Lundi 23 décembre 2024

Société

Sécurité : un corps sans vie retrouvé à Ngagara

02/10/2019 Commentaires fermés sur Sécurité : un corps sans vie retrouvé à Ngagara
Sécurité : un corps sans vie retrouvé à Ngagara
Les agents de la Croix-Rouge, de la Protection civile ainsi que des policiers présents sur les lieux

Le cadavre découvert dans la matinée de ce mercredi 2 octobre dans un caniveau de l’avenue Bugendana du Quartier VII à Ngagara a été vite identifié. Il s’agit de Déo Arakaza, ancien rabatteur et arbitre de la 2ème Division de la FFB.

Il est 9h, au quartier VII à Ngagara, devant la clôture des appartements de la Socabu (Société d’assurances du Burundi), le corps de Déo Arakaza, la trentaine, célibataire, originaire de la zone Ijenda, province Bujumbura rural, gît abandonné au bord d’un caniveau.

Ce corps ne présentait aucune lésion encore moins de trace suspecte. Personne ne voulait s’avancer sur les raisons de la mort de ce jeune homme. Il habitait dans une maison attenante à ces appartements.

Une foule essentiellement constituée de domestiques, de taxis-motos, taxi-vélos et de passants encerclaient ce cadavre. Des agents de la Croix-Rouge, de la Protection civile ainsi que des policiers étaient également sur les lieux.

Un officier de la police judiciaire avait d’ailleurs entamé des investigations. Il avait déjà mené quelques interrogatoires des habitants des environs et surtout du colocataire de ce jeune homme retrouvé mort.

«C’était vers 7h, ma bonne est venue me dire qu’on vient de trouver le corps de Déo Arakaza dans un caniveau», témoigne une jeune femme habitant dans un de ces appartements de la Socabu. Elle indique aussi que ce jeune homme était nouveau dans le quartier.

Ancien convoyeur de bus à Ngagara, le défunt était membre de l’Association ACBN des chauffeurs de bus ’’Coaster’’ desservant le nord de la ville de Bujumbura. Déo Arakaza était également arbitre assistant de la 2ème Division de la Fédération du Football du Burundi (FFB).

«On était ensemble hier dans l’après-midi dans les bureaux de notre association», témoigne J.K, un ancien collègue, la cinquantaine. Selon lui, Déo Arakaza était un homme paisible et ne cherchait noise à personne, un type tranquille.

«On s’est vu pour la dernière fois hier matin avant d’aller au travail», atteste son colocataire. D’après lui, il n’y avait pas de mésentente avec le défunt.

Son corps a été évacué à la morgue du Centre hospitalo-universitaire de Kamenge par un bus de type Coaster de l’association ACBN. 

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