Agathon Rwasa a exhorté les forces de l’ordre à travailler dans la transparence et l’impartialité. C’était ce vendredi 4 mai à Kayanza, lors du troisième meeting de la coalition ’’Amizero y’Abarundi’’. Des policiers munis de caméras sont arrivés sur les lieux.
Ces agents prenaient des images, ce qui a créé une panique chez certains militants présents. «Ils veulent prendre des images pour identifier nos membres en vue de les arrêter après le rassemblement», s’est indigné un membre de l’équipe de campagne.
Le Premier vice-président de l’Assemblée nationale a demandé à ces ’’policiers cameramen’’ de se joindre aux autres journalistes, s’ils n’ont rien à se reprocher. «Si dans le cas contraire vous prenez des images en vue de pourchasser nos membres, nous alerterons l’opinion, comme nous le faisons souvent», a prévenu le président de cette coalition.
En outre, il fustige l’interdiction faite à leurs militants par les forces de l’ordre de ne pas utiliser les véhicules Fuso pour leur transport. «Quand les militants du parti au pouvoir font leurs manifestations à Muruta ou ailleurs, quel moyen de transport empruntent-ils pour se déplacer, si ce ne sont que ces gros camions de marque Fuso ?» Et d’ajouter qu’ils ne peuvent pas avoir de bus pouvant contenir tous les militants.
Ce même problème a été rapporté la veille, dans la province Muyinga. Pamphile Malayika, député de cette coalition dans cette circonscription, le confirme : «Nos militants de la commune Mwakiro ont été empêchés de monter dans les véhicules Fuso».
Il regrette le comportement de certains administratifs à la base qui empêchent et bloquent le rassemblement des partisans du « non » au référendum. Cet élu s’offusque de tels agissements et en appelle à la tolérance politique.