Belle, jeune, Samantha Katihabwa, 20 ans, est une autre révélation de la scène musicale burundaise de l’année 2012. Iwacu a rencontré la deuxième gagnante de [la compétition Primusic, organisée par la Brarudi->http://iwacu-burundi.org/spip.php?article4421].
<doc6705|right>{La musique, une passion ou un métier ?}
La musique, c’est d’abord une passion, avant d’être un métier. J’ai toujours aimé chanter, depuis toute petite. Fane de Mariah Carey, Whitney Houston, je passais mon temps à imiter leurs chansons et je ne pensais pas en faire un métier. Si je pouvais vivre de ma passion, ce serait génial.
{Qu’est- ce qui t’a motivé à participer à Primusic ?}
En mai jusqu’en juillet 2012, j’ai participé à une compétition kenyane « Tusker project fame 5 » qui réunissait les talents de l’EAC, et j’ai terminé 8ème. Lorsque j’ai entendu parler de la compétition Primusic, je n’ai pas hésité. J’allais enfin avoir une visibilité dans mon pays.
{Ta deuxième place, une surprise ?}
(Sourire au coin) Je ne croyais pas trop en moi, mais les gens, les amis, le public, qui a voté pour moi, m’ont tous encouragé. En outre, j’étais en compétition avec des chanteurs qui ont déjà fait leurs preuves à l’instar de Rallye Joe. Cela m’a incité à bosser dur. Finir deuxième, parmi ces chanteurs connus, m’a ravie car cela prouve que ce que je fais plaît.
{Des revendications ?}
Je remercie fortement la Brarudi pour cette belle initiative, un bel exemple à suivre pour les autres entreprises. Et je profite de l’occasion pour demander au gouvernement de soutenir et protéger les artistes, notamment les chanteurs. Car nul n’ignore que la musique est un excellent outil pour rassembler les peuples, consolider la paix et l’amour surtout dans un pays comme le nôtre.
{Quid de tes projets ?}
Pour le moment, je suis en studio en Ouganda. Mon objectif, c’est d’enregistrer des chansons pour être une artiste connue et reconnue au Burundi. Mais également dans tout l’EAC, voire l’Occident.