Selon le Conseil national pour la liberté (CNL), les conditions de production agricole restent préoccupantes en dépit des déclarations de bonnes intentions des plus hautes autorités. Selon OCHA, les acteurs de la sécurité alimentaire ont estimé que, pour la période d’octobre à décembre 2022, 1,4 million de personnes seront en situation d’insécurité alimentaire, dont 50.640 en phase d’urgence.
D’après le CNL, la réunion de Gitega du 17 octobre 2022 organisé par le Premier ministre pour évaluer l’état d’avancement des préparatifs de la saison culturale A 2023 a révélé qu’il y a de graves irrégularités en matière de qualité, de disponibilité et de fourniture des intrants agricoles. S’agissant de l’engrais chimique, poursuit cette formation politique, les agriculteurs sont tenus de payer les avances pour les fertilisants FOMI et passent une saison à une autre sans obtenir la quantité commandée. « Dans l’entretemps, l’accroissement des prix des denrées alimentaires témoignent que l’offre est de loin inférieure à la demande et que de plus en plus le pouvoir d’achat des citoyens dégringole sans cesse. »
Pour le CNL, il est urgent de prendre des dispositions appropriées pour redresser la situation et redéfinir la politique agricole. « One peut pas continuer à prétendre accorder le monopole de fourniture de l’engrais minéral à une entreprise qui n’est pas en mesure de satisfaire à la demande des agriculteurs. Par ailleurs, d’aucuns commencent à mettre en doute la qualité des fertilisants produits par l’entreprise FOMI. »
Le CNL demande au gouvernement de subventionner davantage le secteur agricole pour soulager le fardeau de la population et penser à la modernisation des outils et équipements aratoires ainsi que la disponibilité des moyens financiers pour stimuler l’augmentation de la production agricole.
L’OCHA tire la sonnette d’alarme
Selon le rapport de situation du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), datant de septembre 2022, les acteurs de la sécurité alimentaire ont estimé que, pour la période d’octobre à décembre 2022, 1,4 million de personnes (12 % de la population du Burundi) seront en situation d’insécurité alimentaire, dont 50.640 en phase d’urgence. « En dépit d’une amélioration relative de la situation d’octobre à décembre 2022 comparée à la même période en 2021 (1,44 millions personnes), la situation de la sécurité alimentaire nécessite une surveillance dans les zones de moyens d’existence, de dépression de l’Est et du Nord ainsi que les localités affectées par les aléas climatiques dans la plaine de l’Imbo. De plus, certains indicateurs tels que les prix sur le marché, l’accès aux intrants agricoles et l’évolution pluviométrique de la saison 2023A sont aussi à surveiller. »
Déjà, met en garde OCHA, certaines stations météorologiques annoncent pour la période de septembre à décembre 2022, une situation pluviométrique en dessous de la moyenne. « Malgré ces prévisions, les tendances au Burundi montrent pour certaines provinces qu’il y aura au même moment une pluviométrie excédentaire et déficitaire avec impact sur les cultures et la sécurité alimentaire des ménages. »
Avez vous vu la photo en illustration?
Il est incensé voire criminel de cultiver sur des pentes pareilles sans aménagement anti érosif adéquat. Toute la terre arable file en Egypte ou dans le fin fonds du Lac Tanganyika (Erosion et lessivage)
@Majigo
Iyo turima tubishiramwo ubunebwe/ubugaba/ubujuju nk’ubwo tubona, BIRABABAJE.
Kandi muzindi cultures nko muri Chine canke Vietnam les paysans savent s’adapter au relief et à l’environnement en cultivant dans des terrasses.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rizi%C3%A8res_en_terrasses_de_Longsheng
Question: Est il permis d’importer d’autres engrais au Burundi?