Au lendemain de la « réapparition » du leader historique du parti FNL sur la scène politique après trois ans de clandestinité, le politologue nous donne son analyse sur ce « come back » que Bujumbura n’a pas vu d’un bon œil.
« Le retour de Rwasa est un échec pour Bujumbura, qui a essayé de le museler politiquement et même de l’éliminer physiquement, vu les tentatives réalisées en RDC », analyse le politologue. A cet égard, « le dispositif policier déployé ce mardi s’explique par sa volonté du gouvernement de ne pas montrer la popularité d’Agathon Rwasa, une popularité qui avait été contestée par le pouvoir et qui a été à l’origine de l’attribution de son parti à un autre groupe. »
Car, selon M. Muntunutwiwe, M. Rwasa n’est pas le bienvenu, puisqu’il partage le même électorat que le parti Cndd-Fdd au pouvoir : « Lors des élections de 2010, il est venu en deuxième position. La légitimité acquise suite à une sorte de gestion mercenaire de l’Etat par le régime en place le renforce. »
Pour Salathiel Muntunutwiwe, il y a violation des droits de l’Homme, mauvaise gouvernance économique : « Ajoutez à cela cette pauvreté que les Burundais vivent aujourd’hui ! Je pense que la population voit son retour comme une sorte de libération », souligne-t-il.
Selon lui, Agathon Rwasa est un personnage encombrant au niveau de la gestion politique du problème du parti FNL. « Il appartient à l’Etat de traiter politiquement cette question pour que cela ne cause pas de problème dans ce pays », avertit-il. Si cette gestion n’est pas favorable à Rwasa, il explique qu’il ne lui restera que la voie d’une candidature libre : « Le pouvoir peut ne pas vouloir rétrocéder la présidence du FNL à Rwasa, mais pour avoir des élections de 2015 apaisées, cette question doit être tranchée, une fois pour toutes, par le gouvernement », souligne ce politologue.
Les tentatives de le museler ne réussissent pas
Selon ce politologue, il y a au Burundi une continuité des stratégies de contrôle subjectif civil des appareils répressifs d’Etat comme l’usage de certains éléments de la police et de l’armée dans le dysfonctionnement des partis politiques, dans les tentatives de museler, de contrôler, de discipliner les acteurs politiques de l’opposition. « L’expérience a malheureusement montré que ces stratégies utilisées depuis longtemps au Burundi sont contre productives. Malgré toutes les tentatives, vu l’accueil qui lui a été réservé, ce leader est resté relativement populaire, sinon très populaire », affirme Salathiel Muntunutwiwe.
Et d’ajouter : « Cela montre aussi que son idéologie reste attractive, si l’on voit le mouvement qui l’a suivi de l’Avenue du Large jusqu’à Kiriri ». D’après ce politologue, il faut adopter d’autres stratégies, notamment le dialogue démocratique pour la construction non seulement de la démocratie mais aussi de l’Etat burundais ».
Que ca soit Rwasa ou une personne le climat politique au Burundi est entain de prendre un autre virage .Les DD se coient maitres de la situation pour moment ariko barihenda ibintu birashobora kubatekurukana igihe batabiziga.Le peuple burundais irarushe,irashonje bamaze plus de 10 ans bari mu buja bwa DD basahura igihugu,bica,batoteza abo batavuga rumwe erega umugabobo umutera ubwoba kenshi bwaca akabumuvanaomwo…………….
Rwasa Agathon a un autre arme très sophistiqué, il est capable d’appeler ses partisans partout au Burundi pour manifester dans les rues de Bujumbura!!!ce que aucun politicien de l’opposition ne peut pas faire attention,igipfa caburiwe ni impogo
KABARIRA-TORONTO
Ego sha abantu biruka kuri Rwasa Ntanuwo bazi twe twaramurwaniye twibaza ko turiko duharanira imigambi twamubonako niyo ya vuga ntanumwe twabony hari abasirikare benhi bamukoreye arbanza ara demobirizwa abiwe nabo barirukanwa IYO NIMPONGO MURI POLITIQUE nabe umusoda kuko arabishoboye abasoda biwe ahuza nande mubahoze kurugamba bafadikanije na Rwasa ////////////????????????????????????????????
Je ne vois en rien le commentaire du soit disant politologue salathiel diffère des autres commentaires. Je pense que pas mal de professeurs burundais profitent de l’absence de compétition intellectuelle au Burundi pour exprimer ses opinions car ils sont peu nombreux on le connait bien . Salathiel se cache derrière son statut de politologue pour montrer son opinion politique . Dans tout ce qu’il a dit, ça reflète ses souhaits et ses désirs de 2015 mais non une analyse politique. Même un non politologue peut donner une explication pareille. Que -ce qui est de scientifique dans ce qu’il vient de dire mais malheureusement il sera déçu comme d’habitude. Je ne comprends pas comment un intellectuel comme salathiel fonde l’espoir du BURUNDI sur un sanguinaire comme RWASA. je reste convaincu que le peuple Burundais ne sera pas du tout sauvé par RWASA qui n’a aucune vision politique ni aucun charisme que de tuer. Aujourd’hui ce sont les DD et demain c’est RWASA, ce pays est malheureux. Est-ce qu’il n’y a pas un autre burundais intègre, calme ,clairvoyant qui pourrait sauver ce pays car je sais bien que RWASA ne fait beaucoup de bruit pour sauver le pays mais on le connait bien ce sont des tonneaux vides qui font beaucoup de bruit. La seule question qui me hante, quand est-ce que le Burundi quittera le maquis car on ne cesse de résonner envers les Maquisards alors que l’expérience de NKURUNZIZA est assez parlante pour tirer des leçons mais on attend peut-être la résurrection du christ pour se réveiller. Je demande aux média burundais de cesser d’ardeur de faire campagne à un RWASA qui ne fera mieux que ses mentors DD. Le Burundi regorge pleins d’initiatives et d’autres figures de mains propres, non souillées que RWASA. Quant à la vérité et réconciliation, je ne pense pas que RWASA est la personne de choix pour réconcilier le peuple burundais longtemps victime des mensonges politiciens ethniques et divisionnistes piliers d’accès au pouvoir afin de satisfaire ses propres intérêts. Le peuple burundais a besoin d’autres dirigeants, il est fatigué des DD, FNL, UPRONA et j’en passe .
Jusqu’a maintenant, il est peut etre le seul leader politique au sein de l’opposition capable de mettre les gens dans la rue. L’exclusion n’a plus de place au Burundi si l’on veut batir un avenir democratique. Je serai plus rassure si les gens se mettaient dans les rues pour protester contre les abus de la Justice burundaise et des services de renseignement du pays. En d’autres terms, que le people s’exprime pour changer le cours des choses au Burundi ou la democratie n’existe plus que de nom.
On ne doit pas avoir fait des études de droit pour réagir aux chantages répétitifs sortant des bouches gouvernementales. Les tenors du CNDD-FDD aiment brandir la loi comme si c’est uniquement sous leur régime que la loi existe. Je voudrais leur rappeler que le Burundi n’a jamais vécu sans loi. Et pourtant, ça n’a pas empêché que les plus hautes institutions étatiques fauchent des vies humaines par millions depuis l’indépendance en 1962. La CVR nous apportera forcément assez d’éclairage sur ce sujet, avec des responsabilités bien établies.
La loi est rarement mauvaise dans tous les pays, mais c’est surtout son application injuste et partiale qui est source de tous les dangers. Même quand les dd ont pris le chemin de la forêt en 1995, il y avait au Burundi de bonnes lois. Ce n’est pas Edouard NDUWIMANA qui a servi sous plus d’une République comme magistrat qui nous dira le contraire. Seulement voilà, il veut à tout prix défendre sa cathédrale actuelle et non inventer une nouvelle bonne loi.
La nyakurisation des partis politiques, notamment du FNL, est l’oeuvre de ses propres mains depuis 2009. Peut-il nous dire un seul article de la loi burundaise qui lui permette cet exercice illégal? Une loi mal appliquée, surtout avec des ordres donnés en désordre, ne sera jamais respectée. Le forcing des dd ne vise qu’à écarter RWASA de la scène politique nationale, sans respecter aucune loi. Pourquoi? Le politologue Serathiel a donné des raisons , toutes tournant autour de cette popularité et du caractère intraitable de RWASA. Le millier de ses militants venus l’accueillir aurait pû se multiplier par des milliers si NDUWIMANA n’avait pas déployé des armadas de policiers sur toutes les routes venant des provinces intérieures pour bloquer et traquer les FNL décidés à venir accueillir leur leader historique. Tout cela sans un seul Bus de l’OTRACO mobilisé pour la circonstance.
Que Rwasa revienne au bercail, ce n’est que normal et légitime car il est Burundais et aucun autre Burundais fut-il du pouvoir CNDD n’a aucune prérogative de l’empêcher de vivre dans son pays. Seulement, le hic pour moi, c’est tout ce tapage qui se fait autour de ce retour. Le pays s’attend à des élections en 2015, le CNDD au pouvoir ou le FNL de Rwasa au pouvoir, pour moi c’est bonnet blanc ou blanc bonnet. Ces deux organisations ou partis politiques, appelés les comme bon vous semble, sont des produits du maquis. Le Burundi ne gagnera rien tant que les dirigeants de ces deux groupes n’auront pas compris qu’en politique, ceux qui s’opposent à ton idéologie sont des adversaires avec qui il faut compter pour édifier un pays prospère et paisible et non des ennemis à tuer coûte que coûte. Aujourd’hui, il se dit que Nkurunziza et son parti auraient cherché ou cherche à éliminer Rwasa; demain, Rwasa au pouvoir ne cherchera-il pas à faire de même contre eux. Hélas, tuer, tuer, c’est le fruit de l’éducation du maquis qu’ils ont fréquenté, est-ce que le Burundi ne mérite pas mieux? Peuple Burundais reveillez-vous et songez-y en 2015, d’autres choix sont possibles, le pays ne manque pas d’hommes intègres parmi ceux qui seront des candidats.
I just want to discharge Mr Salathiel and remind him if he has forgotten that excluding Bujumbura, there are 16 more provinces that are part of Burundi .Furthermore ,if we are to talk about 1000 people who came to receive Rwasa,how many millions remained at home?Can this reflect a picture that Rwasa is popular?I think this is totally wrong.Burundians are mutual enough.They know his background and his leadership.To me,the arrival of Rwasa is normal and simple as everyone can return back into his country of origin.Salthiel knows what he is talking about but he should not cheat the nation because the campaign hasn’t yet started to determine the right candidate to all burundians
Nagira ndakwibutse ko uri umurundiimbere ya vyose. Hanyuma izo milioni uvuga zasigaye muhira, wibagiye ko mwabateye ubwoba ngo ntibaje kumutegera? Ensuite, le Burundi est un pays francophone, dushaka ko iyo hagize uwandika yandika dans une langue nationale canke officielle ico kiratomoye. Cet anglais n’amène rien comme valeur ajoutée.
L’exigence du diplôme ne devrait pas concerné Rwasa du moment que sa candidature en 2010 avait été approuvé par le CENI .Et s’il avait été élu en 2010 il n’aurait pas dirigé le pays comme Nkurunziza,malgré son niveau d’étude .exiger ce Diplôme en 2015serait un exclusion ciblée de sa personne et cela ne participe pas a l’amélioration du climat politique.Si oc)n doit désormais exiger le niveau licence des études,bon c’est faisable pour les nouveaux candidats mais pourvu que cela ne se fasse dans un esprit d exclure des opposant bien ciblés.Une exemption de cette mesure pour les candidats de 2010 comme Rwasa ma parait logique et indispensable.
MERCI
Ndayegamiye (Washington-dc)
N’en deplaise a notre politologue, c’est toujours mieux d’avoir ces adversaires/opposants politiques a l’interieur de la tente pour ecouter ce qu’ils dissent et mieux les controller au lieu de les laisser a l’exterieur de la tente pour continuer a pisser sur ceux qui se trouvent a l’inteireur de la tente en toute impunite.Rwasa a pris le risque de rentrer au pays certainement avec des guaranties du pouvoir en place et des representants de la communaute internationale, particulierement du represenatant du Secretaire General des Nations Unies tres implique dans ce processus de retour des exiles politiques pour participer aux elections de 2015.Le pouvoir de Bujumbura n’avait pas d’autres choix que d’accepter et faciliter le retour de Rwasa .Il faut bien gerer cette situation pour eviter qu’elle ne soit pas explosive.Le regime dispose de tous les moyens de l’Etat pour controller et surveiller les mauvements et les actions des citoyens sur le territoire national y compris Rwasa lui-meme.Parler d’echec, c’est un peu forcer la note et sousestimer les capacitor du pouvoir en place et de ses agents.
Voila un vrai Professeur ,vraiment vous etes le meilleur !!! les autre qui analysent la situation se penchent de leurs division ethnique pour parler mal Rwasa au lieu de bien regarder la situation ,leurs langue c’est:il a tué les gens comme au burundi il n ya pas eu des assassins qui circulent dans les rues .uvuze ukuri nkukurima kuko abandi bishinga badusamaza e mama Rwasa atagiye mu ri ADC IKIBIRI arahwera,e mama umuvugizi wiwe ahindugwe alors que son porte parole est le meilleur emama yarataye umugambwe…cukora Rwasa azobiza akuya aba DD kuko we yaramaze gutangura Campagne mugihe abandi ba Nyepolitique umenga bari muri Vacance.Ahuciye hose ni Rwasa Rwasa ,quel campagne !!!!
Mon cher Salathiel,
Que du déjà entendu! Si j’étais toi, je me réserverais sur ce terrain. En effet, ne te dis pas politologue? Ne nous avais-tu pas prédit le départ du CNDD-FDD en 2010? N’as-tu pas perdu ta crédibilité comme politologue quand, contrairement à ta prédilection digne d’un sorcier (umupfumu wo kw’idorosale), le CNDD-FDD a gagné haut la main?
Et maintenant, tu t’aventures encore sur le même terrain? J’aime jouer au poker, et je parie ma main à couper que tu vas encore être désillusionné comme tu le fus en 2010.
Quant au sujet de cet article, je crois plutôt que c’est le contraire. Rwasa est revenu comme il était parti. Sans aucune concession en sa faveur. De son départ dans la clandestinité , il n’a rien gagné. Il n’a que perdu. Le CNDD-FDD a tout à gagner dans ke retour de cet homme car il faut en découdre une fois pour toutes en lui montrant sa place sur l’échiquier politique burindais. On a tous interêt à ce que les élections de 2015 soient organisées de manière à ce que le mensonge n’ait plus de place. Puisque dépuis les premières élections libres de 1993, il a été démontré que les fraudes sont impossibles dans ce pays, mais que les mensonges sont possibles. On n’a donc qu’à combattre le mensonge, principal ennemi du peuple. Donc, le retour de Rwasa est une aubaine pour le CNDF-FDD car désormais ce parti a un concurrent qui ne pèse pas tellement lourd mais qui va participer au jeu pour le rendre plus réel et plus crédible. N’est-ce d’ailleurs pas vrai qu’à vaincre sans péril on triomphe sans gloire?
@ Obama,
Si les gens venus accueillir Rwasa n’étaient que mille, quelle autre démonstration faut-il pour montrer que son sort politique est déjà scellé? Que représente ton millier sur les millions de burundais?
Akabazo pour @Musinga,
Le CNDD-FDD a gagné contre qui en 2010?
Musinga ,
Ha ha ha ! ndakutwenze basi ! uti « le CNDD-FDD a gagné haut la main » Ico ntakubwiye umutima nukubwire !
Rwasa niwe cizere c’Abrarundi bishwe na kigoyi abandi bidugiriza amagorofa,biteye agahinda kubona umunyagihugu muto ariwe arihira abategetsi aho yobaye umutegetsi yorihiye umuntu muto,ese aba dd barize canke bizibuye?Rwasa ivyo vyose nivyo akeneye guhindura hamwe umunyagihugu muto atunga agatunganirwa mu twiwe no mubiwe,Rwasa intumbero yiwe iratomoye kko nkatwe tumuzi proposition yose aba dd bamuhaye yarazanse kko atarivyo abanyagihugu bamutumye,none mwumva uwo atariwe akwiye kuramutsa igihugu!Aba dd ntako mutakoze ngo musambure FNL v yarabananiye mutako muhereza umugambwe imbonerakure Miburo na Biigirimana none isinzi mwiboneye le 06/08 ntimwiboneye uwo FNL yegamiye?Abarundi barabahinyuye genda amazimayongo cndd
Bien dit mon prof! Au lieu de le laisser faire sa conference au lieu initalement approuve et par le camp Rwasa et par le gouvernement, les autorites burundaises ont commis une erreur d’appreciation. Car voir une foule de plus de mille personnes marcher a pied derriere le cortege de leur leader de Kwiraro a Kiriri en passant par le centre ville, quel beau spectacle a voir! Les dd ont, par ce refus, contribue a sa publicite gratuitement. Next time, think before you act!