Après la libération de 558 prisonniers par le Chef de l’Etat, ce lundi 19 février, à la prison de Rutana, l’Association Solidarité avec les Prisonniers et leurs Familles Ntabariza-SPF en appelle à étendre ce geste.
Dans une séance de moralisation à l’intention de ces prisonniers, le Président Evariste Ndayishimiye les a exhortés à être de bons citoyens. Tous les prisonniers libérés étaient poursuivis pour des infractions mineures.
Avant leur mise en liberté, le chef de l’Exécutif burundais leur a prodigué des conseils. Il leur a demandé de contribuer au développement du pays et surtout à être des acteurs du bien.
« Mon souhait est de construire un pays des gens heureux, bienveillants. Tout d’abord, nous devons en finir avec la faim et la haine. Pour atteindre ces objectifs, nous devons nous réveiller, mettre de côté tout ce qui peut nous distraire et nous mettre au travail », a-t-il lancé.
Selon le magistrat suprême, c’est possible d’avoir un pays de gens honnêtes, attachés aux valeurs de justice mais il faut tout d’abord savoir respecter la loi.
Jean-Marie Nshimirimana, président de l’Association Solidarité avec les Prisonniers et leurs Familles Ntabariza-SPF salue cette mesure. Il dit que les prisonniers mis en liberté vont pouvoir contribuer au développement du pays.
« Nous tenons à remercier le président de la République pour ce geste. C’est un honneur pour les droits de l’Homme ainsi que pour le pays, ces prisonniers vont s’atteler aux travaux de développement », s’est-il réjoui.
L’association Ntabariza-SPF appelle le Président Evariste Ndayishimiye à continuer ce processus de libération massive des prisonniers : « Le nombre 558 de prisonniers n’est pas suffisant, nous demandons au Président de la République de poursuivre ce processus de libération des prisonniers dans d’autres établissements pénitentiaires ».
Pour Jean-Marie Nshimirimana, président de cette association de défense des droits des prisonniers, « nous serons très heureux s’il ne reste que 3.000 prisonniers sur les 12.000 que compte le pays ».