A la suite de l’agrément ce jeudi 14 février du Congrès national pour la liberté (CNL), parti d’Agathon Rwasa, celui-ci se dit satisfait et appelle à la tolérance.
Le leader historique des FNL a désormais un parti politique. Il est dénommé Congrès national pour la liberté. Il salue cette décision du ministère de l’Intérieur : «Nous avons accueilli la reconnaissance juridique de notre parti avec satisfaction. Parce que nous venons d’avoir le droit de faire la politique comme il en est de même pour d’autres Burundais ».
D’après lui, cet agrément intervient au moment où «nous venons de passer beaucoup d’années étant persécutés ». Il espère que ses membres et lui pourront exercer librement leurs droits : «Maintenant, nous pouvons jouir solennellement de notre droit sans que personne ne soit arrêté. il y a plus d’obstacle ».
Dans l’immédiat, Agathon Rwasa pense à la rencontre des membres, à la mise en place des organes « en conformité avec les règlements du parti ». Il envisage aussi la tenue des réunions, des meetings et la préparation des prochaines élections, etc.
Il appelle ses membres et les Burundais dans l’ensemble à faire preuve de patriotisme : «Il faut que tout un chacun soit conscient de son rôle dans la construction de notre pays. Que nous nous respections mutuellement. Que tous fassent preuve de l’humanité, de la sagesse, etc ».
En plus, M. Rwasa se veut rassembleur : «Nous créons le parti pour le bien de tous les Burundais. Nous n’allons pas exclure celui qui voudra se rallier à notre parti ».
Il rassure que ce dont il a besoin, c’est que tout Burundais ait un rôle à jouer dans son pays.