« La saisine en inconstitutionnalité contre la nouvelle loi sur la presse au Burundi suit son cours normal. Il nous faut, dans l’état actuel des choses, donner le bénéfice du doute à la Cour constitutionnelle pour dire le droit, rien que le droit », a rassuré Alexandre Niyungeko, le président de l’union burundaise des journalistes (UBJ).
L’intervenant s’exprimait lors de l’émission passée de club de la presse qui donne la parole aux professionnels des médias pour décortiquer l’actualité dominante de la semaine et parler de la vie de leur métier.
Le dossier a été mis en délibéré le 8 novembre dernier et « nos arguments sont forts et fiables », a-t-il soutenu, avant de dire que les conclusions définitives sont à tirer après l’arrêt de la cour.
Au cas où les attentes seraient déçues, « on verra quoi faire par la suite », a avisé le président de l’UBJ, en se référant à d’autres instances habilitées, sans toutefois les nommer.
De son côté, Jacques Bukuru, rédacteur en chef de la radio nationale, a mis en avant la confiance qu’il faut avoir dans la Cour constitutionnelle qui a écouté longuement les plaidoiries en faveur de la révision de la nouvelle loi sur la presse dont certaines dispositions, comme l’obligation de révéler les sources d’information et les amendes jugées exorbitantes en cas de délits supposés de presse, sont porteuses de danger pour le métier. Et d’ajouter : « La cour est maintenant seule face à l’histoire des médias et le monde entier lui saura gré quand elle aura dit le droit, rien que le droit ».
Quant à Jean de Dieu Sengiyumva, de la Radiotélévision Renaissance, il s’est souvenu qu’en 1992, la Cour constitutionnelle avait fait preuve de professionnalisme en renvoyant un projet de loi controversé sur la presse. « Pourquoi celle d’aujourd’hui ne nous réserverait-elle pas la même agréable surprise », a-t-il souligné.
Ubu nta cour constitutionnelle ihari hari abagabo bo kwa Nkurunziza , kandi ntibashobora kuvuguruza sebuja ….Ubutungane bw’uburundi ubu Bucira inkonda kuko DD yabufatiye amaboko imugongo ….
Il faut etre un reveur pour croire a une decision en faveur du requerant!!! Mbega mwebwe murabona vy’ukuri aho tugeze??? Uwo mucamanza mubona azoca urwo rubanza ni nde??? Muzoba mumbwira mwene mutama…
Très bonne idée même si au Burundi la justice, la cour constitutionnelle sont aux ordes de l’exécutif…! Je ne crois pas que la cour se prononcera en faveur des journalistes..! N’oubliez pas que nous sommes dans une dictature corrompue, incompétente et sans aucune vision…!!!