«La culture est une valeur indéniable pour la sauvegarde de la souveraineté nationale», a déclaré le colonel Cassien Ntacebera, commandant de l’Ecole supérieure de commandement et de l’Etat-major (ESCEM).
C’était ce vendredi 1er février à Bujumbura lors de la journée culturelle au sein de cette école qui accueille des officiers en provenance des pays de la communauté Est-africaine. Chansons et danses burundaises, ougandaises, kenyanes et tanzaniennes étaient au rendez-vous. Le Rwanda et le Soudan du sud n’y ont pas de militaires.
D’après le colonel Ntacebera, cette journée s’inscrit dans leur programme d’instruction : «Nous insistons sur la sauvegarde de la culture nationale parce qu’on ne pourra pas être indépendant aussi longtemps qu’on ne valorisera pas notre culture». Avant de rappeler aussitôt que la mission première de l’armée est partout la sauvegarde de l’indépendance.
L’ESCEM compte actuellement 29 étudiants : 23 Burundais, 2 ougandais, 2 kenyans et 2 tanzaniens.
Signalons que cette école est à sa 3ème promotion.