Un Ougandais, quatre Rwandais et 11 Burundais ont été arrêtés par la police de Ruyigi. Ces personnes indiquent qu’elles travaillent pour une compagnie ougandaise d’appareils électroniques. La police et l’administration parlent d’une mesure de sécurité.
Ce qui a mis la puce à oreille de la police, c’est le ballet de jeunes filles et garçons dans un hôtel au chef-lieu de la province Ruyigi. Parmi eux, des étrangers. Très tôt le matin de ce mercredi 09 octobre 2013, la police a fait irruption dans cet hôtel.
D’après le commissaire provincial de la police, Eugène Bizindavyi, ils sont 16 dont 5 étrangers. La plupart ont entre vingt et vingt-cinq ans. Seuls trois d’entre eux dépassent la trentaine. Ces étrangers n’avaient pas un visa d’établissement et certains avaient des documents dont la validité a expiré. Ils étaient arrivés dans la province de Ruyigi lundi 7 octobre 2013. Dans cet hôtel, ils occupaient 7 chambres. Le commissaire provincial fait savoir le ressortissant de l’Ouganda, et un des quatre Rwandais avaient des passeports non valides. Aucun parmi tous ces étrangers n’avait un visa d’établissement. «Ils avaient fait la demande mais ils n’avaient pas encore reçu la réponse.», indique Eugène Bizindavyi. Il parle d’une mesure de sécurité dans la mesure où ces derniers temps on parle de cas de proxénétisme. Le commissaire provincial précise que les Burundais seront ramenés chez eux et ces étrangers reconduits à la frontière.
Devant les cachots du commissariat de police où ils ont été regroupés, ces jeunes affichent un comportement décontracté. Ils discutent tranquillement entre eux. Ils sourient. Ils sont à l’aise. Interrogés, certains refusent de s’exprimer. Ils nous renvoient à l’Ougandais qui, apparemment, est le responsable du groupe. Lui aussi demeure bouche cousue. Mais une d’entre eux accepte de parler. D’après elle, ils travaillent pour «Twemanye International Company Limited». Une société ougandaise qui vend des panneaux solaires. «Au Burundi, notre siège se trouve à Ngozi.» Elle souligne qu’ils ont déjà vendu ces panneaux solaires à Ngozi, Bururi, Rumonge, Cibitoke, Gitega, Muyinga et Kayanza. «Nous n’avons jamais été inquiétés dans toutes ces provinces et à Ruyigi, l’administration était au courant de notre travail.» Effectivement, ils avaient des autorisations signées par les autorités communales de Ruyigi et Nyabitsinda. Mais la police indique qu’elle n’avait pas été avisée.
D’après des sources à Ngozi, les travailleurs de cette société avaient été emprisonnés car la population s’était plaint que leurs marchandises étaient défectueuses. Signalons qu’à Ruyigi, un panneau solaire était vendu à 75.000 Fbu.
Je ne sais pas si je lis correctement.
1. Il est écrit: » Le commissaire provincial précise que les Burundais seront ramenés chez eux et ces étrangers reconduits à la frontière ». Est ce que les burundais n´ont plus droit de résider là où ils veulent?
2. Ces étrangers avaient déjà demandé les autorisations de travailler au Burundi mais ils n´avaient pas encore eu la réponse. Est-ce de leur fautes? Je vois dans tout cela, la volonté de ce policier d´exiger de l´argent. S´ils sont en situation irrégulière, il faut leur demander de régulariser leurs documents, mais pas de les expulser.
3. Quant à la libre circulation des biens et personnes dans l´EAC, je crois que le policier n´a rien compris.
Well said !!
Komera,raba neza ntibabafashe kumvo zo kubabuza gucircul uko bashaka,mais nuko batari bafise vyangombwa.
si non nibaza ko ataco bari kubagira.
Tout simplement la police veut faire semblant de travailler. Numva abo bantu bobareka. Umugande atakibi akoze mumuhiga ko iki? Twe ko mbona tujabuka tukagaruka. Isi yaremwe n’Imana tuzoyitemberako. Ikibi ni gukora amakosa gusa.
KIrinyota we,ikosa boba bakoze nuko badafise ivyangombwa,kandi iyo bakasanga babifise nibaza ko ataco bari kubagira.ureke rero kugerageza gucrea un cote negatif kubapolisi,
hanyuma nyimba nawe uhora ujayo ukagaruka atavyangombwa ufise noguhanura ko wobirondera hanyuma ukaza uragenda ibitwaye,kuko urumva ko uba uri mumakosa iyo utabifise.
Ruyigi none si mu Burundi, umunsi najeyo muzoca mumpfunga. Si quelqu’un a sa carte d’identité, ça lui suffit. Si un Ougandais a un passeport valide vous voulez quoi d’autre, s’il passe une semaine à Ruyigi il est comme chez lui. Ces policiers travaillent comme les Banamugambo de Tanzanie. La ménace Shababu est là , mais de grâce du respect aux étrangers des pays voisins et même ceux d’ailleurs. La semaine passé c’était des touristes Kenya qui ont subis la même mésaventure.
Dirizio,niwaba wifitiye vya ngombwa ntawuzogukorako.
nyimba wasomye neza hariho aho bavuze ko ama documments ya bamwe atakiri valide,
Je conseille au Burundi de quitter L EAC tout simplement. Il n est pas à la hauteur.
C.est le monde à l.envers, je me demande où ces policiers ont appris les procédures administratives. quand quelqu’un se rend dans une commune ou province pour une activité et qu’il dispose d’une autorisation administrative locale, à moins de vouloir jouer le sensetionnel, je vois mal une intervention de la police, sans l’aval de l’administration locale, ivyo ni vyabindi vyo kwivanga mu nzego zitwara, atarico mujejwe.
giti ndabona ko ww mugusoma wagiye urasimba!!d’apres jw ivyo nasomye nabonyemwo ko muri abo bantu hari abafise ama documents igihe cayo carenze!!none wumva abo baporise mukubafata hari ikosa bakoze??jewe nibaza ko twogereageza tukareka kuza turabona ibintu vyose dans le cote negatif!!sivyo none Giti?