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Ruyigi : quatre personnes tuées et quatre blessés dans une fusillade à Gisuru. Huit suspects arrêtés

31/07/2013 1

Dans la soirée de ce lundi 29 juillet 2013, quatre personnes de la colline Nyabigozi, zone Nyabitare en commune Gisuru ont été tuées et quatre autres blessées. Une femme est portée disparue. La police a arrêté huit suspects et ils sont incarcérés au commissariat de police à Ruyigi. La vengeance semble être le mobile.

Les huit suspects à l'intérieur du commissariat de police à Ruyigi ©Iwacu
Les huit suspects à l’intérieur du commissariat de police à Ruyigi ©Iwacu

En revenant du marché de Kibande, zone Nyabitare en commune Gisuru, Anne-Marie Nahimana, Astérie Barutwanayo, Nestor Kazina et son épouse Hélène Baragonyeka ont trouvé la mort, ce lundi 29 juillet 2013 aux environs de 19 heures 30, après avoir essuyé des coups de feu et de grenades de la part des personnes jusqu’à maintenant non identifiées. Quatre personnes dont un enfant de Nestor Kazina ont été blessées et sont pour le moment en train d’être soignées à l’hôpital de Gisuru. On signale aussi la disparition d’une femme qui était avec les victimes. Des témoins qui étaient sur place indiquent qu’elle avait été touchée par les balles quand elle s’est enfuie. L’administrateur de la commune Gisuru, Egide Ndikuriyo, fait savoir que les recherches continuent pour la retrouver.

Du côté de la police, on indique que 8 suspects ont été appréhendés pour raison d’enquêtes. Trois de ces hommes sont des ressortissants de la commune Nyabikere en province de Karuzi, les cinq autres sont de la colline Nyabigozi. Selon la police, c’est Astérie Barutwanayo qui était visée. Cette dernière a été décapitée après sa mort.

La vengeance serait à l’origine de cette tragédie

L’administrateur de la commune Gisuru ainsi que la police précisent que les premiers soupçons sont orientés vers la famille du mari d’Astérie Barutwanayo. D’après Egide Ndikuriyo, les membres de cette famille avaient une dent contre leur belle-fille. Des sources à Gisuru font savoir qu’Astérie Barutwanayo venait de sortir de prison après avoir purgée une peine d’une année pour le meurtre de son mari. Elle lui avait assené un coup de pilon sur la tête. La famille de son mari n’aurait pas digéré sa libération après seulement une année. Elle aurait jurée de se venger.
Toutefois, la police indique que les enquêtes continuent pour déterminer les vrais coupables. L’administrateur communal interpelle ses administrés de déposer leurs litiges devant les juridictions compétentes et non se faire justice eux-mêmes.

Forum des lecteurs d'Iwacu

1 réaction
  1. Karundi

    Cet administrateur doit etre anormal pour demander a ses administres de se fier a la justice encore. Si c’est cette femme Asterie qui a tue son mari, je me demande si une annee de prison correspond aux prescrits de la loi ou pas. La loi de la jungle: la femme tue un (son mari), ceux qui se vengent blessent 4 et tuent eux 3 sur le champs. Et si ca continuait….

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