Florence Boivin de l’ONG Justice et Equité a signalé que, selon les recherches qu’elle a menées, dans les communes Rumonge et Nyanza-lac, un réseau de trafic d’êtres humains est opérationnel, lequel comprend des Burundais et des expatriés.
Ce vendredi 12 juillet, Richard Kinirahandi a pu retrouver sa petite fille de 6 ans grâce à l’intervention de l’ONG Justice et Equité, de la police et du parquet de Bururi. « La femme qui avait la garde de cette fillette est liée à ce réseau de trafiquants », a assuré souligne Florence Boivin. Au début de cette semaine, cette femme serait partie vers l’Afrique du Sud avec 4 enfants. Cette femme comptait revenir pour prendre d’autres enfants, dont cette fillette, selon la même source.
La police, le Tribunal de Résidence de Rumonge, le parquet et l’administration se sont impliqués pour retrouver la fillette et la remettre à son père.
Outre l’exploitation sexuelle des mineurs, il y a aujourd’hui un trafic d’organes, selon Florence Boivin. Un rein d’une jeune personne s’achèterait entre 150 mille et 200 mille dollars US. Cette activiste soutient que le gros de ces trafiquants passe par la Tanzanie, la RDC ou le Mozambique pour atteindre l’Afrique du sud.
« La police, l’administration, la société civile, les confessions religieuses et l’appareil judiciaire doivent être sensibilisés et mobilisés pour la lutte contre ce nouveau phénomène », a suggéré Florence Boivin.
Certaines personnes contactées à Rumonge demandent au gouvernement la promulgation d’une loi qui réprime le trafic humain. Difficiles de connaître le nombre des enfants victimes de ce trafic à Rumonge, d’après des associations des droits de l’Homme. Et d’affirmer avec force qu’elles vont s’engager sans réserve dans la lutte contre ce phénomène.
Aho harimwo complicité ya documentation, PNBU et d’immigration
C’est la société civile tant salie et traitée d’inutile et fauteur de trouble dans le pays qui fait le job des autres gracieusement rémunérés par nos impôts.
Merci Madame !
Mais la vérité reste que cette ONG dont il est question oriente ses actions vers une catégorie bien determinée de la population et collabore avec les autorités, en l’occurrence la police le le parquet. Le fait même que cette dernière action soit menée à Rumonge plutôt que chez les ambassades occidentales en dit long. Je ne sait si cette « société civile » dont vous parlez est dans la même logique. On nous parle de conscience et développement, mais développement pour qui, puisqu’on ne va jamais à la rencontre de la population?
Chaque ONG a une mission précise et une population cible. Quand on parle de droits des détenus, baja mu ma prison na ma cachots, aho rero barahagonganira na Leta. Quand on parle de sidatiques, c’est plus dans les hôpitaux que tu vas les voir, et ils collaborent avec le Mininter. Quand il s’agit de combattre la corruption, tu vas les voir en train de fouiller dans les dossiers, travaillant avec des hommes de droit ou des bailleurs de fonds, pour traquer ces fonctionnaires et cadres corrompus. Urumva rero yuko batoca babaha amashurwe bariko bababuza kurya Abo bose rero bitwa Société civile.
Merci à cette dame et à son oeuvre.
Je suis chrétien mais une femme qui s’est trouvé une vocation dans le trafic des enfants mérite la peine capitale.
Mais nos dirigeants sont surement occupés à pourchasser les opposants et les filles et dames qui portent des minijupes dans les boites de nuit au lieu de sévir contre ceux qui kidnappent les enfants (de 6 as ou moins) de leur électorat pour les vendre à l’étranger.
Merci et j’ajouterai que pas seulement une femme. Voila ceux pour qui la peine de mort a été abolie avant l’heure. Au lieu de nous imposer la reconnaissances des droits abracadabrantesques comme les mariage entre…..en contre partie des financements qui ne font que nous enfoncer davantage, « la communauté internationale »devrait condamner cette nouvelle barbarie et prévoir des châtiments exemplaire a appliquer. Hélas, avec l’éthique contemporaine, on est pas loin du Darwinisme social.
Uribagiye ko bamwe muri abo bana batwagwa mu buraya muri ayo ma night club. Tu ne voit plus loin que le bout de ton nez. wagira ngo babajana he?
We video, ubwo wewe urazi iburaya ?