Vendredi 22 novembre 2024

Société

Sérénité des esprits, réussite de la démocratisation

19/02/2016 7
Au milieu, Abbé Adrien Ntabona ouvrant l’atelier.
Au milieu, Abbé Adrien Ntabona ouvrant l’atelier.

« Qui dit dialogue dit prêter l’oreille à l’adversaire », dixit l’Abbé Ntabona, président du Centre de Recherche pour l’Inculturation et le Développement(CRID), qui conseille aux hommes politiques d’approfondir l’écoute mutuelle. C’était à l’occasion d’un atelier de réflexion organisé par le CRID qui vise à contribuer à la promotion d’une « éthique politique interculturelle au Burundi ». Concrètement, il est question d’identifier les valeurs incontournables auxquelles il faut associer la foi chrétienne pour faire revenir la paix.

Selon le président du CRID, le but de l’atelier est de former des « pivots » de la paix qui vont aider la communauté burundaise à rester debout pendant cette crise. Ces pivots devront également aider la société à reprendre une vie normale à la fin de la crise. Pour y parvenir, estime-il, la tradition doit être mêlée à la modernité auxquelles il faut ajouter la foi chrétienne.

Pour lui, la société burundaise est en train de perdre ses valeurs traditionnelles (notion d’Umushingantahe, d’unité sociale, etc.). « L’agir politique n’a plus ni repère ni barrière. La modernité a tout démoli !»

Cet atelier se tient du 18 au 19 février.

Forum des lecteurs d'Iwacu

7 réactions
  1. Joan

    I find that politician who do well do separate their personal faith from their job as politician.

  2. Matanguriro

    Il ne faut jamais meler la politique et la religion,ca devient la prostitition spirituelle que commet l’eglise catholique.Ce n’est pas etonnant que en Appocalypse 13 et17 cette meme eglise est decrite comme maraya w’agahebuza uwo abami bo kw’isi basambana na we.Toujours le pape,les cardinaux,les eveques et les pretes dans la politques des nations!

    • roger crettol

      Je ne serais pas aussi catégorique. Il est vrai qu’en Europe, nous avons (lutté pour) une nette séparation entre le temporel et le religieux, l’Etat et l’Eglise.

      Au Burundi, je perçois l’attitude des représentants de l’Eglise catholique et de la communauté musulmane, pour ne citer que ceux-là, come plutôt modérée et intégrative. Les religieux sont pour moi une force positive pour la résolution de la crise, et leur influence sur une partie de la population n’est pas négligeable. L’attitude des Eglises évangéliques est peut-être plus ambigüe, parce que plus proches, sur le plan religieux, du pouvoir présidentiel.

      Honnêtement, je préfère des religieux qui s’emploient à calmer le jeu à des têtes brûlées quit adoptent la logique du « nous contre eux », si efficace électoralement et si nuisible socialement.

    • Musita

      Matanguriro, dans ce qui est dit dans le texte, où est-ce que tu trouves le pape, les cardinaux, les evêques et les prêtres? Bien plus, quand on parle de la foi chrétienne, ce n’est pas uniquement ‘Eglise Catholique. Sois sage et humble!!!!!

    • GIHUGU

      Aho birakugoye? Aho niho ugeza?Ndumva ko utaratahura kweli!!!! Mais je pense que tu as oublié sciemment les Pasteurs!!!

    • Quelle divagations! Rater une occasion de se taire et lancer des morceaux de mots aux passants encombre la memoire du Web pour rien.

    • Nabinka Monique

      Respects a Abbee NTABONA avec Majuscules, ibindi twese turiga Bible, ku musi ku munsi.

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