A l’occasion de la fête de la Saint-Valentin célébrée ce lundi 14 février, des femmes rencontrées ont admis avoir pris en charge toutes les dépenses à rebours des usages locales en la matière qui obligent souvent l’homme à faire « tout le nécessaire ».
G.Z est mariée depuis 3 ans. Habitante de Ngagara, son époux est informaticien. Pour la Saint-Valentin qu’elle dit avoir célébré le dimanche 13 février, G.Z. dit avoir voulu mettre les petits plats dans les grands. « Moi et ma bande d’amies, mariées comme moi, avons fait la surprise à nos maris ! Nous avions préparé un festin royal », raconte la jeune femme avec le sourire.
D’après G.Z, l’idée était de « faire plaisir » à leurs conjoints. « Nous voulions sortir des sentiers battus. Nous avons tout pris en charge : la décoration des lieux, les boissons, le dîner… Nos chéris n’ont eu juste qu’à s’asseoir et profiter de ces sublimes moments », détaille G.Z.
La jeune maman parle ensuite d’une soirée « réussie ». « Notre but était de leur prouver combien nous les aimions et tenions à eux. A la fin, ils étaient tous ravis de la gâterie leur offerte et nous avec eux ! ».
« Pour nous, la Saint-Valentin, c’est tous les jours »
Au moment où beaucoup de couples amoureux, surtout en mairie de Bujumbura, dépensaient en achat de fleurs, de cartes d’amour… Pour certains, la Saint-Valentin est un jour comme un autre. « Je n’ai spécialement rien prévu pour moi et ma dulcinée », dit O.L., cadre dans une start-up.
En effet, nous révèle le trentenaire, la Saint-Valentin, pour lui, c’est tous les jours. « A chaque fois que j’ai l’occasion de faire une sortie en amoureux avec ma femme, je fonce sans hésiter ! », affirme O.L. qui ajoute qu’il n’est pas nécessaire d’attendre la Saint-Valentin pour passer des moments agréables avec son amoureux(se).
Constat partagé par K.Y., femme au foyer habitant Maramvya. Avec son mari ingénieur forestier, elle avoue ne s’être pas « tracassée la tête » à l’occasion de la fête dédiée aux amoureux. « Mon conjoint travaille à l’intérieur du pays, ce qui signifie qu’il n’est souvent pas là. Certains 14 février sont tombées pile au moment de son retour à la maison et là on en profitait pour sortir en amoureux. Mais cette année, comme il est déjà reparti, on n’a rien prévu et ça ne me dérange pas pour autant».