L’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique au Burundi a remis, jeudi dernier, au complexe scolaire Lumière Delft, un lycée pour résidents et rapatriés, une adduction d’eau potable.
Le Complexe scolaire Delft de Busebwa est un lycée se trouvant sur la colline de Busebwa, dans la zone de Gatete en commune de Rumonge.
Cette école a été fondée en 2009 par l’Association de la jeunesse en mission pour la paix et le développement (AJMPD). Au début, elle avait la mission de mettre à niveau les élèves rapatriés, surtout en français et en kirundi, comme l’a indiqué le colonel Bernard Ndiho, représentant légal de cette association.
Dawn Liberi, ambassadeur des Etats -Unis d’Amérique au Burundi, a visité cette école, jeudi dernier, et a apprécié les travaux qui ont été exécutés pour alimenter cet établissement en eau potable. Elle a aussi apprécié de voir que les élèves rapatriés étudient ensemble avec les élèves résidents sans aucun problème. Elle a encouragé les élèves à bien étudier car la clé de la réussite est l’éducation, comme l’eau potable est la base d’une vie saine.
Le colonel Ndiho Bernard a remercié l’ambassade d’Amérique pour cet appui et a souhaité que le complexe scolaire Lumière Delft soit dans un proche avenir un centre de paix et de réconciliation. Notons que l’école est un modèle de cohabitation pacifique car élèves rapatriés et résidents étudient dans les mêmes classes sans aucun problème.
Signalons que cette école jouera la finale du Net Ball lors du championnat scolaire au niveau national. Cette école est pour le moment handicapée par le manque de courant électrique, mais les autorités scolaires projettent d’installer des panneaux solaires pour la section Informatique de maintenance qui vient d’être ouverte.
Les enseignants nous ont assuré que les élèves rapatriés n’ont plus de peine de difficulté de suivre les cours en français, car durant les années passées, ils ont suivi des séances de mise à niveau. L’école a eu une bonne place dans le test de 10ème parmi les écoles de la province de Bururi.
Certains élèves rapatriés, surtout de la Tanzanie, ont abandonné leurs études, parce la langue d’enseignement est le français, ont indiqué des observateurs sur place.