Mardi 05 novembre 2024

Editorial

Rwasa, mort ou renaissance politique

31/07/2015 27

Antoine KaburaheL’image était saisissante, presque irréelle : Rwasa, siège au parlement. Mitraillé par les flashs des journalistes, il baisse les yeux. Rivé sur son Smartphone, il paraît seul, coupé du monde.

L’entrée de l’ancien maquisard dans les institutions a étonné certains de ses partisans. Pour les uns, il est naïf, voire traître. Pour les autres, c’était le seul choix sensé, face à un parti adepte du forcing.

Souvent indécis, plutôt solitaire, par le passé, Agathon Rwasa n’a pas suivi une ligne politique constante, ce qui a souvent dérouté même ses fidèles. Souvenez-vous, alors que la médiation l’invitait à rentrer et intégrer le processus de paix, il a dû attendre la fin des élections de 2005 pour, finalement, accepter de signer un accord de cessez-le-feu avec ses anciens frères d’armes. Cette absence sur le terrain va laisser la place libre au CNDD-FDD.
Excédés, les Tanzaniens qui l’hébergeaient finiront par « l’inviter » à rentrer, terme diplomatique qui signifie aussi « expulser ».

Au pays, à la surprise générale, il va accepter un poste de directeur général de l’Institut National de Sécurité Sociale. La suite on la connaît…

Conscient de sa popularité, lors des dernières élections, Agathon Rwasa a pensé que les menaces et condamnations internationales pouvaient arrêter la machine CNDD-FDD. Jusqu’au bout, il a espéré un report, voire de nouvelles élections, crédibles, au cours desquelles il pouvait peser. Mais le CNDD-FDD est passé en force. La désillusion est à la hauteur des attentes.

Désormais, il avait deux choix : ignorer ces voix obtenues alors qu’il n’était pas candidat-une bizarrerie de la CENI- ou les accepter et intégrer le parlement. Sous pression de ses militants, dit-il, il a pris la seconde option.

Voici donc Rwasa « honorable » à la suite d’élections dont il dénonçait hier les vices fondamentaux … Le poste d’élu du peuple permettra d’avoir l’immunité parlementaire, de circuler, quelques avantages financiers, ce n’est pas rien, par les temps qui courent. Surement que la perspective de cinq ans sur le carreau a vaincu les dernières réticences.

A mon avis, la question essentielle qui se pose maintenant est de savoir si Rwasa et ses députés, seront plus efficaces dans leur combat à l’intérieur du parlement.

Est-ce que ce choix va rapprocher ou couper Agathon Rwasa de ses militants ?

En entrant au parlement, l’ancien maquisard signe peut être sa mort politique. Ou sa renaissance. La politique burundaise m’a appris à être très prudent …

*Au moment où nous mettons sous presse, Agathon Rwasa vient d’être élu premier vice-président de l’Assemblée nationale.

Forum des lecteurs d'Iwacu

27 réactions
  1. hat

    Rwasa signe sa mort politique puisque il ne pèse rien face au parti état. Quelle loi va t il imposer sans l aval du cndd ? Aucune . La rébellion est devenue une voie difficile à emprunter pour Rwasa qui a toujours fonctionné en simple anti tutsi. Aujourd’hui il faut qu il sauve ou alors qu’il prenne le peu que veut lui donner le magnanime cndd. De ce fait il se venge de la duperie de l Uprona de 2010 mais par la même occasion il signe le divorce avec sa base que le cndd a longtemps malmené. Tous les fnl massacrés dans Bujumbura rural ne le lui pardonneront pas.

  2. king power

    Arretez de mentir car nous Savona ceque vous voulez et c’est impossible.Votre jeux a ete deja decouvert,il faut savoir que la consequences seront tant grandes,parceque vous etes egoists ,er vous ne voulez que massacre le peuple burundais

  3. Godefroid

    Ouf! Dieu merci! Enfin, Rwasa trouve raison. Avec ce geste, il refuse de finir politiquement comme Pasteur Bizimungu, Francois Ngeze, Faustin Twagiramungu et autres. Vive le patriotisme! vive l’independance du peuple Burundais!

  4. claude nahayo

    Mort ou renaissance politique ? Pour renaitre, vous auriez supposé que Rwasa était auparavant politiquement « mort ». Depuis les élections 2010, la personne de Rwasa avec sa version du « FNL indépendant » ont été considérés comme la deuxième force politique au Burundi. Aurait-il (Rwasa) pu gagner les élections 2015 si elles avaient été libres et transparentes ? On ne le saura jamais. Je ne crois même pas qu’il aurait été meilleur Président que Nkurunziza, qui, il y a trois semaines, au cours de sa campagne électorale pour son troisième mandat, vient de promettre pour la troisième fois (2005,2010,2015) à la population de Gitega, la construction de l’aéroport de Bugendana…En effet, le pouvoir use, avec trop de dossiers négatifs (contre l’Eglise catholique, les universitaires, etc.) , qui expliquent naturellement que beaucoup de Burundais avaient et ont soif du changement au sommet…1.900.000 millions de votes pour Nkurunziza sur 3.800.000 d’inscrits, cela représente seulement 50% du vote pour Nkurunziza. Néanmoins, cela aurait été le droit de l’Hon. Rwasa de diriger notre pays, s’il avait été élu par vote de rejet du Président actuel, mais le forcing du troisième mandat du Président Nkurunziza n’a pas permis la tenue d’élections paisibles : le terrible troisième mandat et ses opposants ont mené le peuple Burundais, pris en otage, presqu’au gouffre du retour à la violence, au putsch ou à la guerre civile : « simb’imanga » ?
    Le choix politique au Burundi se fait souvent entre le moindre mal et le pire: en siégeant au parlement, Rwasa a choisi la paix et personnellement, je ne peux que m’en réjouir : la paix n’a pas de prix. En l’espace de quelques mois, le Burundi, notre cher pays, est aujourd’hui de retour en arrière de dix ans, au stade de « pré » ou « post » conflit, avec des milliers de compatriotes refugiés à l’étranger et une économie exsangue. Dans la panique générale du troisième mandat, j’estime qu’entre 5.000 et 10.000 Burundais de la classe « moyenne » ont vidé les comptes des banques commerciales locales de $5.000 dollars par individu : donc, au total, entre 50 milliards et 100 milliards de FBU en devises ont quitté le pays vers le Rwanda ou ailleurs. Soyons réalistes : Il faudrait un miracle économique (impossible) pour que les 5 ans supplémentaires, du troisième mandat, obtenus dans la douleur, au forceps, par le Président Nkurunziza, soient suffisants pour réparer les dégâts économiques et sociaux suscités par son refus de l’alternance démocratique, au sein même de son parti politique : il aurait pu choisir n’importe quelle autre personne pour le succéder. Mais, à ce stade, le pire choix pour les Burundais, serait d’user de la violence ou de la guerre pour forcer une alternance démocratique au Burundi. Pacifiquement, prenons acte que c’est trop tard maintenant, constatons que le mal du troisième mandat a été fait, par notre compatriote et frère, le Président Nkurunziza, et que personne, y compris lui-même, n’aurait pu s’imaginer que le forcing au troisième mandat causerait autant de dégâts humains et la catastrophe actuelle politico-socio-économique, et que tout le monde doit maintenant pacifiquement dialoguer et participer au Parlement ou ailleurs, comme l’Hon. RWASA, afin d’attendre et préparer de bonnes élections en 2020. Selon moi, cette voie serait le moindre mal pour le peuple Burundais. Du coté Présidentiel, que la clémence (amnistie) soit grande pour toutes les personnes qui sont en prison, depuis les perpétuités des militants du MSD, des manifestants du cas CNTB Nyakabeto, des manifestants contre le troisieme mandat, des putschistes du troisieme mandat, des frondeurs, etc. etc. Comme peuple, arrêtons d’abord l’hémorragie et les divisions. Les Tanzaniens du CCM disent : « Umoja ni Ushindi ». Sachons que les forces vives d’une nation sont irremplaçables, et qu’on ne peut rien reconstruire, si le conflit post-troisieme mandat s’aggravait. Bravo à l’Hon. Rwasa de l’avoir compris en siégeant au Parlement. Néanmoins, suite au forcing du troisieme mandat, notre patrie restera souffrante socialement et économiquement (les hôtels vides) pour au moins quelques années.

    • Ndayishimiye Jeannette

      arrêtons de mentir la population. Le troisième mandat de NKURUNZIZA n’a rien voir avec le putch ni les événements qui ont suivi après!
      tout était prévu bien avant que NKURUNZIZA soit choisi par son parti pour se porter candidat. même si le CNDD-FDD avait choisi quelqu’un d’autre, le putch allait quand même avoir lieu….seulement le regretté Général Adolphe a déjoué le jeu des putchistes et leur plan! Et aujourd’hui il en a payé les frais malheureusement! C’est le même scénario qu’en 93! Qu’est-ce qu’on a reproché à Ndadaye? A l’époque de Ndadaye, on disait  » les JEDEBU » sont armés! Eh ben aujourd’hui:  » les imbonerakure sont armés »!!!! Ce que je trouve injuste c’est que Ndadaye est mort— Buyoya est encore en vie!!!!! Général Adolphe vient d’être tué—Bikomagu n’est pas inquiété!!!! A quand la JUSTICE au Burundi????????????????

      • @Ndayishimiye Jeannette
        Supposons que vous ayez raison et que le troisième mandat est un pretexte, mais alors il fallait respecter la constitution et les accords d´arusha Nom de Dieu en présentant quelqu´un d´autre!!!! Comme cela le pretexte serait levé et n´importe quel aventurier serait vite condamné et l´Economie burundaise n´en souffrirait pas!!!! Maintenant rien à faire, Pierre Nkurunziza est responsable de tout ce qui nous arrive à cause de son forcing vers le 3ème mandat et rien n´indique qu´il va le finir…tranquillement.

    • turagisangiye

      mon frère vous avez vraiment bien parlé! mais le problème que nous avons c’est qu’ici au burundi on a des gens qui pensent que sans eux il n y a pas du burundi! ils veulent s’aproprier tout le burundi y compris meme les burundais et bien meme les opinions des burundais! c’est vraiment malheureux que le burundi recourira toujours à la force pour instaurer des institutios démocratique! nkurunziza avais bien comencer mais il n a pas voulu bien continuer!honte à lui! comme vous venez de le dire il falait que nos chers frères burundais comprennent qu l’usage de la violence est un mauvais moyen! mais une question me reste:que peut-on faire si ton l’autre utilise la violence?ça serait bien de répondre par la non violence mais dans le cas du burundi j’ais peur qu’on fera recours au son du canon mitrailleur pour se redone la valeur! sije nohahera hohera nkurunziza nabiwe bo bagomvye kwigungirako bigatuma hagira abarundi bashavura none bagomba gutera intambara!

  5. Têteatrophiée

    Rwasa, toute honte bue, comme P., vient de renforcer une certaine idée que certaines gens nous avaient toujours collé.

  6. Bizobakora

    @ kubi
    Bruit de guerre!!!
    Desillusionnez-vous!
    Par qui et pour qui?
    Ces lanceurs de grenades comme Sinduhije, Nyangoma, Cimpaye, qui lancent un mot et courent comme le Jamaican champion du monde en laissant sous torture et barreaux leurs inconditionnels, ce sont ces gens que tu attends pour libérer notre pays? ??

    Acceptez avec moi que la politique burundaise a un nouveau visage.
    Contrairement à ce que les gens pensaient, d’après les dernières informations, Rwasa aurait trahi l’opposition mais pas sa cause et moins ses militants.
    Sa cause n’etait pas de devenir Président ou moins leader de l’opposition.
    Et contrairement à ce que les gens pensent, il aurait un bon nombre de députés et plusieurs postes à distribuer à ses militants.
    En rapport avec la guerre, quelle rébellion peut-il naître de généraux intellectuels de bureau? Pour combattre l’alliance Cndd fdd-Fnl au Burundi? ??
    Emera basha ko Peter yabinyegejemwo, mwibaza ngo ni bono malgré.

    On devient général pendant ou après la rébellion mais jamais après avoir goûté aux délices du pouvoir, on ne sera jamais efficace en rébellion, à moins que l’on fasse la guerre par pilotage automatique, qui revient à sacrifier ses hommes.
    Ce que l’on fait, c’est le coup d’état et ils l’ont fait.
    Or on ne rate pas un coup d’état deux fois dans la vie.
    La seule manoeuvre logique de l’opposition est celle d’une lutte purement politique, résister par la diplomatie, pressions politiques, réussir l’isolation du régime, retour de nos militaires, fermeture de robinets, mandats d’arrêt internationaux, … mais tout ça seront insignifiants car ça ne pourra pas les pousser à se rendre.
    Mais on fait affaire à des gens qui ont commis de graves crimes et la communauté internationale n’est pas prête à aider militairement. Or, on ne choisit pas l’enfer, mais on y est forcé!
    Compte tenu de cette nouvelle donne, je demanderais à tout citoyen de mon pays de ne plus risquer sa vie dans cette résistance politique de 3eme mandat ou Arusha.
    D’attendre au moins les premiers pas de ce nouveau bébé et ainsi le juger sur les faits.

  7. Vuvuzela

    Il est chanceux ce Monsieur. Car ce poste m’aurait ete attribue si je n’avais pas fronde! Moi je le comprends, il est fatigue d’attendre l’honorabilite. Tant pis pour moi, je vais devoir attendre que la « frondaison » produise quelque chose genre vice pour moi. Mais si ca traine, je vais peut-etre rejoindre le groupe assis sur des viandes, ibinyama comme on dit.

  8. Bernard

    @ «En entrant au parlement, l’ancien maquisard signe peut être sa mort politique. Ou sa renaissance. La politique burundaise m’a appris à être très prudent …/Rédaction

    Mr Kaburahe,
    Voici mon point de vue sur les quelques questionnements soulevés en rapport avec le leadership et relationship politiques de Rwasa.
    D’emblée, à la question de savoir si siéger à Kigobe pour Rwasa, jusqu’ici député indépendant issu d’Amizero y’abarundi, va le rapprocher ou le séparer de ses militants, je dirais que c’est très tôt de se prononcer là-dessus, vu qu’il vient d’entrer à l’Assemblée nationale et qu’il a encore devant lui pas mal de défis à relever permettant à quiconque, y compris ses militants, de porter un jugement objectif et réfléchi sur son acquittement de ses fonctions parlementaires.
    Quant à la question qui fait référence sur l’efficacité de Rwasa et de ses députés indépendants dans leur combat à l’intérieur du parlement, je répondrais par un proverbe français qui dit que «Qui ne risque rien n’a rien». Autrement dit, ça fait plus de 10 ans que Rwasa, leader politique redoutable, joue son rôle derrière les murs de Kigobe, s’il a jugé bon de vaquer cette fois-ci dans ses enceintes, c’est qu’il a de bonnes raisons d’avoir agi ainsi. À lui alors de relever ce défi avec tout ce que cela comporte comme avantages et inconvénients/risques.
    Et enfin, à l’interrogation de savoir si pour Rwasa, entrer au Parlement serait signer son arrêt de mort politique. Ou se donner une chance de se ragaillardir politiquement, il n’y a que le temps qui pourra nous le dire, même si d’emblée la tâche ne s’annonce pas facile pour Lui. Je parle ainsi, parce que sa position de parlementaire minoritaire indépendant dans l’Opposition, restreint ses opportunités de faire avancer ou faire valoir ses prises de position ou projets qui lui tient à coeur. Il devra donc collaborer fort avec un parti politique, ici Cndd-Fdd, qui mène la barque parlementaire par une majorité écrasante de ses députés. On ne peut alors que souhaiter à Rwasa, la meilleure des chances dans ses nouvelles fonctions de représentant officiel du Peuple burundais à Kigobe!

  9. Bernard

    @ «En entrant au parlement, l’ancien maquisard signe peut être sa mort politique. Ou sa renaissance. La politique burundaise m’a appris à être très prudent …/Rédaction

    Mr Kaburahe,
    Voici mon point de vue sur les quelques questionnements soulevés en rapport avec le leadership et relationship politiques de Rwasa.
    D’emblée, à la question de savoir si siéger à Kigobe pour Rwasa, jusqu’ici député indépendant issu d’Amizero y’abarundi, va le rapprocher ou le séparer de ses militants, je dirais que c’est très tôt de se prononcer là-dessus, vu qu’il vient d’entrer à l’Assemblée nationale et qu’il a encore devant lui pas mal de défis à relever permettant à quiconque, y compris ses militants, de porter un jugement objectif et réfléchi sur son acquittement de ses fonctions parlementaires.
    Quant à la question qui fait référence sur l’efficacité de Rwasa et de ses députés indépendants dans leur combat à l’intérieur du parlement, je répondrais par un proverbe français qui dit que «Qui ne risque rien n’a rien». Autrement dit, ça fait plus de 10 ans que Rwasa, leader politique redoutable, joue son rôle derrière les murs de Kigobe, s’il a jugé bon de vaquer cette fois-ci dans ses enceintes, c’est qu’il a de bonnes raisons d’avoir agi ainsi. À lui alors de relever ce défi avec tout ce que cela comporte comme avantages et inconvénients/risques.
    Et enfin, à l’interrogation de savoir si pour Rwasa, entrer au Parlement serait signer son arrêt de mort politique. Ou se donner une chance de se ragaillardir politiquement, il n’y a que le temps qui pourra nous le dire, même si d’emblée la tâche ne s’annonce pas facile pour Lui. Je parle ainsi, parce que sa position de parlementaire minoritaire indépendant dans l’Opposition, restreint ses opportunités de faire avancer ou faire valoir ses prises de position ou projets qui lui tient à coeur. Il devra donc collaborer fort avec un parti politique, ici Cndd-Fdd, qui mène la barque parlementaire par une majorité écrasante de ses députés. On ne peut alors que souhaiter à Rwasa, la meilleure des chances dans ses nouvelles fonctions de représentant officiel du Peuple burundais à Kigobe.

  10. ermmanuel

    At least he is not going back to old way of wars !
    3rd term issue:
    A country has only one constitution!arusha aggrement is important as an object to stabilise the constitution but democratique election system chosen by arusha was that the president will be elected bye (who?) the people twice ! is bad the way they have treated nkurunziza .it look like belgiam hiding behind elexis EU and america just dont want pierre nkurunziza .the only opposition left is EU and obama .May God bless burundi

  11. Ruzi rwa Mubarazi

    Le problème est que le Burundi est en manque des; Rwagasore Louis et Melchiore Ndadaye.

    Nous attendons peut-être un autre Muha, un autre NTARE RUSHATSI CAMBARANTAMA; qui serait au dessus de tout le monde; un MESSIE!

  12. Kubi

    Je dis «avide de pouvoir». Ceux qui disent que c’est la renaissance de Rwasa auraient fait la même chose. Rwasa est à l’école, et apparament, l’expérience des autres ne l’a pas ouvert les yeux. Comment pense-t-il produire des résultats différents avec les memes methods et les memes partenaires ? Ils (les DD) vont te succer et te jeter à la poubelle, comme ils l’ont fait auparavant avec d’autres. C’est ta popularité qui les faisait trembler, maintenant, ils ont vu où se trouve ta vulnérabilité…avidité de pouvoir. Urasoma la 3è tentation de Satan à Jésus, en lui montrant les royaumes du monde et leur gloire: «Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores». Rwasa a choisi le pouvoir et la gloire, au lieu de perséverer et passer par toutes les étapes que Dieu a ordonné pour lui.

  13. mudaragi

     »La politique c’est un jeu des adultes. »

  14. Jambo

    Plutôt une entrée historique du plus ancien des rebelles dans le parlement burundais.Sur les photos, Rwasa semble toutefois ne pas être à l’aise.Normal,un rêve devenu réalité!!!J’imagine les émotions de Rwasa en franchissant pour la première fois la barrière du palais de Kigobe. Mettez vous à sa place un moment en oubliant ce qui divise les politiciens. Politike zirarutana « les politiques ne se valent pas » dit-on ces derniers temps,attendons voir si son rêve ultime du palais présidentiel se réalisera un jour.

  15. NAHAYO Freddy

    Je désapprouve l’attitude de Rwasa d’entrer dans les institutions issues d’une mascarade électorale, mais je me moque de ceux qui disent que l Président du FNL indépendant signe sa mort politique. Oui, peut être il déçoit plus d’un mais qui d’autre on peut suivre?le FRODEBU depourvu de leaders, de cadre et de militants, avec l’arrogance de Bamvuginyumvira?le MSD avec son président délinquant barbare?le CNDD Nyangoma mort?l’UPD, parti de quelques musulmans chauffés par le jeune age? Non, non, et non; malgré tout nous restons derrière Rwasa. D’ailleurs si vous ne comprenez pas ses attitudes aujourd’hui, c’est parce que vous ne l’avez jamais compris.

  16. MINAGO

    Mrs Antoine logiquement c’est l’une des deux la mort ou la renaissence , mais il est plus probable que la mort serait imminante. Et comme ce pays ne peut pas avoir de la paix avec tant de menteurs je préfèrerais sa mort (politique) comme la mort de toute la génération des menteurs qui sème la zizanie dans ce pays.

  17. Terimbere

    Mort politique je ne sais pas mais sûrement que c’est la fin de ses ambitions presidentielles.
    Il vient de gifler durement l’opposition et endosser Peter dans sa mascarade electorale.
    Bien qu’il vient de démolir son statut d’homme politique d’opposition à haut niveau, l’opposition elle, ne dependait pas de lui, donc possible reste son objectif, moins facile bien sûr.
    Bien que je sois déçu par sa décision, je me dis tant mieux, un homme qui se croyait Président d’un pays un jour ne peut en aucun cas se faire acheter à un prix aussi bas!
    Un ami m’avait dit un jour ceci: Que connaissez-vous de Rwasa, vous … pour lui créditer une telle confiance?
    Ma réponse ne lui avait pas satisfait.
    En acceptant cette nomination, puisqu’il n’a pas réellement été élue surtout par les siens puisqu’il avait prêché le boycott, il prend une part de gâteau et même pas le partage de pouvoir.
    Il représente aucune force politique au parlement dont le Cndd fdd a le contrôle total.
    Il se contentera de remercier ce qu’on lui donne.
    Ce qui me surprend le plus, c’est cette honte qu’il éprouve publiquement, qu’il n’arrive pas à camoufler, accuse un manque de maturité politique!
    Qu’il dise aux familles des pères et fils qui ont été tués pour l’unique tort d’avoir adhéré à sa cause, qu’être héros, c’est lorque le soir en rentrant chez lui, on met du pain à table pour sa famille!

    Et ce que je pense, c’est que son jour fatal, c’est le jour on a tiré sur sa DAME comme il l’a appelé.
    L’objectif a été atteint, loin de la tuer mais de ramener le débat politique à son lit.
    Un cinquantenaire qui n’a jamais eu un travail décent, sans fortune, avec une très jeune famille, qui progressivement perd ses compagnons, dans un pays africain, qui croise tous les jours des grands avocats, professeurs d’universités, hauts cadres de l’état, Docteurs, et lui …..
    Ajoutons à cela ces ennuis judiciaires, il doit être trop difficile de se concentrer pour l’intérêt général de son pays!
    Sincèrement, je le comprends bien que je ne le soutiens pas, lui souhaite bonne chance pour cette nouvelle vie de prospérité pour le bien de sa famille.
    A l’opposition, la lutte continue et la victoire politique est déjà là, il ne nous reste que de la traduire en pouvoir!

    • Kubi

      Mais qui te dit que les DD feront 2 ans au pouvoir avec ces bruits de guerre ? Quid de cette prospérité, qui va payer ? En tout cas pas l’UE ou les américains. Et maintenant donc il serait non assassinnable ce Rwasa ? Il a mal calculé, c’est maintenant qu’il aurait dit non, pas en 2010. Il aurait dû écouter les Nditije en 2010 et maintenant en 2015, ce sont des vieux loups qui maitrisent les coups bàs. Il sera surprise encore.

  18. Burundi

    Honte, honte et honte a tous ceux qui ne tiennent pas la parole

  19. Haberisoni

    Je dis « Resurrection » politique.

  20. Chaise Vide Tete Vide

    Avec son entrée au parlement, pourquoi vous voulez en faire toute une histoire? Avec ses erreurs stratégiques de 2005 et 2010, ça se voit que Rwasa n’a jamais été au fond un vrai leader. Il se peut d’ailleurs qu’il n’a plus ses cadres. Ce qui lui reste, c’est les militants qui restent de la base qui suivent son nom. Ces militants étant les victimes des atrocités du régime actuel, le geste de leur leader vient de sonner comme une insulte pour eux. En acceptant le poste de DG INSS ou celui de parlementaire, Rwasa s’est affirmé et réaffirmé qu’il n’est pas du tout le vrai opposant du pouvoir en place. De l’homme politique en mort politique? Wait and see!!

    • BURIMASO

      1. L’acte posé par Agathon Rwasa de rejoindre les institutions élues s’interprète différemment. Toutefois, une chose est sure : Rwasa vient de renoué avec la base. Depuis que l’opposition avait pratiqué la politique de chaise vide après élections communales de 2010, RWASA et ses alliés étaient déconnectés de la base. Leur partisans s’étaient senti trahi et surtout méprisés. Plusieurs faits indiquent cette déconnection. D’abord, quand ces leaders de l’opposition radicale ont ordonné aux membres de leur formations politiques de quitter les démembrements de la CENI, à savoir les CEPI et CECI, ces membres ont refusé. Ensuite, les mêmes leaders de l’opposition ont interdit les partisans de leurs partis de s’enrôler aux listes d’électeurs. Cet appel n’a pas été suivi. Après cela, les leaders de l’opposition vont appeler toute la population burundaise de suivre les manifestions contre les élections. Seuls quatre quartiers de la capitale Bujumbura ont activement participé à ces manifestations violentes. Enfin, les mêmes opposants ont appelé au boycott des élections. La population burundaise, a plus de 73%, s’est rendue aux bureaux de votes pour exercer leur droit de se choisir les représentants. Tout cela montre à suffisance que les leaders de l’opposition, ont perdu la crédibilité auprès des masses populaires. Ils sont déconnectés de la base. En rejoignant les institutions élues, l’Opposant Agathon RWASA renoue avec la base et multiplie ses chances pour les prochaines élections de 2020. Se tromper est humain mais persévérer dans l’erreur est diabolique.

      • KADODWA JEAN

        BURIMASO
        Pourquoi il a appélé au boycot des élections on pouvait avoir beaucoup d’adminis
        trateurs communaux

      • Kabwana

        Dommage, sa decision est a respecter et critiquer en meme temps: Mon explication:
        – Il fallait tout simplement donner clairement sa position publique et nous appeler pour voter massivement pour lui, ainsi des conseillers communaux, des administrateurs, plus de parlementaires, de senateurs et plus de respect pour lui et l’opposition. Annoncer publiquement que vous boycottet les elections, dire que vous ne connaissez pas d’ou viennent les voix attribuees a votre coalition (donc elections truquees) et ensuite accepter pour sieger au nom d’une « mascarade electorale ». Franchement, on peut dire que les voix qu’il represente sont ceux du DD, car ce sont eux qui ont vote. Jacques dit que lui et Rwasa vont enfin s’unir de nouveau, est-ce que le DD va accepter ca? Ejo si kera!

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