La construction d’un centre de rééducation des mineurs en conflit avec la loi est presque au bout à Rumonge. Il comprend des salles de classes, des ateliers, une salle polyvalente, des dortoirs, un réfectoire, un bloc administratif et une cuisine. Les défenseurs des droits de l’enfant s’en réjouissent.
C’est une première au Burundi, a-t-on appris des défenseurs des droits de l’homme. Ils indiquent qu’aujourd’hui les mineurs sont incarcérés avec des détenus majeurs, avec toutes les conséquences que cela comporte. Notamment la consommation des stupéfiants, les violences physiques et sexuelles dont ils sont victimes de la part des détenus majeurs.
Ce centre de rééducation de mineurs en conflit avec la loi de Rumonge a une capacité d’accueil de 72 mineurs. Situé à 600 mètres de la prison centrale de Rumonge à Murembwe, la construction du centre est presque terminée. les maçons font des travaux de finissage, a-t-on appris sur place. Selon le chef de chantier, la réception provisoire est prévue vers la fin de ce mois. Ce centre est déjà alimenté en courant électrique et en eau potable, il lui reste à être équipé.
Des enfants rapatriés souhaitent apprendre des métiers dans ce centre
Construit tout près des villages de paix de Mutambara qui ont accueilli les rapatriés, certains parents demandent que leurs enfants soient admis dans ce centre pour uniquement être formés en différents métiers. En effet, la couture, la menuiserie et la soudure seront enseignées à ce centre, selon des informations recueillies sur place.
Les défenseurs des droits de l’enfant demandent au gouvernement et à ses partenaires de multiplier ces centres de rééducation des mineurs à travers le pays pour promouvoir les droits de l’enfant car la place de l’enfant n’est pas en prison. Signalons que ce centre de rééducation est en train d’être construit grâce à un appui financier de l’Unicef avec l’appui du gouvernement de la Norvège. Les travaux de construction sont exécutés par l’entreprise CARDO.
Priorité aux stades de foot. Nayo ibigaba vy’abana bagumane na banyina. Vive Peter. Alleloua.