ça serait cette diversion que faits allusion. Bon entendeur, salut!
@Yves
Les faits sont effectivement têtus! Mais quels faits… Des statistiques, tout le monde peut en faire et appeler cela des faits! Nous avons tous des exemples qui de la Grèce, qui de l’Espagne ou d’autres pays où la population a failli s’en prendre à ses dirigeants ou aux étrangers se trouvant dans leurs pays (à cause de la récession)… Ceux-là aussi son des faits.
Les statistiques ne servent qu’à faire croire à ce qui serait autrement rejeté ou incroyable. Le hic se trouve dans l’institutionalisation de ces « indices » comme la seule référence et la seule mesure acceptable de ce qu’on veut encrer dans l’opinion. La preuve est que quand les statistiques rate leur cible – autrement dit, quand elles se trompent – on cherche des raisons ailleurs!
Il suffit de regarder ce qui s’est passé récemment aux dernières élections des États-Unis: tout le monde médiatique accuse les « fake news!…» En oubliant que ces « fake news » n’ont ni la portée ni la puissance des médias « mainstream » pour réussir à influencer là où eux ils ont échoué.
Non, l’erreur est tout simple : Prendre les gens pour acquis! Et ensuite se convaincre et convaincre les autres que c’est dans la poche!
Comme je le disais, cela reste et restera « se mentir à soi-même et aux autres »… indices aidant!
Quant à votre nouveau qualificatif « DD fanboy », j’ai l’impression que vous vous êtes plutôt plus reconnu dans mon commentaire que dans cette « floue société civile »… parce qu’après tout, vous êtes burundais.
Allez! Va!
@Gacece : vous avez faux sur toute la ligne.
De un, je ne suis pas Burundais (en espèrant que vous ne soyez pas trop choqué de cette nouvelle).
De deux, vous dites « Les statistiques ne servent qu’à faire croire à ce qui serait autrement rejeté ou incroyable ». J’en pleurerais de rire si ce n’était aussi pathétique… mais mon bon ami, les indicateurs économiques sont utilisés depuis des décennies et font l’objet d’un consensus mondial, tant dans les sphères politiques qu’économiques. Le PIB, par exemple, exprime le volume total des biens produits par un pays. Et la récession économique du Burundi a même été admise, à demi-mots, par les officiels du gouvernement après calcul du PIB, c’est dire à quel point votre explication est boiteuse… expliquez-nous d’ailleurs comment un Burundais peut se retrouver à errer plusieurs heures dans Bujumbura pour y trouver un peu de sucre si la situation économique du Burundi est si florissante ? Allez, va ! ^^
@Yves vs Gacece,
Je pense que vous confondez la vérité et la réalité. En réalité les indicateurs macro économiques nous classe dans un désastres mais on compte moins de morts de famine au Burundi par rapport au Kenya alors qu’il ne se trouve même pas sur la liste des PMA. Moins encore ce Rwanda que vos médias ne cessent de faire la publicité gratuite alors qu’il se trouve toujours sur la liste des PMA. Ce qui est encore plus étonnant est que ces indicateurs vont nous dire que la RDC est plus pauvres qu’au Rwanda alors que l’Est de la RDC avec une population égale à celle du Burundi (11 millions) a pu contribuer 481 millions $US dans les pays de l’EAC, loin supérieur au total des importations de l’Ouganda dans ces pays. La vérité est que l’économie de nos pays est faite de 80% des PME opérant en grande partie dans l’informel. Comment peut-on se référer aux indicateurs qui utilisent les données officielles alors qu’une grande partie de nos transactions ne génèrent aucune donnée officielle? Ces indicateurs n’ont rien avoir avec la vérité et ne peuvent que servir ceux qui veulent nous tenir toujours sous le joue de l’oppression.
@Yves
En fait vous répondez vous-même à votre requête! Si un Burundais peut errer plusieurs heures dans Bujumbura pour trouver du sucre, c’est qu’à la maison, il y a laissé du pain et du lait, et du café ou du thé! Ce qui voudrait dire que la situation n’est pas si catastrophique que vous le prétendez. Je serais alarmé si c’était les autres denrées alimentaires qui manquaient. À l’intérieur du Burundi, un paysan n’est pas préoccupé par le manque de sucre dans le magasin!
En ce qui concerne ces indices économiques qui servent à désigner ceux qui sont riches et ceux qui sont pauvres, je vous demanderais d’imaginer ce que serait l’Occident sans les matières premières qui proviennent d’Afrique. Curieusement, ces matières premières servent justement (plutôt injustement) à gonfler leur PIB, parce que les entreprises qui les importent de « pays pauvres » (parfois en les volant, en payant un salaire de misère aux travailleurs locaux, incluant des enfants,…) ne pensent nullement à les inscrire comme biens importés. Ils risqueraient de payer des frais de douane.
À quoi servent les statistiques? À dire ce que l’on veut bien leur faire dire, avec concensus… ou sans!
@Gacece : ma foi, tant mieux pour vous si vous souhaitez faire l’autruche, plonger la tête dans le sable et fantasmer un Burundi imaginaire où ses habitants, repus et en bonne santé, acclament les Sauveurs de la nation (avec un grand S puiqu’ils sembleraient qu’ils soient d’essence divine). Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut voir. Personne ne peut rien pour vous. Attention toutefois au retour de manivelle…
Pour le reste, concernant votre analyse économique, à ma grande surprise, je suis pratiquement d’accord avec vous. Bien sûr, tout cela est une utile diversion qui permet de faire porter l’entière responsabilité de l’échec burundais sur le dos des occidentaux et de masquer ceux de votre classe possédante et prédatrice. Mais curieusement, tous ceux qui invoquent ce commerce inéquitable – que je suis le premier à dénoncer, là où je suis – ne parlent jamais de la Chine. Pourtant, elle fait la même chose en Afrique que ce que font les occidentaux, et ce depuis maintenant plus de trente ans, ce qui lui permet de doper son économie et sa croissance. Cette omission est révélatrice d’un certain état d’esprit « anti-blanc », très caractéristique d’un courant politique actuellement au pouvoir et qui cherche à tout prix des boucs émissaires pour masquer ses incompétences chroniques (toute ressemblance avec un gouvernement réel est, bien entendu, fortuite ^^)
À quoi servent les discours politiquement orientés ? À dire ce que l’on veut bien leur faire dire…
Bien essayé!… avec ou sans concensus? Je vous retourne votre dernière phrase! Essayez de me retourner la mienne et sentez ce qui va s’en dégager. Vous avez voulu tenter de me prendre à mon jeu… cela aurait pu fonctionné si vous m’aviez reproché de faire « seul » des discours politiqurment orientés… Mais malheureusement, c’est une tactique avec laquelle vous excellez beaucoup plus que moi.
Et comble de tout, les statistiques constituent l’un des outils servant à renforcer des discours « politiquement » orientés!
Vous nous reprochez de faire l’autruche? Non! Si nous faisions l’autruche, nous ne verrions pas ces écrans de fumée que vous essayez d’utiliser pour empêcher aux autres la vérité. Nous sommes la pour ventiler avec nos ailes (d’autruches ou d’aigles) et mettre un peu plus, de moins en plus, de clarté dans ces nuages que vous essayez d’installer au dessus de nos têtes.
À quoi sert le mensonge? À combattre la vérité!… Et à quoi sert la vérité? À combattre le mensonge! Mais tous les deux essaient de se faire passer pour la vérité.
Ce qui revient à dire que ce n’est ni le mensonge ni la vérité qui importent le plus, mais celui qui réussit à défendre sa vérité au moment qu’il faut, face à ceux qu’il fsut!
Ça c’est une leçon de l’histoire.
Puisque vous dites que nous mentons et que nous, nous disons que c’est vous qui mentez, nous combattrons vos mensonges et vous combattrez les nôtres. Celui qui en sortira gagnant aux yeux des Burundais (pas à ceux des non-Burundais) saura que finalement, « c’est l’autre qui mentait »
Mais… J’oubliais… Vous avez dit que vous n’êtes pas Burundais… À quoi bon alors??!! Quelle valeur a l’opinion d’un non-Burundais pour un Burundais, si ce n’est que celle que veulent bien lui accorder ses quelques lecteurs Burundais et non-Burundais??!!
Allez! Va!… Portée limitée!
» Aujourd’hui, ce rapport de force n’est pas là »
Faux! Chaque fois qu’il y a un « conflit », il y a toujours un rapport de force.
Je vous invite plutôt à qualifier correctement le rapport de force actuel!
Pour le reste, commencez par convaincre la médiation que la situation est aussi alarmante que vous le dites. Pour le reste , on verra bien! Qui sait, peut être que vous y parviendrai un jour et que vous pourrez alors revenir écraser le peuple(comme à l’) au commande de forces étrangères comme vous le rêvez depuis longtemps …..
Bon , même si c’est un doux rêve, il faut se réveiller et faire face à la réalité!
Nous, Burundais, sommes passés maîtres dans l’art de la manipulation et du mensonge. Nous sommes capables de faire passer un criminel pour une victime, et vice versa; un politicien pour un défenseur de doits de l’homme et vice versa, un médiateur pour un complice, puis pour un sage; un homme d’Église pour un vendu; un journaliste pour un saint; un frondeur pour un traître ou un vendu ou un clairvoyant selon la partie qu’il quitte ou rejoint… temporairement ou moins temporairement!
– Quand les gens, qu’importe qui ils sont, demandent de punir de punir des criminels d’un côté et d’élargir (libérer) ceux d’un autre côté, nous avons le droit de nous poser des questions sur leurs motivations inavouée ;
– Quand des défenseurs (supposément) de droits de l’homme demandent de ne punir qu’un seul côté et de laisser tranquille l’autre, tout en sachant et en refusant de reconnaître qu’il puisse y avoir des criminels de leur côté, nous sommes en droit de nous poser des questions sur leurs motivations ;
– Quand des ambassadeurs, si impartiaux qu’ils disent être, se mettent à rejeter la responsabilité des troubles sur la seule partie gouvernementale et choisissent sciemment de ne pas condamner la violence commise par les autres parties non gouvernementales, nous avons le devoir de nous poser des questions sur leurs vraies
Tout finit par se savoir… Ls principale différence est qu’en 2017, ça se sait besucoup plus vite que dans les années 1980 et 1990 ou avant. Il n’y a plus personne qui a le monopole et le contrôle de l’information… ou de la propagande!
Il y a des gens qui courent toutes les tribunes médiatiques pour parler en mal de leurs pays et leurs dirigeants, mais oublient qu’ils ont choisi de faire abstraction d’un tout petit détail : « Ne pas mentir! »
Mentez, mentez, et mentez! Mais rsppelez-vous!
La vérité vous attend au tournant. Et qui détient cette vérité? Ceux qui savent? Oui… peut-être! Mais la réponse qui me sied et me plaît le plus est celle-ci :
Vous-mêmes savez que vous êtes en train de mentir!
Ce n’est ni important ni pertinent que vous l’admettiez ou pas pour le moment.? L’important est pour vous d’être prêts de vous le dire… pour que quand cela va vous rattraper (pour ceux qui ne l’ont pas encore été), personne n’ai besoin de vous dire :
JE VOUS L’AVAIS DIT!!!
Le burundi n’a pas besoin de democratie mais plutot de development
jamais un petit pays africain n’a ete visite par un vice president chinois
Cela montre les bonnes intensions de nkurunziza pour le development
On ne peut pas avoir une democratie sur un pays sans entreprises prives .cela ne peut pas marcher.
Please VOUS soit disant radical politic donnez la chance a nkuruniziza .Il est en competition economic avec le rwanda .Il est jalous et il veut atteindre ces objectifs pour le burundi .
Sinon vous opposant si vous ne lui donnez pas la chance comme ont fais les ugandais et rwandais pour leur president donc vous etez radical ethnic ou pion des occidentaux .DONC ABSOLUMENT ENEMMY DU PAYS
SORRY WITH MY FRENCH
@Eric :Le problème pour les DD est qu’il imitent aveuglement le modèle de developpement rwandais sans connaitre ce qui fait la fondation du developpent rwandais (large consensus politique entre politiciens sous le leadership de Mutama,corruption au faible niveau,etc….).Tout cela n’existe pas au Burundi.Tout est fait par imposition (forcing politique).
Hahiganwa abangana. Le Burundi de Nkurunziza ne peut se mesurer au Rwanda de Kagame.
@Zacharie Nzakaha
« Le Burundi de Nkurunziza ne peut se mesurer au Rwanda de Kagame. »
La solidarité éthnique est humaine! On peut vous comprendre!
La jalousie en vers le Rwanda n est pas mauvaise si elle etait positive pour le peuple Burundais. On aurait un air burundi avec une flotte de Airbus et Boing coe Rwandair. On aurait un regideso avec une capacite souffisante distribuant l electricite sans dalaistage comme Reg au Rwanda.on aurait girinka pr la population pauvre,on aurait pas la corruption et des policiers ivres au service. …je m arrete la. Helas la jalousie qu on observe c est le degriment de l autre ni bitutsi ku Rwanda. ..guteranya ababanyi avec cette jalousie, vous vous enfocez kumunsi kuwundi abandi nabo baguma baterimbere.
Alors rejoignez Kigali, c’est simple. C’est à 6 heures de route de Bujumbura, comme ça vous n’avez pas besoin de mourir pour aller au ciel où votre Jesus Niyombare est assis à côté de votre père mutama qui est au « ciel ». et priez que son nom soit … et que son reigne vienne…
« La situation sociopolitique, économique et humanitaire prévalant au Burundi est plus que jamais préoccupante et que l’urgence est d’arrêter la violence et la catastrophe humanitaire en cours ». C’est intéressant: le slogan « Génocide » perd petit à petit sa populalité chez les Sindu. Nos opposants ne sont pas insensibles à leurs échecs!
@Karundi : en parlant d’échecs, et si on parlait des votres ? Corruption endémique, violences à l’encontre de toute forme d’opposition politique, situation économique désastreuse… merveilleux bilan, n’est-il pas ? Le plus pathétique est encore que vous arriviez à vous en vantez. Preuve, si besoin en était, que le niveau d’incompétence est vraiment le marqueur de reconnaissance chez les DD et leurs supporters
None ni kubera iki mwahevye kuvyina « génocide, génocide » que vous avez remplacé par « Corruption endémique, violences à l’encontre de toute forme d’opposition politique, situation économique désastreuse… « . Peut-etre si vous aviez maintenu lvotre fameuse chanson vous aurie déjà acquis gain de cause. None muri ba barata baratora. Ewe siNDUMUJA sha!!!
@Karundi : il serait sot d’espèrer d’un âne qu’il se transforme en cheval de course 😉
Même un cheval de course ne peut pas tout être et tout faire. Les ânes ont leur rôle à jouer qui n’est pas la course. je trouve que vous estimez que seule la course compte dans ce monde. Alors chevaux et ânes doivent être respectés pour ce qu’ils sont et ce qu’ils font. Mais visiblement, pour vous, seuls les chevaux qui savent courir doivent être respectés. Muzoruha nimba mwipfuza kubona ivyo mushaka gusa!!! Murushe mukiriko.
@Karundi : et sinon, la corruption endémique, violences à l’encontre de toute forme d’opposition politique, situation économique désastreuse, on en parle ? Après tout, vous venez d’affirmer que les ânes ont leur utilité… prouvez-le donc 😉
@Iwacu:Une analyse approfondie de ces negotiations montre que c’est une montagne qui accouchera d’une sourri.Outputs of these negotiations will be zero.Raison principale est que Bujumbura n’a pas de volonté politique de negocier avec les vrais protagonistes.
@Langa Source, Quelqu’un a parle de « Rapport des forces ». C’est plutot cela qui compte dans toute negociation. Le reste n’est que « kwijandajandira ». Malheureusement, dans tout cela, la population continue de souffrir!