Neuf des dossiers que la société civile a transmis, pour analyse, à l’Ombudsman seraient à l’origine de son insécurité. Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome l’a déclaré ce 21 mai 2012, après une audience chez le médiateur.
<doc4055|left>« Je ne peux pas énumérer ces dossiers, mais il y a un espoir qu’ils puissent avoir une suite favorable. Ils ont déjà été transmis aux autorités et nous allons les juger sur leurs actes. » Gabriel Rufyiri, en compagnie de Pacifique Nininahazwe, délégué général du Forum pour le Renforcement de la Société Civile (Forsc), ont profité de l’occasion pour soumettre d’autres dossiers à l’Ombudsman.
La sécurité de l’Ombudsman renforcée
Le porte-parole de l’Ombudsman, Jérôme Ndiho, profite de l’occasion pour démentir les rumeurs selon lesquelles les menaces, à l’endroit de son patron, ne sont pas fondées : « L’Ombudsman s’étonne que des gens disent qu’il n’a pas été menacé. C’est moi qui l’ai dit et je sais de quoi je parlais. »
Déjà en 2007, rappelle-t-il, il a échappé à un attentat. Selon lui, que des gens ne disent plus que l’Ombudsman s’attaque aux institutions de l’Etat. « Ce sont quelques individus qui sont derrière cette grande corruption, il faut éviter de généraliser », précise-t-il.
M. Ndiho souligne que la sécurité de l’ombudsman a été renforcée, tant au niveau de la qualité qu’à celui de la quantité. « Les services habilités ont déjà pris l’affaire en mains. Ils font du très bon travail », affirme Jérôme Ndiho.
L’Ombudsman s’exprimera, le wee-kend prochain, sur la question de sa sécurité, menacée par des gens qu’il qualifie de corrompus.