Le parti Sahwanya-Frodebu a récemment lancé un appel au président de la République pour qu’il prenne des mesures sévères à l’encontre des responsables impliqués dans la mise sur le marché de produits dangereux pour la santé humaine notamment le vin dit Sapor. Le Frodebu demande au Président de la République de limoger le ministre du Commerce ainsi que le directeur du Bureau burundais de normalisation (BBN).
Ces derniers jours, la polémique autour de la boisson Sapor Wine a atteint son paroxysme. Suite au discours du président de la République où il a qualifié cette boisson de toxique. « C’est du poison que vous êtes en train de consommer pour nous priver d’atteindre la vision 2040-2060 », a-t-il déclaré, appelant les gouverneurs à prendre leurs responsabilités.
La réaction immédiate de plusieurs autorités a été de retirer le produit du marché. Cependant, pour le Frodebu, cette mesure ne suffit pas. Ce parti estime que des sanctions exemplaires doivent être prises contre ceux qui ont failli à leur devoir de protéger la population.
Le Frodebu a explicitement demandé au président de la République de limoger le ministre du Commerce ainsi que le directeur du Bureau burundais de normalisation (BBN).
Le Frodebu accuse ces deux hauts responsables d’avoir autorisé la mise en consommation d’un produit dangereux, compromettant ainsi la sécurité des citoyens.
Dans sa déclaration, le président de ce parti a été formel : « Ils ont failli à leur devoir en autorisant la mise en vente et la consommation d’un produit nocif à la santé humaine au lieu de protéger, de sécuriser la population ».
« La boisson Sapor Wine sera classée dans la catégorie des liqueurs, bien que sa teneur en alcool ne dépasse pas 16 %, et commercialisée conformément à la réglementation y relative », avait fait savoir la ministre Marie-Chantal Nijimbere devant le Sénat le 18 juin de cette année après les analyses de BBN.
En plus des demandes de limogeage, le Frodebu exige des sanctions exemplaires contre toutes les entreprises qui ne respectent pas les normes en vigueur.
Ce parti insiste sur la nécessité d’interdire définitivement toute initiative compromettant la santé de la population. « Cette position ferme s’inscrit dans une volonté de renforcer les mesures de protection des consommateurs et de garantir que des incidents similaires ne se reproduisent plus ».
Ce n’est pas tout comme message, le Frodebu lance également un appel vibrant au chef de l’Etat pour qu’il revoie son entourage et les nominations aux postes clés. « Il est plus que nécessaire de mettre au profit des compétences aux postes clés capables de trouver des solutions pratiques, efficaces et durables aux problèmes qui hantent actuellement la population », a insisté le président du parti Sahwanya Frodebu.
Il y a une question qui me taraude.
Quelles sont les normes pour une boisson?
Que font les autres pays?
Quels sont les degrés d’alcool autorisés et ceux non autorisés.
Je suis un profane. Le wisky/Uganda waragi sont autorisés. Ils dosent 45 degré.
Pourquoi, one demande pas à la Society Sapor d’améliorer ses méthodes de fabrication?
Et enfin, comment se fait il qu’une bouteille ne coûte que 2000 fbu?
NB: Un technician de la BBN pourrait me répondre en utilisant un pseudonyme kugira nti « bamumese »
@Labe
« Et enfin, comment se fait il qu’une bouteille ne coûte que 2000 fbu? »
Les prix sont déterminés en prenant en compte la quantité, la qualité et le coût de production. Après la production, il y a aussi le transport et la marge de bénéfice du vendeur final. Même si cette la bouteille de Sapor est petite à vue d’oeil, ils faudrait que les autres facteurs soient quasiment ignorés (à coût nul) pour que cette quantité coûte seulement 2000 BIF.
Oui, vous avez raison! Un prix aussi bas est assez curieux pour éveiller des soupçons.