Quatre joueuses burundaises de tennis participent à Tunis depuis mardi 7 juin au tournoi international féminin sur terre battue, baptisé ’’Open de la Marsa’’. Elles se disent déterminées à se qualifier.
Elles sont en lice pour une place qualificative pour la prochaine Coupe du monde junior prévue, en République Tchèque.
C’est en grandes favorites qu’Aïcha Niyonkuru, Hoziane Kitambara dans la catégorie des 14 ans et moins qu’elles ont pris part à cette compétition. Sada Nahimana, Mwamini Bitungwa dans la tranche des 16 ans et moins, se sont également présentées à ce tournoi.
«Elles sont sereines. Et de surcroît, elles sont maintenant habituées aux podiums internationaux. Ça sera une simple formalité », a assuré Charlène Agatore, Secrétaire administrative de la Fédération burundaise de tennis(FBT).
Un statut qu’elles doivent faire respecter au regard de leur palmarès. «La plupart de nos adversaires, on se croise souvent sur les circuits internationaux. Mais, la méfiance reste de mise. La désillusion aux récents championnats junior d’Afrique, en Afrique du Sud, nous a servi de leçon», a précisé la capitaine Sada, double championne en titre d’Afrique des moins de 16 ans.
Cet événement pourra servir de tremplin pour booster la carrière de ces tenniswomen. Elles se trouvent actuellement au camp d’entraînement de Nairobi.
Si Aïcha, Mwamini et Hoziane parviennent à faire bonne figure, elles pourraient décrocher le sésame : taper dans l’śil un recruteur européen. De même que Sada, qui évolue à l’International Tennis Federation High Performance Center du Maroc.
«Un manque d’investissement criant de la part du gouvernement»
La Secrétaire de la FBT déplore la négligence qui s’observe à l’approche des rendez-vous internationaux. «Parfois, c’est frustrant. Imaginez quand à la veille du départ, on vient vous annoncer que les billets ne sont pas encore prêts, ou qu’il y a des problèmes de visas, le voyage est annulé», s’indigne-t-elle.
Quant au bond qualitatif que connaît le tennis burundais sur le plan tant régional qu’international. Elle fait savoir que le tennis, c’est un sport qui commence à occuper une place particulière dans les cśurs des supporters burundais.
«Maintenant, les stéréotypes qui faisaient du tennis un sport de ’’nantis’’, ne sont plus», se réjouit-elle. «La preuve est que, ce sont les enfants de Bwiza, de Buyenzi qui excellent», insiste-t-elle.
Ce tournoi qui se tient du 7 au 10 juin a rassemblé plus de 70 joueuses parmi les 100 premières mondiales.
Ces jeunes filles sont la fierté du Burundi.Il faut que le gouvernement les soutienne! Ariko kandi uwubishoboye wese akwiye kubafata mu mugongo!Hanyuma nabo tubasavye kuba de vrais ambassadrices de notre patrie!Ntivange politique na sport nkuko twabonye abarundi benshi bari hanze bavangiwe ugasanga batuka igihugu cabo imbere y’abanyamahanga baheza kugituka bakagaruka ngo baragikunda kandi ngo bagomba kugifasha!
Boreka kuvanga politique na sport na ww wamaze kubivanga. wabahaye akarorero Oscar