Il y a huit mois que les travaux de construction de l’hôpital de troisième référence de Karusi sont terminés. Pourtant, ses portes restent fermées. Motif : des médecins spécialistes déclineraient l’offre en raison de leurs intérêts à Bujumbura.
Gigantesque, moderne, construit en dur… l’hôpital de troisième référence de Karusi inspire la fierté des natifs et des populations environnantes. Situé au chef-lieu de la province, elle attire l’attention des passants. Néanmoins, d’aucuns estiment qu’il tarde à ouvrir ses portes : « Pour une fois dans l’histoire de notre province, nous nous étions réjouis d’avoir une infrastructure sanitaire modèle et moderne. Mais l’attente devient longue. », martèle Geneviève Barampama, habitant du chef-lieu de la province Karusi.
Selon elle, des gens continuent à mourir par manque d’assistance médicale alors que le problème semblait être résolu. Parcourir entre 11 et 12 kilomètres, soit trois heures à pied pour arriver à l’hôpital de Buhiga, poursuit cette mère de deux enfants, n’est pas facile. « Surtout lorsqu’il s’agit de transporter une personne gravement malade. »
Et Martin Kamana, commerçant à Karusi, de s’interroger sur la raison d’être d’un hôpital qui n’offre pas de services aux citoyens : « Qu’attend le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le Sida pour rendre fonctionnel notre hôpital ? » Pour lui, Karusi est la province qui a toujours été le parent pauvre du développement au Burundi. Il souligne que l’idée du gouvernement, à travers la coopération sino-burundaise, est louable. Néanmoins, il exhorte le gouvernement à aller jusqu’au bout.
Le gouvernement est à l’œuvre
Le ministère de la Santé publique tranquillise. Le secrétaire permanent fait savoir qu’il y a eu un problème de redéploiement du staff et du personnel au niveau de la province sanitaire de Karusi. Richard Nzokizwanimana, gouverneur de Karusi, indique aussi qu’il se pose un problème de médecins spécialistes : « La plupart d’entre eux ont des cabinets médicaux à Bujumbura et ne voudraient pas exercer en dehors de la capitale. »
Il assure que la question a été soumise au président de la République, lors de sa dernière visite dans cette province. Selon toujours M. Nzokizwanimana, le numéro un Burundais a promis de s’en charger en recourant d’abord aux médecins spécialistes natifs de Karusi.
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Solutions
1) recruter des étrangers (comme du temps de Bagaza où on a recruté des enseignants),
2) augmenter les salaires de ceux qui vont travailler en dehors de Buja,
3) obliger à tous les spécialistes diplômés au Burundi (donc formés gratuitement) un minimum d’heures par an dans les hôpitaux hors de Buja (ça se fait déjà en Europe et au Canada).
« Le numéro un Burundais a promis de s’en charger en recourant d’abord aux médecins spécialistes natifs de Karusi ». Ce N°1 nawe nyene ngirango ntazi ko la mondialisation twamaze kuyinjiramwo? Mbega les medecins specialistes natifs de Karusi nibo badafise intérêts bashira imbere? Mbega umuntu yiga ngo aje gukora iwabo? aho abandi bose banse? Mbega ni kubera iki badshaka kujayo? Ce N°1 yagomba gutorera inyishu igituma atawushaka kuja i Karusi au lieu de chercher des racourcis en pensant aux médecins natifs! Mbega honyene havukayo bangahe? nyamaba yahitiranije n’i Bururi? Ahakure icigwa: imbere yo gufata ingingo yo kwubaka infrastructure, il faut étudier l’environnement! Ntakibabaje nko kuronka ibitaro vyiza nka kurya hanyuma bikaguma vyugaye! Akari inyuma karahinda na za stades za Buganda n’ahandi bizogenda uko nyene! Et finalement ça sera du temps perdu.
Warukwiye kuguma Anonyme nyene ! Donc abantu babandanye bagenda des kilomètres parce que l’étude de l’envirronement démontre que les médécins spécialistes vont refuser d’aller à Karusi. C’est formidable ça cher Anonyme comme analyse. Tu sembles etre contre l’hommme, le Number One, peut importe ce qu’il fait. Siwe uzobona arahavuye…ngo Rwasa ahurire…parce que c’est ça qui va arriver s’il décline le 3e mandat. Solution: recruter des étrangers (comme du temps de Bagaza où on a recruté des enseignants), augmenter les salaires de ceux qui vont travailler en dehors de Buja, obliger à tous les spécialistes diplômés au Burundi (donc formés gratuitement) un minimum d’heures par an dans les hôpitaux hors de Buja (ça se fait déjà en Europe et au Canada).
Monsieur NZAKAHA Zacharie,
Est-ce que tous ces cadres que tu cite ont été massacrés par les IMBONERAKURE ou par vos frères Sans Echecs ?
Vous oubliez vite, Karuzi est la province qui a battu les records dans le massacre des cadres de l’État à commencer par le Gouverneur, les enseignants, les techniciens médicaux etc.. Et au moment où les Imbonerakure font la pluie et le bon temps dans cette région, quel médecin vous voulez qu’il aille se faire tuer là-bas?
Les barundi disent bien que la vie est l’eau qui jaillit qu’on ne peut pas ramasser, alors pourquoi le gouvernement ne veut pas réaliser bien la santé des peuples? Au lieu de travailler pour le dévéloppement du Pays et la valeur humaine, il met en avant la politique toujours, dômage.
Comme le gouvernement refuse la bourse de spécialisation pour les médecins, et que on paie des salaires maigres à ceux qui ont usé leur culotte sur les bancs des universités, on pourra toujours construire des hôpitaux, des centres de santé, mais le citoyen lambda n’aura personne de qualité pour le soigner, et c’est vraiment dommage. Il y’a quelques temps le burundi a fait appel aux médecins venus du Nigeria, de Chine, de Cuba… et la suite c’est quoi comme nous ne voulons pas former les notre???
Le problème de base n´est pas de former , mais de pouvoir proposer un salaire décent après formation. La fuite des cerveaux continue et s´accélère au Burundi. Que fait le gouvernement ?
Construit des monuments pour se faire une place dans l´histoire.
C’est un problème continental, pas propre aux burundais. Comment vas-tu concurencer la Suisse ou la France ? Dites-nous comment toi qui a étudié.
Tres belle infrastructure, bravo au gouvernement du burundi et aux habitants de Karuzi,pour le travail abattu. Retroussons la manche pour avoir plus d’infrastructure. Dushire iruhande kwama turi munduru za politik tuje kubikorwa,kuko niho igihugu cacu kizotera imbere.
Leta,nayo basubire bagire akigoro barabe politique de deploiment des effectfs soignants kugira toutes les provinces zibe favorisees. Tuvuje tuvuga make,dukora cane.
votre noble mission est justement de reveler ces gaffes au lieu de vous enfermer dans la politique
Pourtant l’assistante du ministre de la santé a grandi dans le coin! Pitié Madame l’assistante du Ministre!!!
A mon avis, quand la bonne volonté et l’automatisme ne vont pas bien, il faut passer aux négociations. On l’a vu, certaines infrastructures qui ont été inaugurés lors du « cinquantenaire » ont été érigés dans des circonstances de dialogue ou plutôt dites de « kuresha ».
Et si on demandait aux médecins de Buhiga et Gitega de venir prester en demi-temps à Karuzi le problème ne pourrait-il pas être résolu? Je pense que la situation géographique de la province de Karusi faciliterait le contact avec les autres régions sanitaires.
A l’ époque des Belges il y avait des gîtes et les médecin faisaient des tournantes; Je me rappelle que le médecin passait un ou deux jours dans notre hôpital et continuait son travail ailleurs par après; a cette époque il n y avait pas de « kabulimbo » et les véhicules étaient rares.Il suffit de motiver les gens.
Et « motiver les gens » veut dire quoi? Offrir des conditions de travail favorables, je suppose! Et les fonds? Ingodo niyo vyose ibikora. Ikingorongoro kibuze, mes chers amis, que voulez-vous????
Ivyukwicana nivyo Karusi yahereye ku bize, un certainNduwimana Onesime en connait quelquec chose surement…Wewe utari umu FDD azwi woja Karuzi FDD iriko iha ibirwanisho Imbonerakure nivyahabereye????