Plus d’un mois que la ville de Ruyigi vit des coupure répétitives de courant. Les consommateurs sont furieux.
Coiffeurs, soudeurs, propriétaires de moulins et de cafétérias… tous tirent la sonnette d’alarme. Leurs affaires périclitent à cause du délestage. «Le courant part à 8 heures ou 9 heures et revient aux environs de 15 heures. Nous travaillons moins de 4 heures par jour», raconte Shabani, un coiffeur du quartier Gasanda en commune Ruyigi. Et cela dure depuis peu près de deux mois. Selon lui, l’argent qu’il engrange par mois ne lui permet plus de payer le loyer et de nourrir sa famille. Même son de cloche de la part d’Hussein, soudeur du même quartier. A cause des échéances des commandes qui arrivent à leur terme, il a acheté un groupe électrogène afin d’honorer ses engagements. «Cela me coûte beaucoup en carburant. Je ne gagne presque rien.» Maman Chania, propriétaire d’une cafétéria au quartier Sanzu, indique qu’elle perd entre 10 et 20 litres de lait par jour.
Dans les services publics, le travail se fait au ralenti. Ceux qui cherchent des documents administratifs prennent leur mal en patience. Ils font le pied de grue devant les bureaux. «J’attends que le courant revienne pour avoir le document que je suis venu chercher », précise, résigné, un citoyen devant les bureaux de la direction provinciale de l’Enseignement. Pour les banques et autres ONG, ils utilisent également des groupes électrogènes. Eux aussi font savoir qu’ils utilisent beaucoup d’argent pour le carburant.
«Avant, il y avait des coupures parce que nous sommes en train de remplacer les poteaux électriques vieillissants. A cela s’est ajouté le délestage », souligne Jean Baptiste Hakizimana, chef de centre Regideso à Ruyigi. C’est un mal qui s’ajoute à un autre, selon les habitants de Ruyigi. Ils se demandent quand cette situation va prendra fin. «Disons plutôt que cela commence », confie M. Hakizimana.
Si les consommateurs sont furieux, ils ont un choix: voter pour moi en 2015 et les coupures seront multipliees par 25 ans.
Par contre, s’ils laissent une 3e chance a Peter, ca va se regler. Qu’on ne retourne pas a -0 pendant des decennies pour une affaire qui peut se regler en 5 ans de plus avec ce que nous avons.
Je vous aime tous.
bon message d’encouragement de la part du responsable de la Regideso!…mais bon lui au moins il dit la vérité.
Ngirango murabona imyaka na mirere Abatutsi bamaze ku ntwaro ko atakindi bamaze atari ugucinyiza umuhutu. Ayo ma barrage baba barayubatse kandi bo baragize ibihe vyiza aho Ubutunzi bwari bwifashe. Kubera atakamaro babona ko guha umuyagankuba abantu inkwirikizi turiko tuzibona ubu. Kuribo igihugu cagarukira i Bujumbura. Wa wundi ati un pays ne peut jamais se developper quand il est dirigé par une minorité, ce fut le cas du Burundi. Erreur zabaye hazokenerwa imyaka myishi kugira ibintu bije mu uryo.
Nabo bamaze kuntwaro imyaka cumi mbona ataco bamariye abanyagihugu oh j’oubliait ko bateye amavoka le ridicule ne tue pas