«Nul ne peut maîtriser le facteur temps. Qui que tu sois, quoi que tu fasses, le temps finit par te rattraper », confie Yves Kami, chanteur burundais, connu sous le sobriquet de Samandari. Son nouvel album «Umwanya» se traduit en français par «le temps».
Il fait savoir que son œuvre est constituée de huit chansons. Dans son morceau, il martèle que rien ne résiste au temps : «Toutes nos actions se font dans le temps. Il serait vain de penser qu’on le maîtrise.»
Ce passionné de la tradition se dit préoccupé que des chanteurs burundais s’intéressent moins à leur culture. Il affirme que l’investissement dans la culture peut rapporter beaucoup d’argent.
«C’est une richesse d’une valeur incomparable. Le monde entier est en admiration face à notre culture. Si toutes les autorités s’y mettaient, le pays pourrait engranger des devises que le café n’a pas entraîné.»
Triturant une guitare, ce jeune originaire de Muyebe en commune Kayokwe de la province Mwaro, confie qu’entre lui et la musique, c’est une histoire d’amour.
«Le sujet de mon travail de fin d’études a porté sur les droits d’auteur des œuvres d’art. J’ai voulu apporter ma contribution à l’amélioration du quotidien des artistes.» Et d’affirmer qu’il chantera jusqu’à ce que le monde entier reconnaisse le Burundi par sa culture.
Ce licencié en Droit a déjà remporté un prix lors d’une compétition que la radio Isanganiro a organisée en partenariat avec l’Oxfam en 2014 et celui de New Generation la même année.
Felicitations monsieur KAMI et Bon courage et bons succe
» Bons Succes » Excusez-moi!!!