Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ruyigi a condamné, ce mardi 7 janvier, à 33 ans et 6 mois de prison ferme, le policier qui avait attaqué samedi dernier un ménage de la commune Bweru pour « laver un affront ». Ce dernier plaide coupable tout en prétextant avoir été « ensorcelé » au moment des faits.
«Nous sommes satisfaits du verdict », déclare Adribel Kabwa, qui a tenu à assister à l’audience, malgré son état encore fragile suite aux quatre coups de couteaux lui assenés par Georges Niyimbabazi, un policier de la position de la commune Bweru. Ce dernier a été condamné par le TGI de Ruyigi, ce mardi 7 janvier, à 33 ans et 6 mois de prison. Plus 6.200.000 Fbu de dommages et intérêts. Poursuivi par le procureur de la République à Ruyigi pour quatre chefs d’accusations (tentative d’assassinat, vol qualifié, extorsion avec armes et lésion corporelle simple), Georges Niyimbabazi a plaidé coupable, sauf pour l’accusation de vol qualifié, tout en indiquant qu’il était sous l’emprise d’un fétiche au moment des faits. «Moi-même, je ne m’explique pas ce qui s’est passé, cette nuit là. Il faut un psychologue pour m’examiner.» Propos qui ont fait sourire toute la salle.
Pour étayer ses accusations, le procureur a présenté plusieurs preuves à savoir un long couteau ensanglanté, un fusil Kalachnikov, des douilles, des vêtements du prévenu maculés de sang, un téléphone portable appartenant à l’une des victimes retrouvé chez le policier, etc. Pour sa défense, Georges Niyimbabazi fait savoir qu’il n’avait pas prémédité de tuer Adribel Kabwa. Il a même commencé à douter de son identité : «A le regarder de près, on dirait que ce n’est pas lui.» Mais la Cour l’a confondu avec ses déclarations devant le procureur de la République et l’officier de la police judiciaire (OPJ). Il s’était alors étonné qu’Adribel Kabwa soit encore en vie car il pensait l’avoir tué. Et avait indiqué qu’il avait voulu le tuer parce que ce dernier l’avait traité de chien galeux. Après des explications qui n’avaient pas convaincu la cour, le procureur a requis 42 ans de prison et 100 millions de dommages et intérêts.
L’ironie du sort, c’est que les victimes indiquent qu’après l’attaque, elles ont longuement téléphoné Georges Niyimbabazi, en vain, pour qu’il leur vienne en aide. Il était le policier le plus gradé sur cette position, le chef de poste étant en congé.
Vous qui commandez la Police Nationale, de grâce retirez les armes aux délinquants. Revoyez la réglementation du port d’armes pour ceux qui ne sont pas de service. Repérez à temps les bandits et autres badauds soulards, car de tels comportement ne viennent pas subitement. Ils ont des signes avant-coureurs. Dans d’autres pays, pour remettre à l’honneur la discipline au sein de ce corps, ils commencent par nettoyer en-haut; sinon il y aura grogne d’iniquité.
Formez et sensibilisez toujours, car « UWUTOSORA IFUKU YAMIZAKO »! Punissez s’il le faut , car c’est le dernier recours, parfois utile et exemplaire aux autres fautifs.
Contrairement à l’armée nationale encore dominée par les exFAB disciplinés avec une rigueur militaire reconnue et qu’ils essayent avec succès d’inculquer à leurs collègues ex-rebelles, la police nationale est composée essentiellement d’ex-rebelles sortis directement de forêt pour se retrouver à des postes de responsabilité qui souvent les dépassent….. !! Ntibibaza ko umuntu bamufata bibaza ko umuntu wese agize ikosa bamurasa bakamwica…!
Mon conseil: formez massivement cette police nationale en commençant par ceux qui la commandent. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, je crois….!!
Georges Niyimbabazi,alias decorps!ahubwo yari yaratevye!Nari gutangara iyo numva iri icakamaro yakoze!Dirizio,mbe u Burundi bwarigeze bugrira abapolice kw’i komine?
Nivyo CIZA, Aba polisi bo kwicomine babita aba Minicipale « Municipal » mugabo barya bo kw’ikomine nta nkoho baba bafise, bagira umwambaro n’agakofero ka bonnet gasongoye nka karya k’aba Recrus mu gisoda
Nos commentaires ne sont plus dates??!!! Ce n’est pas bon. Mais au moins certains sont postes.
Bwa bunti ntaco twokiza, turi seulement 57 connectes a ce moment-ci?
nuguhana inkozi zibibi nkizo ! hama abacamanza bomugihugu hagati baragerageza guca imanza neza kiretse cas ya rwembe n’abandi bari kurushi ! abacamanza bo mu gisagara nibagire bisubireko
La police se vide de ses éléments. Je ne suis pas souvent de ceux qui prône l’impunité mais sur ce cas je sent de la pitié envers ce policier. Le problème de la Police Nationale, je le situe plus haut au niveau de la hierarchie. Beaucoup de gens meurent chaque jour tués par des policiers à cause du niveau de désorganisation de la Police. Je suggère d’abord au commandement de la Police de construire des magasins dans toutes les postes de police, de contrôler les mouvements des policiers, …. Birababje kumva ko umupolisi aca kuri position agatora inkoho ya mugenzi akayiha uwundi muntu ngo bajane kwonona, kubona aba polisi bari mububare bari armée. Dans l’armée le mouvement des armes des militaires est contrôlé faites de même à la police. Le policier a été bléssé par les paroles zuwo mugabo comme afise inkoho hafi yiwe aca ashaka kwihora. Jewe nakuze mbona kuri commune hari aba Policiers 2 baba civils kandi babatumye umuntu baramuzana ata nkoho bafise.