La pénurie des devises est une réalité. Le décor qu’elle est en train de planter au pays est malheureusement horrible: dépréciation de la monnaie nationale, flambée des prix, carence ou rupture d’approvisionnement de certains produits, spéculation, panier de la ménagère en baisse… On pique du nez. Tous les secteurs sont touchés, y compris la santé publique. L’enquête qu’Iwacu vient d’effectuer montre que si rien n’est fait, la situation va s’empirer.
Des experts s’accordent sur les sources de devises : les recettes d’exportation, l’entrée des capitaux en provenance de la diaspora burundaise ou des investisseurs étrangers, les appuis budgétaires extérieurs sous forme de dons, d’aides et de projets des partenaires du Burundi.
Il est urgent que nos décideurs trouvent des solutions pour remédier à cette situation. Notamment en créant un environnement favorable, attractif qui permet aux investisseurs et aux bailleurs d’amener encore des devises au pays. Et, comme le suggère un spécialiste en économie : gérer de façon optimale la quantité de devises qui restent sur le marché.
Certes la Banque centrale vient recommander aux bureaux de change de respecter la réglementation qui conditionne leur existence. Toutefois, il ne faut pas que cette mesure soit prise pour une pilule dure à avaler. Elle risque de provoquer des effets inverses. Plutôt, il faut un dialogue permanent entre les acteurs concernés : la BRB, les banques commerciales, les cambistes.
Mais, ce n’est qu’une solution parmi mille problèmes. Dans pareil cas, les solutions sont de deux ordres : politiques et techniques. A nos décideurs, pour l’intérêt supérieur de la Patrie, de proposer des voies et moyens pour sortir le pays de l’ornière. Un leader se fait quelques fois violence, opère des choix. Il ne faut pas que cela soit perçu comme une autoflagellation ou un hara-kiri.
Hier je me suis entretenu avec un fonctionnaire de l’État qui touche 180 mille francs bu par mois. Avant la crise, ce montant équivalait à 145 dollars américain. Pour le moment c’est autour de 80 dollars. Entre-temps les prix au marché grimpent. C’est triste, il faut que des mesures soient prises pour éviter cette hémorragie économique.
Leader, Vous avez dit leader? De qui parlez-vous dans le désert actuel de notr pays?
Non Nkurunziza et sa clique ne sont pas des leader leurs faits d’armes furent la vente de l#avion présidentiel, les décisions opaques et improvisées, la corruption et pour couronner tout un troisième mandat impossible au prix d’une remise en question totalament arbitraire de nos textes fondamentaux, alors que des esprits informés comme les evêques catholiques, que l’on sait normalement enfermés dans une réserve diplomatique, déconseillaient cette démarche.
Alors, vous dites leader, de quel leadership parlez-vous?