Les habitants de la ville de Ruyigi redoutent les conséquences qui pourraient, si ce n’est déjà fait, découler de la construction anarchique qui s’observe. Ils demandent la viabilisation de leurs quartiers.
« C’est un problème très sérieux auquel nous faisons face. Un jour, les inondations risquent d’emporter des maisons», s’inquiète Cyriaque Nshimirimana, gouverneur de la province Ruyigi. Sur environs neuf quartiers que compte la ville de Ruyigi, un seul est viabilisé. Dans les anciens quartiers comme Sanzu et Gasanda, on construit n’importe comment. Chaque morceau de terre est bon pour construire. On grignote même sur la voie publique. «A cause de l’eau, nos clôtures et nos maisons s’effondrent chaque jour», se lamente un habitant du quartier Sanzu. Le gouverneur parle de désordre.
Dans les nouveaux quartiers comme Kinyabakecuru, les chantiers montent chaque jour. D’après des sources, certains propriétaires ne possèdent même pas des autorisations de bâtir : «Après le paiement des frais de viabilisation, ils commencent à construire. C’est une perte pour le trésor public.»
D’autres ont déjà commencé les travaux sans même payer ces frais. Au quartier Gasanda extension, c’est la même chose. Mais là, les agents de l’urbanisme disent qu’ils ne peuvent rien faire. Ce n’est pas eux qui ont donné les parcelles (plus de 60). C’est l’ancien gouverneur de la province, Moïse Bucumi, qui les a octroyées à la population. On parle de plusieurs millions de francs que l’Etat a perdus. «Normalement, l’administration provinciale n’est pas habilité à donner des parcelles dans le périmètre urbain», relève l’actuel gouverneur.
Sur ce, la population se demande à quand la viabilisation de la ville de Ruyigi et dénonce la lenteur de l’Etat.
« Pour les nouveaux quartiers, les études sont en cours »
Cyriaque Nshimirimana qu’il a déjà signalé ce problème à ses supérieurs hiérarchiques. Jusqu’à maintenant, poursuit-il, nous attendons la réponse. Gilbert Karimanzira, chef d’antenne de l’urbanisme à Ruyigi, fait savoir que leurs services sont en train de faire des études. Mais cela concerne les nouveaux quartiers : Kinyabakecuru et quartier Stade. Et d’ajouter : «Pour les anciens quartiers notamment Sanzu et Gasanda, ce sera très difficile, voire impossible de viabiliser.» Pour ceux qui construisent sans autorisation de bâtir, M.Karimanzira trouve que parfois le processus d’avoir ce document est très long et les gens s’impatientent. Il assure en outre qu’ils font un suivi régulier des travaux.
«Pour éradiquer ce désordre, il faut viabiliser avant d’octroyer les parcelles et exiger l’autorisation de bâtir avant le début des travaux.», conseille le gouverneur. Cyriaque Nshimirimana demande au ministère ayant l’urbanisme dans ses attributions de considérer Ruyigi au même titre que les autres périmètres urbains, en l’occurrence Gitega et Bujumbura.
A quoi sert nos dirigeants d’aller à l’école ?On dirait qu’ils ont aucune formation professionnelle!
L’Urbanisme est corrompu du Planton-Veilleur au DG!
Ils ne font qu’amasser l’argent du contribuable puis se construisent des Villa et c’est fini!
Aucun Quartier n’est viabilisé au Burundi sauf Bwiza ,Buyenzi,Nyakabiga et une partie de Rohero.
Nta bantu bakunda igihugu bahari atari abakunda amaronko gusa!
aho sha, ukaza urtyo!
A quand la viabilisation des quartiers de Bujumbura, Kibenga, kajiji, kinyankonge, quartier industriel.
Question difficile pour les autorités de Bujumbura car il est facile d’octroyer des parcelles pour cause de corruption mais la viabilisation est difficile parce que ça demande de décaisser l’argent.
Puis le carburant ne cesse d’augmenter, comment est-ce que la viabilisation sera possible après 5- 10 ans que le prix est fixé. Le mieux est de viabiliser et accorder par après les parcelles.