Dimanche 22 décembre 2024

Société

Saint Valentin : Quand les femmes prennent les devants

15/02/2022 Commentaires fermés sur Saint Valentin : Quand les femmes prennent les devants
Saint Valentin : Quand les femmes prennent les devants
« Nous avons tout pris en charge : la décoration des lieux, les boissons, le dîner », témoigne G.Z, une jeune mère de famille.

A l’occasion de la fête de la Saint-Valentin célébrée ce lundi 14 février, des femmes rencontrées ont admis avoir pris en charge toutes les dépenses à rebours des usages locales en la matière qui obligent souvent l’homme à faire « tout le nécessaire ».

G.Z est mariée depuis 3 ans. Habitante de Ngagara, son époux est informaticien. Pour la Saint-Valentin qu’elle dit avoir célébré le dimanche 13 février, G.Z. dit avoir voulu mettre les petits plats dans les grands. « Moi et ma bande d’amies, mariées comme moi, avons fait la surprise à nos maris ! Nous avions préparé un festin royal », raconte la jeune femme avec le sourire.

D’après G.Z, l’idée était de « faire plaisir » à leurs conjoints. « Nous voulions sortir des sentiers battus. Nous avons tout pris en charge : la décoration des lieux, les boissons, le dîner… Nos chéris n’ont eu juste qu’à s’asseoir et profiter de ces sublimes moments », détaille G.Z.

La jeune maman parle ensuite d’une soirée « réussie ». « Notre but était de leur prouver combien nous les aimions et tenions à eux. A la fin, ils étaient tous ravis de la gâterie leur offerte et nous avec eux ! ».

« Pour nous, la Saint-Valentin, c’est tous les jours »

Au moment où beaucoup de couples amoureux, surtout en mairie de Bujumbura, dépensaient en achat de fleurs, de cartes d’amour… Pour certains, la Saint-Valentin est un jour comme un autre. « Je n’ai spécialement rien prévu pour moi et ma dulcinée », dit O.L., cadre dans une start-up.

En effet, nous révèle le trentenaire, la Saint-Valentin, pour lui, c’est tous les jours. « A chaque fois que j’ai l’occasion de faire une sortie en amoureux avec ma femme, je fonce sans hésiter ! », affirme O.L. qui ajoute qu’il n’est pas nécessaire d’attendre la Saint-Valentin pour passer des moments agréables avec son amoureux(se).

Constat partagé par K.Y., femme au foyer habitant Maramvya. Avec son mari ingénieur forestier, elle avoue ne s’être pas « tracassée la tête » à l’occasion de la fête dédiée aux amoureux. « Mon conjoint travaille à l’intérieur du pays, ce qui signifie qu’il n’est souvent pas là. Certains 14 février sont tombées pile au moment de son retour à la maison et là on en profitait pour sortir en amoureux. Mais cette année, comme il est déjà reparti, on n’a rien prévu et ça ne me dérange pas pour autant».

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Que la compétition politique soit ouverte

Il y a deux mois, Iwacu a réalisé une analyse de l’ambiance politique avant les élections de 2020 et celles à venir en 2025. Il apparaît que la voix de l’opposition est presque éteinte. Il n’y a vraiment pas de (…)

Online Users

Total 1 841 users online