Les arrestations, opérées par le parquet et la police de Ruyigi, surviennent après le meurtre d’une jeune fille, ce jeudi le 15 août dans le quartier Kinyabakecuru du chef-lieu de la commune Ruyigi. Les personnes appréhendées nient toute implication dans ce meurtre.
Le meurtre de Divine Kaneza, 18 ans, a suscité beaucoup d’émotion dans la ville de Ruyigi. Perpétré dans la nuit de jeudi 15 août 2013 par des gens non encore identifiés, les habitants attendent avec impatience les résultats de l’enquête. Chacun y va de ses propres théories. Les unes plus absurdes que les autres. Mais le flou reste total sur l’identité des criminels et le mobile de ce meurtre. Impossible de démêler les pièces du puzzle. Du côté de la police et du parquet, on indique que les enquêtes suivent leur cours.
Dans la foulée, cinq personnes dont deux jeunes filles sont incarcérées dans les cachots du commissariat de la police à Ruyigi. Pour des raisons d’enquête, souligne le magistrat en charge du dossier.
Les deux jeunes filles ont été arrêtées à cause d’une conversation téléphonique qu’elles ont eue avec la victime la veille de sa mort. Deux hommes, travailleurs d’une organisation non gouvernementale, font aussi l’objet d’une enquête parce qu’ils ont été vu en compagnie de ces deux jeunes filles. Toutes ces personnes font savoir qu’elles ne sont en aucun cas liées à cet assassinat. Certains soulignent n’avoir jamais vu la victime de son vivant. Le parquet en collaboration avec la police indique qu’il poursuit différentes pistes et demandent l’aide de tout le monde afin d’appréhender les assassins de Divine Kaneza.
Criblée de 5 balles, elle a été retrouvée morte vendredi matin
La dépouille de Divine Kaneza a été retrouvée à un kilomètre du chef-lieu de la province Ruyigi dans un quartier appelé Kinyabakecuru. Elle avait été abattue de 5 balles au niveau de la tête, de la poitrine et des côtes. D’après ses parents, cette élève de la 9ème année est partie de chez elle, dans le quartier Gasanda en commune Ruyigi, aux environs de 19h après avoir répondu à un coup de téléphone. Ils ne l’ont jamais revu vivante. La famille de la victime demande à la justice d’utiliser tous ses moyens pour arrêter et punir sévèrement les assassins de leur enfant.