Edouard Nyandwi, conseiller du ministre des Transports, a déclaré que le plan d’action 2011-2020 pour la sécurité routière, adoptée en Afrique, repose sur cinq piliers. C’était lors du lancement officiel de la décennie sur la sécurité routière, ce 08 mai, à l’institut National de la Sante Publique (INSP).
<doc3923|left>La gestion de la sécurité routière, la sécurité des routes et mobilité, celle des véhicules et des usagers, réponse après accident, tels sont les cinq volets de ce plan d’action : « Il permettra d’entreprendre des activités coordonnées, à long terme, en faveur des actions pour la sécurité routière au niveau national », déclare Dr Denise Nkezimana, qui représentait l’OMS à l’occasion.
Elle fait savoir que cette décennie a pour objectif général la stabilisation et la réduction du nombre prévu des décès imputables aux accidents de la route dans le monde, d’ici 2020.
Elle ajoute aussi que des campagnes de sensibilisation sont importantes pour soutenir la législation en vigueur : « Elles permettent de mieux faire connaître les risques et les sanctions en cas d’infraction. »
Quelques causes d’accidents observées au Burundi ont été citées pendant cette séance. Entre autres, l’excès de vitesse et la conduite en état d’ivresse.
Il y a eu également projection d’un documentaire sur la situation de la sécurité routière au Burundi. Le ministre des Transports fait savoir que le nouveau code de la route est en train d’être étudié à l’Assemblée Nationale et qu’il sera mis en vigueur dans les jours à venir : « Nous espérons pouvoir diminuer les impacts routiers avec le nouveau code », ajoute-t-il.
Notons que cet atelier a été organisé par le ministère des Transports, des Travaux Publics et de l’Equipement (MTTPE) en collaboration avec l’OMS et le ministère de la Santé Publique et de la lutte contre le Sida.