A partir du 1 mars 2012 la Regideso augmente les prix de l’eau (101,50%) et de l’électricité (142,1%). La mesure exacerbe les associations et confédérations syndicales COSYBU, CSB, ABUCO et OLUCOME. A travers une correspondance au 2ème vice-président de la République, en charge des questions économiques et sociales, elles menacent d’entamer une campagne contre la vie chère d’ici 8 jours.
<doc3197|left>Le feu couvait depuis longtemps et c’est la dernière mesure de la Regideso de revoir à la hausse les tarifs de l’eau et de l’électricité qui a exacerbé ces associations et confédérations syndicales.
Elles s’insurgent contre cette dernière mesure qu’elles qualifient d’excessive. Elles se disent mécontentes et entendent le faire savoir à leur manière. Elles en appellent au dialogue et menacent de demander à leurs membres de faire tout ce que la loi leur autorise pour réclamer leurs droits.
Selon ces associations et confédérations syndicales, cette mesure vient empirer une situation qui était déjà déplorable et misérable dans laquelle vivent les citoyens burundais. D’après ces syndicalistes, le prix de l’eau et l’électricité a des impacts sur toute la vie quotidienne de la population.
Il ne faut pas, poursuivent ces syndicalistes, les augmenter chaque fois unilatéralement sans même offrir un produit de qualité. « Une simple hausse produit une réaction en chaîne et c’est la flambée directe et automatique des prix des produits de première nécessité ».
Ces associations et confédérations syndicales s’inscrivent également en faux contre ce qu’elles appellent ’’pression fiscale jamais connue au Burundi’’. C’est au moment où les hauts dignitaires inventent tous les stratagèmes et s’arrangent pour ne pas payer l’impôt sur les rémunérations. C’est au moment également où la question de l’harmonisation des salaires semble être de plus en plus comme un mirage, soulignent ces associations et confédérations syndicales engagées contre la vie chère.