Ce 10 juillet à la troisième comparution de Michel Nugweze alias Rwembe au Tribunal de Grande Instance de Gitega, le face à face s’est poursuivi entre le ministère public et l’accusé. L’ancien commissaire provincial adjoint de la police à Gitega a continué de rejeter en bloc toutes les accusations portées contre lui.
Dans cette audience qui a duré environ six heures, Rwembe n’a pas fait dans la demi-mesure : « Je suis ici parce que j’ai pris de bonnes initiatives pour la sécurité du pays. Je demande à être libéré et blanchi parce que tout ce qu’on m’ accuse ne sont qu’une série de manipulations orchestrées par des sois- disant associations des droits de l’homme et certaines medias », a plaidé Rwembe, avant d’ajouter « avoir toujours fait son travail de policier dans l’intérêt de l’intérêt public. »
Comme dans les précédentes comparutions, l’accusé a continué de nier les faits qu’on lui reproche, au point d’accuser les victimes d’être « à la solde des manipulateurs politiciens » qui n’apprécient pas le travail fait jusque là dans le maintien de la paix et la sécurité au Burundi : » Vous fuyez les questions qui sont posées, vous niez l’évidence », martèle pourtant le représentant du ministère public.
Après accusations et contre accusations où Rwembe a été confronté aux plaintes et témoignages sur ses actes, le ministère public a requis la perpétuité pour l’enlèvement et l’assassinat de Léandre Bukuru avec 140 millions de Fbu de dédommagement. Concernant les tortures infligées à Zacharie Ngenzebuhoro par cet ancien commissaire adjoint, 15 ans de servitude pénale et une amande de 12 millions ont été demandés tandis que sur le cas de Fulbert Kimararungu, le parquet souhaite que l’accusé purge 15 ans d’emprisonnement ferme et qu’il verse 15 millions de nos francs à la victime.
En marge de cette audience, trois autres plaintes sont déjà déposées au parquet par les familles de Juvénal Havyarimana, Jean-Claude Ndimumahoro et Emmanuel. Toutes accusent Rwembe d’avoir organisé et mis en exécution l’assassinat de leurs fils.
Selon Pierre Claver Mbonimpa président de l’Aprodh, les procès du genre se sont souvent soldés par des acquittement, surtout quand il s’il s’agit des policiers haut gradés. Pour appuyer ses propos, il donne l’exemple de la libération récente des auteurs des crimes qu’il juge extra-judiciaires en province Bubanza. Ces craintes d’une justice à deux vitesses sont aussi partagées par de nombreuses personnes qui s’étaient déplacées pour suivre une audience qui fait couler beaucoup d’encre en province de Gitega.
Le procès est mis en délibéré jusqu’au 10 août 2013.
Déjà il s’appelle on l’appelle RWEMBE, c’est-à-dire qu’il a déjà déchiré certaines personnes, qu’il soit jugé correctement, c’est tout ce que le peuple veut.
Aujourd’hui on a acquitté un Vigile Américain qui a tiré sur un Jeune Noir causant sa mort !
Même les blancs crient au racisme, mais l’homme a été acquitté ! Prière nous éviter la justice tordue.
Que la justice juge et que le verdict soit intact de toute dépendance.
Rwembe, amakosha aguma ayongereza, avuga ko abandi ba police bataciye imitwe abantu ataco bazira bo batafashije guhagararira umutekano w’igihugu? Iyo umuntu amaze kuba ikinywamaraso gushika kui iyo ntambwe, nta kindi kiba gisigaye, nugutunganiriza ababuze nkuko amategeko abivuga. La securite du pays passe par la repression de tous les criminels. Rwembe naho bomurekura, iyindi ntwaro izoza muri 5 ou 10 ans izomupfungisha. Nta muti!!!
Kugira ubwicanyi mu Burundi buhere,uwishe nawe yicwe sinon gufungwa uca ufungurwa ……abantu baracapfa. bamuhane publiquement ,bizoca bihera.
« Après accusations et contre accusations où Rwembe a été confronté aux plaintes et témoignages sur ses actes, le ministère public a requis la perpétuité pour l’enlèvement et l’assassinat de Léandre Bukuru avec 140 millions de Fbu de dédommagement. Concernant les tortures infligées à Zacharie Ngenzebuhoro par cet ancien commissaire adjoint, 15 ans de servitude pénale et une amande de 12 millions ont été demandés tandis que sur le cas de Fulbert Kimararungu, le parquet souhaite que l’accusé purge 15 ans d’emprisonnement ferme et qu’il verse 15 millions de nos francs à la victime. »
Je voudrais simplement lever l’équivoque et préciser à l’endroit des profanes en droit que le ministère public, qui n’a que la compétence de poursuivre les infractions, n’a pas la prérogative de se prononcer sur les dommages et intérêts en réparation du préjudice causé par l’infraction aux victimes. Il ne peut que faire le réquisitoire et « proposer » une peine correspondant à l’infraction, conformément aux dispositions pertinentes du code pénal, mais les dommages et intérêts sont du ressort des parties civiles. La procédure veut que les victimes participent ou soient représentés par un conseil au procès et introduisent une plainte avec « constitution de partie civile », selon le jargon consacré.
Que justice soit faite ,kuko ukuntu kirumw aguma aza avuga ko uwoyabuz bofata rwemb bitey amakenga manipulation zoba zirimwo bisigubweng nibatohoz bikwiy kuko amahinyu araboneka ukungene abantu baza agasaki saki kwagiriza umenge baratumwa umw wes azana ivyiw
Bwana Kamenge yaco uba ushigikira amafuti, nimba atawo uricirwa urareka ababuze ababo bitware, igihe uzoshikirwa niho uzobona ko batarira busema. je nama mvuga yaco muba mushira ama sentiments kubintu biriko bikorerwa aba canke bariya kuko har’umusi bazoguma bikuririkirana bariya, ngo IYO INKUBA IRABIJE? NTUVUGA NGO MARA ABANSI KUKO N’UMUKUNZI BIRAJANA. jewe kubwanje igihano co gupfa cari gikwiye kugarukanwa kugira batuze abantu bamwabamwe bagize ubuhizi kwicana. ataruko nukuri umuntu azokwica, bamufunge mu nyuma baheze bamurekure abantu bamaze kwibagira kuko ababatuma baba bazi ico bariko barakora. Rero tureke kuza dushigikira abicanyi ngo nuko bica abo tutari kumwe. Ejo abo mutari kumwe bazohera canke bahunge bace babagarukirako namwe. Umwicanyi nta kinya afise aba yaramaze kunyegerwa nako karanda. TWIKEBUKE