Des salles de classe non encore terminées, des livres pour élèves qui manquent, carence de bancs pupitres, appréhensions des enseignants, des parents qui n’y voient pas clair dans l’école fondamentale, … les cours ne sont pas prêts de commencer à Ruyigi, dans bien d’écoles. Surtout en 7ème année.
C’était la rentrée scolaire ce lundi 16 septembre 2013, marquée par le lancement du nouveau système de l’école fondamentale. Le primaire ira désormais jusqu’en 9ème au lieu de la 6ème : «Waouh! C’est le grand jour. Nous allons entrer en 7ème année», se disent ce matin avec enthousiasme les élèves de la ville de Ruyigi. Mais ils ont vite déchanté car les cours risquent de prendre un peu de retard. La cause ? De nombreux dysfonctionnements qui ont émaillé le début de cette année scolaire.
A 8 heures 30, la cour de l’école primaire (E.P) Gasanda I grouille de monde. Les écoliers sont en train de balayer les salles de classe. Les enseignants supervisent. Un peu en retrait, des maçons s’activent. La salle de classe qui doit accueillir les élèves de la 7ème année n’est pas encore finie. Il n’y a ni porte, ni fenêtres et ni tableau noir. Sans oublier que l’école n’a pas de bancs pupitres pour équiper cette salle : «Le problème des pupitres est un casse-tête difficile à résoudre.», indique la directrice de l’école.
Même son de cloche de la part de Jeanne Niyonzima, directrice l’E.P Gasanda II. Mais elle, a un problème encore plus sérieux. La salle construite dans le cadre de l’école «futamentale» (fondamentale), comme le disent avec humour les élèves trouvés sur place, n’est pas couverte et encore moins pavée. En un mot, elle ressemble à un hangar abandonné.
Toutefois, la directrice reste confiante. «Nous sommes en train de faire tout notre possible pour que les cours débutent la semaine prochaine.» Mais, vu les travaux qui restent à faire, le pari risque d’être très difficile à tenir. En attendant, souligne la directrice, l’école va pour le moment emprunter une salle au Lycée de Nyamutobo.
Emmanuel Kabura, directeur de ce lycée, fait savoir qu’il a un problème de places. D’après lui, les élèves orientés dans son lycée sont au nombre de 160 plus une soixantaine de redoublants. Et cela pour seulement deux salles de classe. Du coup, les élèves de l’E.P Gasanda II risquent de ne pas trouver une salle libre. Et alors, comment vont-ils faire? Question sans réponse. Emmanuel Kabura indique aussi qu’il a perdu 9 professeurs de français, d’anglais et de mathématiques. «Ils ont été tous redéployés pour enseigner à l’école fondamentale.» Les autres classes se retrouvent alors sans professeurs pour enseigner ces cours. Même cas qu’au Lycée technique de Ruyigi où 7 enseignants de mathématiques ont été aussi redéployés.
Les pupitres manquent !
Que ce soient dans les communes de Ruyigi, Butezi et Gisuru, les directeurs communaux de l’enseignement (DCE) évoquent les mêmes problèmes : des salles de classe toujours en construction, manque de livres pour les élèves et surtout l’absence de bancs pupitres. Tous les directeurs des écoles demandent à l’Etat de fournir les pupitres sinon l’école fondamentale sera un fiasco généralisé : « Je doute que les parents acceptent de mettre encore la main à la poche », déclare un d’entre eux.
Malgré ces couacs, le directeur provincial de l’enseignement (DPE), Guillaume Kwizera, rassure les parents et les élèves de la province Ruyigi. «Tout va aller pour le mieux dans une ou deux semaines.» Le DPE indique qu’ils attendent incessamment la livraison des livres d’élèves. En ce qui concerne les salles en construction, Guillaume Kwizera fait savoir qu’ils ont mis sur pied une stratégie transitoire. «Avant que la situation se normalise, nous allons instaurer le système de double vacation.» Pour les bancs, il compte sur l’aide du gouvernement.
Signalons que 4533 élèves vont intégrer la 7ème cette année dans toute la province de Ruyigi. Ils sont repartis dans 77 écoles fondamentales de 95 salles de classe. Selon Guillaume Kwizera, une formation sur ce nouveau système a été dispensée à 226 enseignants lesquels, soit dit en passant, ont trouvé cette formation de deux semaines mal organisée et insuffisante.
Ewe Burundi waragowe aho mubona kweri iyo ari enseignement pour les futurs leaders dans cette region ou les loups sont en place dans les pays limitrophes pour nous avaler crus. Ecole fondamentale, rien n’est pret, pas de salles de classe, pas de banc pupitre, pas d’enseignant formes ???? Il faut deployer les jeunes dans les stades bige kwiruka no gukina agapira ntakundi.
Facile a comprendre, l’organisation n’etant pas le point le plus fort du DD: no mwishamba vyarabataye kuwa mazi ko bigarurira n’i commune imwe kandi bafise plus de 70% ibashigikira! Uriya mu Ministre wa Education yarakwiye kubogoza (nakare si umu DD original nkuko bavyivugira…) kuko ntakunda abana b’uburundi! Uwitonze amira ibinoze, yamara ama racourci niyo muriko murashira imbere.
Ariko nawe Kankunze? Brarudi ubona bari dupe? Ninde yarize yofata budget yiwe ngo arafashije mubintu bitagira planification? Warabonye kwisi nzima kiretse iwacu ahantu umwigisha umwe yigisha ama langues yose? yize he? nako data abigisha bacu barabaye former pendant deux smne ngobiborohere kuvyigisha.Warasomye le module « fondemental »? Ndakurahiye ko birya bintu atawo bifinança atafashwe kunguvu nkabarundi kumakori. Nayo FREEMASONS c’est Africains niwashaka nzogusigurira canke utohoze neza
Natwe twigiye hanze kumabuye twarize! Probleme nuko ataco tumariye igihugu.
Abamenyeshamakuru ubona ko bagorana babajije umunyagihugu ngo:
« Usaba iki Leta? »
Uwundi ngo:
« Ndayisaba iki, harico ifise? »
L’école fondamentale=vers la crétinisation générale
Tout changement fait toujours peur!!! Que direz-vous si dans 5 ans le monde de l’enseignement ne s’est pas écroulé!!!!
Pauvre Burundi!! Muvuza induru gusa ngo amatora, amatora.!! Mwebwe nti mubona ko votre avenir iri sombre!!!