Disparu depuis dimanche soir, le corps de Jean-Marie Yaminyibuka alias Kadogo a été retrouvé hier matin aux confins de la montagne Songa.
Les motards de Gitega qui avaient accompagné leur ami dans sa dernière demeure jurent par tous les saints qu’ils doivent destituer les chefs de l’association qui ne sont pas même venus à l’enterrement. Ces derniers ont brillé par leur absence au moment où la police était en train d’identifier la victime et aussi lors de l’enterrement : « Ils se contentent seulement de voler nos cotisations. Comment peuvent-ils nous expliquer qu’avec les 500Fbu que nous cotisons chaque jour, ils n’ont même pas été capable d’acheter un cercueil pour mettre en terre notre ami. Ceux qui étaient venus ont été obligés de cotiser sur place pour acheter un linceul et un cercueil », s’enflamme Dieudonné.
Un sentiment de colère partagé par la plupart des motards de Gitega : « Nous les avons avertis depuis lundi que l’un des nôtres a disparu. Pourtant, ils n’ont rien fait pour informer la police. Et voilà que même lorsque Kadogo a été identifié, ils se sont pressés d’aller partager l’argent qu’avait donné un nouveau venu dans notre association », indique Léopold. Selon eux, ce manque de suivi de la part des ces représentants explique les difficultés des services de sécurité à Gitega à identifier le corps jusqu’aux heures de l’après- midi de ce mercredi.
Ceux qui avaient vu Kadogo pour la dernière fois témoignent qu’il a été aperçu à la station service ENGEN de Gitega dimanche vers 18h du soir en train de faire le plein de sa moto. Depuis, Jean-Marie Yaminyibuka a été introuvable et son téléphone était éteint. Ce matin, lorsqu’un extracteur de moellons avait signalé la présence du corps d’un homme sur les hauteurs de la montagne Songa à 1km du dépôt de la Brarudi, personne ne soupçonnait qu’il s’agissait de Kadogo.
Son corps déshabillé était déjà en décomposition. Il y’avait des traces de coups sur son dos. De sa gorge pendait une corde faite de moustiquaire, son sexe tordu.
Et dans la ville de Gitega, planent des questions. Comment un motard chevronné comme lui aurait accepté de conduire un client sur cette montagne à
cette heure là sans se douter que son passager est un malfaiteur ? Comment ne s’est-il pas souvenu que la route qui serpente vers le sommet de cette colline s’achève en cul-de-sac ?
Plus d’un pense que Jean-Marie aurait été tué ailleurs avant d’aller le cacher dans cet endroit : « Même si c’était un petit enfant, il n’aurait pas accepté d’aller sur cette montagne pendant la nuit. S’il n’était pas sous la menace d’une arme, il a été assassiné avant d’être conduit là bas», se dit Pascal Nahimana.
Quant à la police, elle demande à toute la population de l’aider à identifier le passager qui était avec le défunt au moment où il partait vers Songa.
« Nous continuons de faire des enquêtes pour retrouver les assassins »,a déclaré le commissaire provinciale de la police toute en rappelant
à tous les motards de se méfier des clients de nuit.
Jean-Marie Yaminyibuka est mort à l’âge de 22 ans. Il avait une femme et un fils d’un an.
Ce pauvre papa vient de mourir en cherchant à faire vivre son petit foyer, que la terre lui soit légère. Je vous jure que c’est la machine à tuer qui se remet en marche, avec la libération des criminels, on ne pouvait attendre que ça.
La police dit » Il faut se méfier des clients de nuit » , bravo la police la plus bête du monde. C’ est vrai que la nuit tous les chats sont noirs , mais tout de même ….. Ailleurs une déclaration peut des dégats sur la carrière de celui qui les prononcent . Mais nous sommes au Burundi , tout est permis à commencer par le pire .
Que son âme repose en paix. Agatoke kamenyeye gukomba kama gahese aho wosanga ari Rwembe yasubiye ku mwuga wiwe. Imana ikize abo bicanyi.
Imana imwakire mu bwami bwayo. Biragoye n aho hari ubukene mwogergeza mugakora habona kuko abicanyi baracari benshi. Amagara aruta amajana. Mwihangane benewacu!!!
ivyo bintu bisubiye aho rwembe arekuriwemuraraba neza.