Les deux jumeaux sont arrivés, ce vendredi 10 janvier, dans leur famille sur la colline Rukwega, commune Mishiha en province Cankuzo après sept ans dans un orphelinat tanzanien. L’argent réclamé pour les dépenses sur ces années a été payé par la Maison Shalom.
Kabare, district de Kakonko, région de Kigoma, République de Tanzanie. A une trentaine de kilomètres du poste frontière Gahumo en commune Mishiha se trouve le Muhange Children’s Home. C’est un orphelinat d’une Eglise pentecôte, la Free Pentecostal Church of Tanzania (FPCT). C’est une grande propriété avec beaucoup d’arbres et une multitude de maisons (Eglise, école, résidences pour les enfants, etc.) Cette institution compte 29 enfants et une vingtaine de mamans et jeunes filles qui s’occupent de ces orphelins. Parmi eux, deux jumeaux burundais, Bukuru et Butoyi. Arrivés en 2006, quatre jours seulement après leur naissance.
Il est 13 heures. L’administratrice de la commune Mishiha, Basilla Ndereyimana, accompagnée d’une assistante sociale de la Maison Shalom (ONG locale), Clavera Ntakarutimana, et un membre de la famille des jumeaux arrivent sur les lieux. Ils sont accueillis par le responsable de l’orphelinat. Devant les autorités administratives de Kabare, les deux enfants sont remis à leur oncle, Juvénal Nyandwi, après paiement d’une somme de 1.900.000 Shillings tanzaniens (environs 2.100.000Fbu) à cet orphelinat. Cet argent correspond, selon le responsable, aux dépenses consenties pour s’occuper de ces enfants pendant sept ans.
Les adieux sont émouvants. Butoyi ne veut pas partir. Il refuse de sortir de la maison. Il se cramponne à chaque objet. Il éclate en sanglots. Les mamans qui s’occupaient de lui pleurent aussi. Les autres enfants ne sont pas en reste. C’est un concert de pleurs. Comme un bon petit soldat, Bukuru reste serein. Il tente même, en vain, de réconforter son petit frère. Les deux enfants sont mis dans la voiture. Il faut partir coûte que coûte : «Normalement, nos bailleurs nous autorisent à garder les enfants deux ans seulement », souligne le responsable.
Leur mère meurt, le père perd la raison
En 2006, la mère des jumeaux trouve la mort en les mettant au monde. Leur père commence à manifester des signes de folie. Alors, la famille contacte une connaissance à Kakonko qui réussit à convaincre les autorités administratives et les responsables de l’orphelinat. Les jumeaux sont placés dans cette institution. Six ans passent. «Il y a une année, l’orphelinat a commencé à nous demander de venir récupérer les enfants », indique Juvénal Nyandwi. Mais la famille n’avait pas d’argent pour payer. Elle est harcelée tous les jours. Elle n’en peut plus. Elle finit par s’adresser à la commune Mishiha. Cette dernière est incapable, elle aussi, de payer. «On a cherché partout, en vain», assure l’administratrice.
Le 2 janvier, un ultimatum tombe : le 9 janvier. Passé ce délai, l’orphelinat menace de les « utiliser » comme il veut ou de les confier à un autre capable de payer. La famille est prise de panique, elle ne sait plus à quel saint se vouer. «On avait peur qu’on les confie à quelqu’un qui va leur faire du mal.» Puis au cours d’un atelier organisé par la Maison Shalom, le 6 janvier dernier, l’administratrice évoque la question. Marguerite Barankitse, fondatrice et présidente de la Maison Shalom, accepte de débourser la somme. «On ne peut pas abandonner ces enfants du pays. Nous devons protéger nos enfants et c’est la mission de la Maison Shalom », souligne-t-elle.
L’arrivée des jumeaux suscitent la joie à Rukwega
Il est 18 heures 30 sur la colline Rukwega. Les jumeaux arrivent à leur nouveau domicile, chez leur oncle. Amis et voisins sont venus nombreux pour les accueillir. Ils se bousculent. Chacun y va de ses observations: «C’est le portait de leur défunte mère.», « Non, ils ressemblent plutôt à Nzambimana.» Ménédore Nzobonariba, la femme de leur oncle, ne se lasse pas de contempler ses neveux. Elle ne veut pas les lâcher et ne cesse de pleurer. «Je promet de les élever comme mes propres enfants. Leur mère me l’avait demandé.» Mais, elle s’inquiète de comment ils vont faire pour communiquer car les jumeaux ne parlent pas le Kirundi. Mais son mari la rassure, il connaît un peu de Swahili. «C’est un très gros poids qu’on enlève de mon cœur », confie l’administratrice, les larmes dans les yeux.
Je manque des mots à dire!Dieu seul sait la récompense à cette belle maman national.
Qu’il la garde et qu’il nous donne des autres personnes pareilles.
Merci Seigneur!
En tout cas, les gens pour la vie financière est garantie devraient faire mieux et davantage.
Comme elle le dit souvent, ce n’est qu’un devoir accompli, manifester son amour pour ses semblables. Gare à ceux qui savent/peuvent faire le bien et pourtant ne le font pas ou ne le font que par intérêt personnel et publicitaire.
Hamwe woba atakigumbagumba wumvise ku mutima uriko usoma iyi nkuru, nuko ata mutima ugifise.
Maggy, Imana iguhezagire kuri ico gikorwa uhejeje kurangura, Imana ibiguhezagirire.
Ariko, tumenye ko abantu nka ba Maggy ataribo bategerezwa kwama baseruka kugira agateka ku Murundi kubahirizwe. Hari abo twabinshinze ubwa mbere, duhemba, twama twarishe amakori kugira twebwe n’abacu aho tubaturi hose dukingirwe.
Ubukurikira jewe nipfuza ko abantu nka Maggy boseruka batanga intererano kuvyo reta ibayatanguye gukora kuko ariyo itegerezwa gufata ikibazo ubwa mbere.
Nivyo imbere y’ubuzima bw’umuntu nukubanza gukiza hama impari zikaza mu nyuma ariko nongeye gukebura reta n’abategetsi bose, nibo bajejwe kungwanirira nkumurundi imbere yuko haza umugira neza uwari we wese.
Médial d’or à vous Maggy! Ces œuvres combien louables vous accompagneront même au ciel et parleront pour vous devant Dieu. Chers dirigeants de notre pays, ayez je vous en prie ce charisme maggien! C’est cela que le Burundi attend de vous : …un regard aux démunis!
Eka na jewe naho nkenye iki gikorwa nticogiye ata kuboko nshizemwo. Imana ibazigame
A quoi sert le programme des bonnes oeuvres de la Presidence si elles ne peuvent pas payer un montant si derisoire mais suffisant pour creer un bonheur infini?
Kw’izina ry’abo bana bakiri bato, twebwe dukuze, turashimiye Maggy pour son geste. Warahezagiwe na Rugira. Ese yohezagira n’abandi benshi mu gihugu cacu. Twoba dukize.
Ariko muka Président n´amahera yirirwa araronka, yaranse kufasha?
Uwuhoraho yamiza inyonga ziwe ku bantu benabo. Maggy waragize igikorwa gishimishije cane kandi kizokwama cibukwa n’abantu bose basomwe cette histoire de ces deux jumaux. Ndibazako n’abo bana nyene bazobigushimira n’ibagera mubigero bamaze kumenya uko vyagenze.
Vive MAGGY, Vive Maison Shaloom.
C’est très émouvant!!! Je me demande ce que fait le Ministère de la solidarité??? Ou bien l’Administrateur n’a rien dit ou bien elle savait qu’elle n’allait pas recevoir une réponse favorable de la part du Minisolidarité!!!!
Merci Maggy! Tu es une MERE!
Baba DD birirwa basahura ama milliaridi yacu harabuzemwo uworiha 2.000.000Fbu?
ewe magi urintwari Imana iguhezagire cane
C’est vraiment incroyable.
Mille merci à Maggy pour ses actes combien louables!
Que Dieu lui prête vie pour qu’elle serve toujours les démunis dont ces orphélins!
IMANA ihezagire MAGGY kuko urumuvyeyi naho abadutwara ataco binona atari ugukene ABARUNDI nciye ndira nibutse abana banje mwese nimugire umutima wikigongwe
kuko abobana sibo bashatse ko batabona abavyeyi izobarinda naho mbona ivyiwacu biguma bihuhuta
great and Thanks Maggy. You are a star. The country needs people like you.
C’est un histoire émouvante, merci à toute personne qui ne ménage rien pour le bien de l’autrui!
Imana ifashe Maison Shalom!
Merci chère Maggy pour ce travail extraordinaire que vous fête, Dieu sel bénira ce travail et merci pour tous ceux qui aident Maison Shalom, votre aide est dans de bonne main.
Je profite pour demander à Maggy si elle ne peut pas aider à ceux qui veulent créer des maisons de petites maisons Shalom ailleurs au Burundi qui ont le Coeur de le faire mais qui n’ont pas son charisme pour collecter les moyens nécessaires.
Merci